Archives de mars 2013

Antares: Un télescope immergé à 2500 mètres sous la mer

antares-neutrinos
Vue du détecteur

Article source: techno-science.net

technoscience (1)

Physique, Posté par Michel le Jeudi 30/03/2006 à 00:00

Le télescope Antares est un détecteur de neutrinos destiné à l’astronomie de haute énergie et la recherche de la matière noire. Sa première ligne de détection, immergée à 2 500 mètres de profondeur, a été reliée par le robot télé opéré Victor 6000 de l’Ifremer à la station à terre de La Seyne-sur-Mer (Var), le 2 mars 2006 vers midi. Quelques heures plus tard, Antares ouvrait pour la première fois ses yeux vers le ciel et détectait ses premiers muons (1).

Cette liaison marque la naissance effective du détecteur Antares, le premier télescope à neutrinos de haute énergie en mer profonde dans l’hémisphère nord. Cet évènement récompense une décennie d’efforts d’une vingtaine de laboratoires européens, parmi lesquels le CEA/Dapnia et des laboratoires du CNRS/IN2P3, instigateurs du projet en 1996.

Les neutrinos interagissent très peu avec la matière. Leur détection est donc un défi qu’il n’est possible de relever qu’avec d’immenses détecteurs, protégés du rayonnementcosmique qui bombarde constamment tout site terrestre et représente un important et continu bruit de fond. Installé au large de Toulon (Var), Antares est protégé de ce rayonnement par le blindage naturel des 2 500 mètres de hauteur d’eau de mer. Des photodétecteurs, les yeux d’Antares, utilisent un grand volume d’eau de mer pour observer le sillage très faiblement lumineux produit par les muons « montants ». Ces derniers résultent de l’interaction avec la croûte terrestre des neutrinos ayant traversé la Terre. Cette observationest rendue possible grâce à l’obscurité totale qui règne à ces profondeurs abyssales. Antares observe donc le ciel de l’hémisphère sud au travers du globe terrestre, incluant le centre galactique, siège de phénomènes énergétiques intenses.

Les photodétecteurs se répartissent par groupe de trois le long de câbles ombilicaux de 450 mètres de haut, destinés au transport des signaux et de l’énergie. Au total, 900 « yeux » répartis sur 12 lignes scruteront l’Univers d’ici à fin 2007, occupant une surface d’environ 200 m x 200 m au sol. Chaque ligne est reliée à une boîte de jonction à partir de laquelle s’étire un câble électro-optique de 40 kilomètres qui aboutit à la station à terre de l’institut Michel Pacha, à La Seyne-sur-Mer.

En outre, Antares constitue une infrastructure scientifique sous-marine multidisciplinaire permanente qui enregistre différentes données: océanographiques – incluant l’observation du milieu marin en mer profonde ainsi que les phénomènes de bioluminescence – et géophysiques. Ainsi un sismographe y enregistre les secousses de la planète depuis un an.

Les missions d’Antares

Antares a pour objectif l’observation de phénomènes cosmiques de haute énergie. Ces dernières décennies, l’astronomie a permis de découvrir de nombreux objets, dont certains sont le siège de phénomènes cataclysmiques, émetteurs de photons, de particules chargées et de neutrinos de très haute énergie. Cependant les photons sont absorbés par la matière, ce qui limite la profondeur d’espace pouvant être observé, et les particules chargées d’énergie pas trop élevée sont déviées par les champs magnétiques galactiques et extragalactiques, ce qui rend l’observation des sources ponctuelles, et donc l’astronomie, très difficile. En revanche, les neutrinos cosmiques sont des particules élémentaires qui interagissent faiblement avec la matière. Ils parcourent donc de longues distances dans l’Univers sans être absorbés par les milieux intergalactiques, se propageant en ligne droite depuis le cœur des accélérateurs cosmiques sans être déviés. Ils permettent ainsi de sonder l’univers lointain et d’étudier les sources à l’origine des rayonnements cosmiques de très haute énergie.

Antares pourrait également observer des neutrinos de plus basse énergie issus de l’accumulation de matière noire au centre de la Terre, du Soleil ou de notre galaxie. Mis en évidence il y a 70 ans, le problème de la matière noire constitue aujourd’hui une des questions majeures de la cosmologie. Nous ignorons encore ce qui compose 95 % de notre Univers ! La nature de la matière et de l’énergie manquante est complètement inconnue, mais pourrait être en partie constituée d’une particule élémentaire massive appelée wimp (weakly interacting massive particle), ou encore « particule lourde interagissant faiblement avec la matière« . La théorie physique dite de la « supersymétrie » en prédit l’existence, encore non vérifiée. Ces particules s’accumuleraient au centre d’objets massifs comme la Terre, le Soleil Étant à la fois particule et anti-particule, les wimps finiraient par s’annihiler en produisant une bouffée d’énergie et de particules, dont des neutrinos.

(1) Le muon est une particule similaire à l’électron, capable de traverser d’importantes quantités de matière. Au-delà d’une certaine vitesse, elle produit dans l’eau un sillage delumière bleue, le rayonnement Tcherenkov.

rainbow

Lien externe:

Antares (expérience)

dauphin

Mise à jour investigation océanographique et oanis, le : 31/03/2013 à : 20h40.

cropped-capture2.jpg

Une marée rouge décime les lamantins de Floride

Aussi appelés vaches de mer, les lamantins sont de gros mammifères herbivores. Le lamantin des Caraïbes est une espèce particulièrement menacée, et qui a disparu de nombreuses îles des Antilles. La principale cause de mortalité est la collision avec des bateaux. © Ahodges7, cc by sa 3.0

Aussi appelés vaches de mer, les lamantins sont de gros mammifères herbivores. Le lamantin des Caraïbes est une espèce particulièrement menacée, et qui a disparu de nombreuses îles des Antilles. La principale cause de mortalité est la collision avec des bateaux. © Ahodges7, cc by sa 3.0

article source:futura-sciences.com

FuturaSciences

Les lamantins des Caraïbes sont mis à mal. Depuis le mois de janvier, c’est une véritable hécatombe : ils se noient en masse. Le responsable est l’algue planctonique Karenia brevis, qui alimente lamarée rouge actuellement répandue dans le golfe du Mexique.

Depuis les années 1960, la Bretagne est de plus en plus confrontée à des proliférations d’algues qui affectent les plages. Elles sont appelées marées vertes par analogie avec les marées noires, ces nappes de pétrole qui peuvent arriver sur les côtes. C’est un bloom algal, une poussée dephytoplancton stimulée par les rejets anthropiques de nitrates dans les rivières qui se déversent dans l’océan Atlantique. Si on parle donc souvent de marées vertes, la Floride connaît plutôt des marées rouges.

Elles sont causées par un organisme unicellulaire, Karenia brevis, un dinoflagellé photosynthétique. Il produit des toxines, les brévétoxines. Chez l’Homme, les brévétoxines peuvent être responsables du NSP (Neurotoxic Shellfish Poisoning). Lorsqu’une personne mange des mollusques ayant eux-mêmes consommé ces algues rouges, elle peut développer desdouleurs musculaires, des nausées, des diarrhées, des maux de tête et une étonnante sensation de chaud lorsqu’il touche un objet froid et inversement.

Si cette toxine est rarement mortelle pour les êtres humains, on ne peut pas en dire autant pour les animaux marins. Depuis le mois de janvier, ces algues sont responsables du décès de plus de 170 lamantins. Sachant qu’il existe au plus 5.000 individus dans le monde entier, il s’agit d’une réelle hécatombe. La consommation d’algues les paralyse et les rend comateux. Ils sont alors capables de se noyer dans cinq centimètres d’eau !

Blooms naturels de K. brevis

Un lamantin qui est intoxiqué à K. brevis montre des problèmes de coordination et de stabilité dans l’eau. Il a des contractions musculaires, mais surtout peine à soulever la tête pour respirer. D’après la NOAA, la brévétoxine a été impliquée dans des extinctions massives de lamantins dans les années 1963, 1982, 1996, 2002 et surtout 2003, qui est un record.

K. brevis n’est pas le seul organisme du phytoplancton à causer des marées rouges, mais tous ne sont pas toxiques. Les blooms algaux sont en augmentation partout dans le monde. L’augmentation de la pollution auxnutriments stimule la croissance du phytoplancton. C’est le cas pour la Bretagne, avec les nitrates par exemple. Mais la situation au large de la Floride est un peu différente : les blooms de K. brevis se produisent en général à une soixantaine de kilomètres des côtes, l’apport par les fleuves de nutriments ne peut donc pas stimuler ces blooms.

Le phénomène des marées rouges dans le golfe du Mexique est à l’origine complètement naturel. L’efflorescence de K. Brevis se produit lorsque la température, les périodes d’ensoleillement et les courants marins sont favorables. Toutefois, si ces blooms s’approchent des côtes, comme actuellement en Floride, alors le rejet anthropique de nutriments peut contribuer au maintien de la prolifération.

Une marée rouge est une efflorescence algale qui se traduit par une augmentation rapide de la concentration de phytoplancton. Le bloom se traduit généralement par une coloration de l'eau. Les marées rouges ne sont pas toutes toxiques, mais lorsqu'il s'agit de Karenia brevis, Hommes et animaux doivent se méfier. © Alejandro Díaz, DP

Une marée rouge est une efflorescence algale qui se traduit par une augmentation rapide de la concentration de phytoplancton. Le bloom se traduit généralement par une coloration de l’eau. Les marées rouges ne sont pas toutes toxiques, mais lorsqu’il s’agit de Karenia brevis, Hommes et animaux doivent se méfier. © Alejandro Díaz, DP

dauphin

Mise à jour investigation océanographique et oanis, le : 30 /03/2013 à : 12h05.

cropped-capture2.jpg

L’origine de la vie : ce que nous savons, ce que nous pouvons savoir, ce que nous ne saurons jamais..

Illus-evolution-300x81

Article source:exobiologie.fr

SFE

Peut-on déterminer les principes qui régissent l’origine de la vie ? Une réponse synthétique à cette question est proposée dans l’article d’Addy Pross (Ben Gurion University of the Neguev, Israel) et de Robert Pascal (Institut des Biomolécules Max Mousseron, CNRS – Universités de Montpellier) paru dans le numéro de mars 2013 d’Open Biology.

Les systèmes réplicatifs ont tendance à évoluer vers des systèmes de stabilité plus grande. Ce type de stabilité dynamique, valable seulement pour les systèmes capables de se reproduire est distinct de la stabilité thermodynamique. Il ne peut se manifester que pour des systèmes maintenus loin de l’équilibre et capables de se multiplier par réplication ou autocatalyse et obéissant donc à des lois cinétiques non-linéaires. Cet énoncé permet de rassembler l’évolution biologique et l’évolution chimique des réplicateurs qui l’a précédée au sein d’un seul processus gouverné par l’évolution vers un accroissement de ce type de stabilité. Il permet de comprendre que tout système réplicatif qui acquiert une propriété supplémentaire transmissible à sa descendance et de nature à accroître sa stabilité cinétique dynamique va prendre le pas sur son prédécesseur, expliquant par la même l’émergence du vivant, sa complexité et son évolution sans fin. Cette vision permet de considérer l’origine et l’évolution précoce du vivant dans ses aspects non-historiques gouvernés par des lois physico-chimiques générales par opposition à ses facettes historiques qui conserveront toujours une nature spéculative liée à l’absence de données fiables.

Pour en savoir plus :

Addy Pross and Robert Pascal, The Origin of Life: What We Know, What We Can Know, What We Will Never Know, Open Biology20133, 120190.
http://dx.doi.org/10.1098/rsob.120190 (article intégral en accès libre)

dauphin

Mise à jour investigation océanographique et oanis, le :26/03/2013 à : 17h05.

cropped-capture2.jpg

Le Swordship, précurseur des marines du futur.

Le Swordship.crédits : DCN

Le Swordship.
crédits : DCN

Article source:http://www.meretmarine.com

25/10/2006

Le Swordship.crédits : DCN

Le Swordship.
crédits : DCN

Comme à chaque salon Euronaval, DCN présente un nouveau concept ship, c’est-à-dire une plateforme rassemblant les technologies en cours de développement et celles pressenties à moyen et long terme. Après les sous-marins futuristes SMX-21 et SMX-22 d’il y à deux ans, l’industriel s’est, cette fois, attaqué aux bâtiments de surface. Avec son « navire épée », le Swordship, DCN, précurseur en matière de furtivité avec les La Fayette (1996), a poussé la réduction de la signature à son paroxysme. « Nous allons le plus loin possible dans la furtivité et, avec le Swordship, on peut pratiquement parler de navire indétectable », explique Michel Accary, directeur Marketing & Nouveaux Produits de DCN. « C’est une technologie très difficile à maîtriser et seuls quelques pays sont capables de construire des navires vraiment performants en la matière. Après les La Fayette, beaucoup ont tenté de réaliser des bâtiments à la signature réduite mais, derrière les apparences des superstructures inclinées, les performances n’ont souvent pas été au rendez-vous ». Extérieurement, le bâtiment pourrait être assimilé à un mariage du destroyer américain DD(X) et du Littoral Combat Ship (LCS) du team General Dynamics / Austal, doté d’une coque catamaran. Toutefois, selon ses concepteurs, le Swordship va plus loin en matière de furtivité. Reprenant le systèmes des antennes planes, développé à partir des années 80 par les Américains, le Sworship ne dispose d’aucun aérien, l’ensemble des senseurs étant disposés dans une mâture unique et parfaitement intégrés à une superstructure pyramidale, sans la moindre aspérité. Le système antennaire ne se limite toutefois pas au bloc passerelle, des antennes radios et HF étant intégrées à l’ensemble de la coque, ce qui permet, au passage, de résoudre les problèmes de compatibilité électromagnétique : « C’est une vision à long terme de ce que peut être un bâtiment de surface et, dans cette perspective, nous atteignons le graal de la furtivité. Grâce à la simulation, on sait que la disparition du navire est faisable », précise Phlippe Goubault, architecte à DCN Ingénierie. Une passerelle à la Star Trek pour une bataille en réseauD’une longueur de 145 mètres pour une largeur de 33.6 mètres et un déplacement de 5300 tonnes en charge, le Swordship présente ce qui pourrait être une évolution majeure en matière de conduite du navire. La passerelle, dotée d’une vue à 360 degrés sur l’extérieur, dispose, en son centre, d’un central opération digne d’une salle du Futuroscope. Les opérateurs sont, en effet, entourés par un ensemble d’écrans circulaires donnant une vue virtuelle à 360° de la situation extérieure. Sur ces écrans, qui s’apparentent à certains simulateurs, les officiers pourront lire toutes les informations relatives aux plots détectés, aux forces alliées présentes dans le secteur ou encore aux moyens déployés par le navire, comme un hélicoptère ou des drones. « Le Warship management system doit donner à l’opérateur une visibilité élargie », souligne Philippe Goubault. Dans le concept du Swordship, les engins autonomes ont une place très importante : « Dans le futur, la guerre se fera par moyens déportés et les drones auront de plus en plus d’importance », affirme Jean-Pierre d’Hérouville, responsable des navires de surface à DCN. Le Swordship pourrait embarquer, en plus d’un hélicoptère lourd, trois drone d’1.5 tonne dans un hangar, situé sous la plateforme d’appontage. De plus, la mise en œuvre de deux drones de surface est également prévue. Dans cet horizon lointain, le concept voit la consécration de la guerre en réseau et des « systèmes de systèmes », avec une intégration très poussée de la coordination des navires entre eux, de la mutualisation de leurs moyens de détection et d’intervention, le tout intégrant également les engins déportés, drones aériens (UAV) et sous-marins (USV). Pour les ingénieurs, la poursuite des progrès en matière d’automatisation devrait aboutir, dans une vingtaine d’années, à des bâtiments de 5000 à 6000 tonnes armés par une quarantaine de personnes, soit presque 9 fois moins que sur une frégate comme le Duquesne (1970).

Suite

dauphin

Mise à jour investigation océanogarphique et oanis, le : 22 / 03/2013 à : 19h05.

cropped-capture2.jpg

Découverte d’une nouvelle (et énorme) espèce de poisson fossile en Australie.

Article source:maxisciences.com

maxisciences-recrute-un-redacteur-high-tech_29527_w250
Publié le 17 mars 2013 par Frédéric Belnet

(crédits photo : Australian National University)

(crédits photo : Australian National University)

Publiant leur découverte sur PLoS ONE, des chercheurs australiens ont mis au jour le crâne fossilisé d’une espèce ancienne de poisson jusqu’alors inconnue : un grand prédateur aux dents de 4 cm !

Près d’Eden, en Australie, les paléontologues de l’Université nationale australienne étaient occupés à dégager de la roche le squelette d’un poisson cuirassé vieux de 360 Ma (Dévonien) quand ils ont eu la surprise de tomber sur unfossile encore bien plus précieux : le plus grand crâne fossilisé de poisson à nageoires lobées jamais trouvé dans des roches de cette époque. Qui plus est, une nouvelle espèce, et même un nouveau genre !

« Quand nous avons soulevé le bloc, nous avons remarqué un très grand croc, d’au moins 4 cm de long, Comme les poissons cuirassés n’ont pas de dents, nous avons compris qu’il devait y avoir un prédateur beaucoup plus grand conservé sur ce site. Nous avons découvert le crâne presque complet et la ceinture scapulaire d’un énorme poisson à nageoires lobées, ayant des mâchoires d’environ 48 cm de long« , a déclaré le Dr Gavin Young cité par Sci-News.

« Nous avons comparé la forme et la structure de ces restes avec celles d’environ 100 espèces de poissons fossiles provenant d’ailleurs dans le monde. Il s’avère que nous avons là non seulement une espèce nouvelle pour la science, mais aussi un nouveau genre de poisson à nageoires lobées, que nous avons nommé Edenopteron, d’après la ville d’Eden« , a-t-il ajouté. L’espèce a ainsi été baptisée Edenopteron keithcrooki.

Un poisson de 2 à 3 mètres de long

L’animal possédait des dents supplémentaires sur le palais, d’étranges ornements sur ses écailles et différait de ses cousins de l’hémisphère nord, disent les auteurs. Et sa taille ? Tenter de trouver le reste du squelette nécessitera « une fouille de grande ampleur, parce qu’il devrait faire 2 à 3 m de long ; mais ce sera très certainement une trouvaille absolument spectaculaire« , a précisé Gavin Young.

Durant le Dévonien, ce poisson hantait les eaux du Gondwana, le supercontinent austral de l’époque. « Il est assez clair que nous avions un groupe de poissons à nageoires pédonculées [ou lobées] endémique dans cette partie du monde, ce qui a des conséquences très intéressantes sur les hypothèses concernant l’endroit où les premiers animaux terrestres ont évolué« , a conclu le Dr Young.

dauphin

 

Mise à jour investigation océanographique et oanis, le : 19/03/2013, 19h45.

La fosse des Mariannes habitée par les microbes

Source : la voix de la russie18.03.2013, 08:32, heure de Moscou

gif dauphins

 

Марианский желоб марианская впадина

© Photо: ru.wikipedia.org/Kmusser/сс-by-sa 3.0

Des niveaux remarquablement élevés d’activité microbienne ont été relevés dans la fosse des Mariannes, dans l’océan Pacifique, le site le plus profond de la croûte terrestre actuellement connu, ont rapporté des chercheurs, ce dimanche dans la revue Nature Geoscience.

La fosse des Mariannes, sorte de longue cicatrice de 2 550 km de long dans l’océan Pacifique, atteint 11 km de profondeur au point Challenger Deep, où pourrait être englouti le mont Everest (8 850 m). En raison de son extrême profondeur, elle est enveloppée d’une obscurité perpétuelle, avec des températures glaciales.

De nombreux scientifiques considèrent que plus le fond de l’océan est profond, plus il est privé de nourriture qui doit faire son chemin depuis la surface riche en oxygène.

L’équipe conduite par Ronnie Glud (Université du Danemark du Sud, Odense) a cependant eu la surprise de découvrir que la fosse des Mariannes était en fait étonnamment riche en matière organique. Les chercheurs y ont constaté un taux de consommation biologique d’oxygène deux fois plus élevé que sur un site voisin, profond de seulement 6 000 mètres. Les analyses des sédiments prélevés sur les deux sites révèlent également des concentrations plus élevées de cellules microbiennes à Challenger Deep. Les chercheurs ont notamment utilisé un robot sous-marin spécialement conçu, avec des capteurs ultra-minces pour sonder la consommation d’oxygène des fonds marins. L’équipe a également réalisé des vidéos du fond de la fosse.

« Nous avons trouvé un monde dominé par les microbes qui sont adaptés pour fonctionner efficacement à des conditions extrêmement inhospitalières pour des organismes plus développés », a déclaré Ronnie Glud. « Notre conclusion est que l’important dépôt de matière organique à Challenger Deep maintient une activité microbienne accrue malgré les pressions extrêmes qui caractérisent cet environnement », ont indiqué les chercheurs. Le réalisateur canadien de Titanic, James Cameron, a été l’année dernière le premier homme à explorer pendant plusieurs heures la fosse des Mariannes, décrivant un paysage « lunaire, désert ».

gif dauphins

Mise à Jour Investigation Océanographique et Oanis le 18-3-2013 à 13h42

cropped-capture2.jpg

Des bases sous-marines dans l’Atlantique ?


avatar i love japanavatarera

Note  Administration :

Le 17-3-2013 à 14 heures

Ces documents datés de 1968 évoquaient déjà des observations de soucoupes volantes submersibles dans l’Atlantique Sud. Ils proviennent de la page Facebook de Chantal (repas   ufologique)  une de nos contacts qui les a extraits d’une ancienne revue du G.E.P.A. Un grand merci à elle.

 

 

 

soucoupe

 

 

dauphin

 

Des bases sous marines dans l'atlantique

 

Des bases sous marines dans l'atlantique2

 

 

Des bases sous marines dans l'atlantique3

 

Des bases sous marines dans l'atlantique4

 

 

Des bases sous marines dans l'atlantique5

 

 

dauphin

 

 

Mise à jour Investigation Océanograhique et OANIS le 14 janvier à 14 heures

cropped-capture2.jpg

 

Actualité OANI dans le monde – Interview de Joël Mesnard sur les OANI

Envoyée par Gilles Thomas : Actualité OANI dans le monde et en exclusivité, l’interview de Joel Mesnard au sujet d’Ovnis tombés dans des étangs en France.

Si la vidéo ne fonctionne pas cliquez ici

Alerte O.A.N.I

Publié le 15 mars 2013

Actualité des objets aquatiques non identifiés dans le monde
Interview de Joël Mesnard sur les OANI.
En partenariat avec:
http://investigationsoanisetoceanogra…
http://sud-oani.kazeo.com/
http://area51blog.wordpress.com/
http://ufoetscience.wordpress.com/

dauphin

Mise à jour Investigation Océanographique et oanis le 15 mars 2013 à 23h00

cropped-uso-cropped.jpg

Voici la « glace qui brûle » qui va sauver le Japon

photo AFP

photo AFP

photo AFPArticle source: 7sur7.beDes chercheurs japonais ont réussi mardi pour la première fois à extraire des fonds sous-marins du gaz d’hydrates de méthane, une ressource parfois appelée « la glace qui brûle » qui pourrait sauver le Japon de la pénurie énergétique.Des préparatifs étaient en cours depuis des années et le test a débuté ce matin, a déclaré mardi à la presse le ministre de l’Industrie, Toshimitsu Motegi. « Notre ambition est de fiabiliser les technologies dans le but de parvenir à une exploitation commerciale », a-t-il expliqué. « Nous sommes parvenus à produire une certaine quantité de gaz dès ce matin, environ quatre heures après le début de l’expérimentation », a précisé plus tard un fonctionnaire du ministère. Le but est de parvenir à stabiliser une extraction stable durant environ deux semaines. M. Motegi s’est dit d’autant plus réjoui que, techniquement, la production du gaz d’hydrates de méthane est plus complexe que celle du gaz de schiste, considéré par certains comme une ressource révolutionnaire.

viaVoici la « glace qui brûle » qui va sauver le Japon.

viaVoici la « glace qui brûle » qui va sauver le Japon.

Publié 13 mars 2013 par Sylv1 dans documents et articles divers

Antarctique : la bactérie inconnue du lac Vostok provenait d’une contamination

.maxisciences.com

.maxisciences.com

Article source: maxisciences.com

Publié le 11 mars 2013 par Émeline Ferard

maxisciences-recrute-un-redacteur-high-tech_29527_w250

Ce week-end, des scientifiques russes ont annoncé que la bactérie inconnue découverte dans les échantillons issus du lac Vostok en Antarctique n’était en vérité que des contaminants.

Il n’a pas fallu longtemps avant que tout espoir ne soit définitivement douché. Un jour à peine après que des chercheurs russes ont annoncé la découverte d’une bactérie inconnue dans des échantillons dulac Vostok, celle-ci a d’ores et déjà été démentie. Vendredi, Sergei Bulat de l’Institut de Physique nucléaire de Saint-Pétersbourg et ses collègues avaient en effet annoncé qu’une des bactéries présentes dans les prélèvements du lac subglacaire n’avait correspondu avec aucune actuellement connue.

Ceci les avait alors poussés à qualifier cette forme de vie de « non-classifiée » et « non-identifiée«  après « avoir écarté tous les éléments possibles de contamination ».Toutefois, il semblerait que ceci n’était en réalité pas le cas puisque la fameuse bactérie serait effectivement des contaminants. « Nous avons trouvé certains spécimens, bien que peu. Tous étaient des contaminants« , apportés au laboratoire au cours de la recherche, a expliqué Vladimir Korolyov à l’agence Interfax.

Une annonce prématurée

Comme il le relève, c’est pour cette raison que les chercheurs auraient évité d’annoncer que la bactérie trouvée était « inconnue« , préférant plutôt des termes tels que « non-classifiée« . Mais à peine dévoilée, leur conclusion s’est répandue comme une trainée de poudre, aboutissant vers la fameuse annonce de la découverte d’une bactérie inconnue. Une annonce qui avait d’ailleurs laissé perplexes plusieurs spécialistes, à raison il semblerait donc.

La question est désormais de savoir pourquoi les scientifiques ont révélé leur découverte avant d’avoir fait toutes les vérifications nécessaires. Selon le siteGawker.com, la réponse est sûrement à chercher dans la pression que subissent les chercheurs russes. En effet, la quête des mystérieux lacs subglaciaires motivent plusieurs pays et ce, depuis de nombreuses années. Tous espèrent y découvrir un monde très particulier car préservé sous les glaces depuis des millénaires.

Une course à la vie inconnue

Aussi, la découverte d’une bactérie inconnue dans le lac Vostok aurait fait grand bruit parmi les scientifiques alors même que des explorateurs américains ont annoncé il y a peu, être parvenus à prélever des échantillons dans un autre lac de l’Antarctique,le lac Whillans. Néanmoins, ce n’est pas la première fois que les équipes sont confrontées à ce risque omniprésent de contamination.

Il y a un an, d’autres échantillons provenant du lac Vostok avaient déjà été contaminés, bien qu’aujourd’hui l’identité des fameux contaminants n’ait pas été précisée. Mais réaliser des prélèvements dans des environnements très particuliers n’est aisé pour personne. Il y a deux ans, des scientifiques de la NASA avaient de même indiqué avoir découvert une bactérie capable de survivre dans l’arsenic dans le lac Mono. Un cours d’eau situé au milieu d’une vaste et ancienne caldeira en Californie. Après des travaux supplémentaires, celle-ci s’est toutefois révélée ne pas être si particulière que ce que les scientifiques pensaient au départ.

Pour l’heure, l’étude du lac Vostok n’a donc révélé rien d’extraordinaire et les échantillons prélevés continuent de décevoir. Mais les chercheurs ne comptent pas en rester là pour autant. Plusieurs autres prélèvements sont même d’ores et déjà programmés pour les prochains mois.

rainbow

Mise à jour investigation océanographique et oanis, le: 12/03/2013, à : 18h00.

cropped-capture2.jpg