Archives de septembre 2013

L’habitat subaquatique

ocLe but de tout plongeur passionné est de demeurer le plus longtemps possible sous l’eau. En quarante ans, technologie et connaissance de la plongée ont fortement évolué. Depuis la simple cloche jusqu’à l’habitat subaquatique, parcourons cette fabuleuse histoire qui nous mène aux portes d’une nouvelle colonisation.

Prouesses scientifiques

3 procédés différents

On observe, grosso modo, trois types d’habitat subaquatique :

  1. Ceux qui fonctionnent sur le principe de la cloche : ils permettent d’accéder à la mer par une ouverture directe.
  2. Ceux qui sont hermétiques et pressurisés comme des caissons hyperbares et permettent à des plongeurs de vivre en profondeur. Il faut passer par un sas étanche pour accéder à la mer.
  3. Ceux qui sont directement reliés à la surface. Certaines structures, flottantes ou reliées à la terre, s’enfoncent sous la mer, permettant ainsi une vision sous-marine au grand public. Pour des raisons évidentes ce dernier cas de figure sera le plus courant.

L’habitat subaquatique, une histoire de cloche

Le premier moyen qui vient à l’esprit est celui de la cloche : si l’on immerge un verre retourné bien droit, il garde une poche d’air sous pression, procurant ainsi un abri potentiel.

C’est sur ce principe que se sont construits les premiers habitats sous-marins tels que le projet Diogène de Cousteau et Alinat : en 1962, deux plongeurs vivent une semaine par moins dix mètres dans ces cylindres directement ouverts sur la mer. L’idée séduit : d’autres « maisons » sont ainsi construites en divers points du globe et le succès de ces habitats amène Cousteau à développer son projet en 1963 pour installer une véritable petite colonie en Mer Rouge : Précontinent II, composé d’une grande maison en forme d’étoile de mer, d’un hangar, un aquarium, un garage pour la soucoupe plongeante pilotée par Falco « L’Homme triton ». Derrière les baies vitrées, on voit les océanautes bavarder, jouer aux échecs ou écouter de la musique en contemplant le monde sous-marin. Ils ont même emmené avec eux Claude, leur perroquet, qui doit être le premier oiseau à avoir vécu un mois par dix mètres de fond !

Précontinent II Cousteau

Au cours des années 1960-1970, des habitats sous-marins divers et variés vont voir le jour : Sealab (Bermudes, USA), Opération Spid (Bahamas, USA), Précontinent III (Cap-Ferrat, France), Glaucus (Bournemouth, Grande-Bretagne), Chernomor (URSS), Meduza (Pologne), Hydrolab (Floride, USA), Tektite (Îles Vierges, USA), Aegir (Hawaii, USA), La Chalupa (Porto Rico, USA), Helgoland (Baltique, Allemagne), Neritica (Mer Rouge, Israël), Robinsud (Ustica, Italie), Galathée (Le Frioul, France), etc.

Les débuts de l’habitat subaquatique

L’hôtellerie sous-marine

L’idée d’un hôtel sous-marin apparaît dès 1964, sur le stand de la General Motors, lors de l’exposition mondiale de New York. C’est Jules’ Habitat, en référence au visionnaire Jules Verne, un petit hôtel sous-marin pour quatre couples, immergé à 9 mètres dans les « Keys » en Floride ; prix de la nuit : 200 $. Mariages, lunes de miel, artistes, plongeurs, curieux, le succès de ces séjours originaux a été grandissant et l’on ne compte plus, aujourd’hui, les projets d’hôtels ou de condominiums en milieu marin, immergés ou semi-immergés.

Ce premier hôtel quelque peu rustique existe toujours, il a été converti en laboratoire de recherche à Key Largo, il s’appelle Jules’ Underwater lodge et n’est qu’un modeste abri pour les plongeurs avec deux petites chambres et un living.

On est loin du luxe extraordinaire prévu pour le premier hôtel subaquatique du monde à Dubaï. Ce projet ambitieux en cours de construction devrait voir le jour d’ici peu sous l’impulsion de l’architecte allemand Joachim Hauser, qui y voit le premier d’une longue lignée. Hydropolis, projet de 550 millions de dollars, offre 220 suites luxueuses sous la mer, boutiques, restaurants, avec auditorium et salle de bal sous des dômes transparents par 20 mètres de fond. On y accède par un tunnel depuis la rive.

Les restaurants sous-marins

Cette tendance à coloniser la mer avec le tourisme d’élite est démontrée par l’existence de restaurants subaquatiques tels que Ithaa ou le Red Sea Star ou encore les superbes spas et centres de remise en forme sous-marins de Huvafen Fushi aux Maldives. À l’autre extrême, certains bricolent de charmantes petites chambres d’hôte sous-marines, comme le fameux Utter Inn, offrant un ingénieux logement flottant à 6 m sous la surface d’un lac suédois.

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La colonisation océanique

Modules, plateformes, villes

La notion d’habitat subaquatique fait elle aussi son chemin. Les très sérieux constructeurs de sous-marins U.S. Submarines proposent toutes sortes d’habitats (chambres, résidences) fonctionnels, tandis que des designers réfléchissent à ce nouvel environnement, comme Garie Sim imaginant le design d’appartements subaquatiques très « cosy » qui doivent voir le jour dès 2030.

L’architecte italien Giancarlo Zema a, quant à lui, imaginé et dessiné trois types d’habitats : le Jelly Fish 45, demeure flottante genre soucoupe à étages pour 6 personnes, avec la coque immergée offrant une vision sous-marine. Le Trilobis 65 est une soucoupe semi-immergée pour 6 personnes, avec bulbe d’observation sous-marine à moins trois mètres. Il peut servir de module à la création d’un lagon ou d’une île artificielle, lorsque plusieurs modèles s’assemblent pour former un cercle. Le tout étant bien sûr autonome au niveau énergie et sans impact écologique négatif. Neptus 60 est composé de trois plateformes, la plus haute située à 20 m de haut et la plus basse étant un globe d’observation sous-marin entièrement immergé. Le tout est adossé à une falaise.

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La surpopulation pousse vers une nouvelle colonisation

Mais au-delà des palaces sous-marins, une autre tendance consiste à vouloir trouver en mer un nouvel espace vital, quand ce n’est pas un Eldorado immobilier permettant de construire des habitats individuels, des résidences, des villes marines, aquatiques et partiellement sous-marines. Des plans futuristes sont dessinés, des villes flottantes, semi-immergées, sont imaginées par des rêveurs ou des visionnaires tels Jacques Rougerie en France, ou Jacques Fresco et Roxanne Meadows aux États-Unis, avec leurs spectaculaires « Villes dans la mer » comprenant des Universités océanographiques, des fermes marines, des chantiers d’exploitation minière, etc. Ils pensent pouvoir y faire vivre des millions d’habitants, en utilisant les ressources de l’océan sans nuire à son écologie.

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Une île flottante en dessert !

Jean-Philippe Zoppini, a lui aussi dessiné des villes sur l’eau, OceanopolisFontvielle II, mais il s’est mis en tête de construire une île flottante pour milliardaires, une cité itinérante posée sur une coque géante, capable de se déplacer avec son port intérieur et ses plages privées. L’île, Ocean Island, décrétée faisable par les chantiers Alstom, ne coûterait « que » trois fois le prix du paquebot Queen Mary… Longue de 400 m, elle abriterait 10 000 occupants. Zoppini espère finaliser ce projet de deux milliards d’euros. Il ne fait donc aucun doute que nous nous trouvons au grand tournant. Les habitats sous-marins sont déjà une réalité. Aujourd’hui nous les regardons avec une curiosité amusée de touristes, demain ils feront peut-être partie de notre réalité.

(Source : 123 Océan)

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viaL’habitat subaquatique.

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Publié 30 septembre 2013 par Sylv1 dans documents et articles divers, océanographie

Socotra, le ‘monde perdu’ aux plantes vieilles de 20 millions d’années

le dragonnier de Socotra ou l'arbre à sang de dragon est l'arbre le plus populaire de Socotra

le dragonnier de Socotra ou l’arbre à sang de dragon est l’arbre le plus populaire de Socotra

Ces images semblent provenir directement d’un film de science-fiction… Ce n’est pourtant pas le cas. L’île de Socotra, dans l’Océan Indien recense plus de 800 espèces de la faune et de la flore. Certaines, endémiques de l’île, évoluent même sur le terrain depuis plus de 20 millions d’années.

Source Vidéo : Youtube

 

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Vous avez l’impression d’avoir fait un bond dans Jurassic Park ? Rassurez-vous, vous n’êtes pas les seuls. Les paysages de l’île de Socotra semblent sortis tout droit de l’imagination. Pourtant, ce « monde perdu » est bien réel. Situé au large des côtes de l’Afrique et dépendant du Yémen, il s’est séparé du continent il y a 6 à 7 millions d’années. Un événement qui a poussé plantes et animaux à s’adapter à un climat plutôt hostile, à première vue. Actuellement, seuls les Galapagos, Hawaii et la Nouvelle-Calédonie possèdent plus d’espèces endémiques que Socotra. La cousine des Galapagos L’île de Socotra est connue pour son incroyable diversité en matière de faune et de flore. À l’instar des îles Galapagos, elle abrite plus de 800 espèces rares. Plus d’un tiers d’entre elles sont d’ailleurs endémiques de l’île et ne se retrouvent nulle part ailleurs dans le monde. Flottant à 250 km de la Somalie et 340 km du Yémen, Socotra possède un environnement unique et plutôt rugueux avec des plages sableuses, des grottes en calcaire ou encore des montagnes escarpées. La forme particulière des plantes est due notamment au climat très chaud et sec. En effet, l’île possède un climat désertique tropical et semi-désertique avec une température moyenne de 25 degrés et très peu de pluies. Curieusement, Socotra est un nom sanskrit qui signifie « île de la béatitude ». Est-ce les plages de sable blanc ? L’isolation et le calme ou l’étrange diversité botanique qui a motivé une telle appellation ? Toujours est-il que l’isolation géologique de l’île a permis la préservation d’espèces vieilles de millions d’années. Et avec ses 125 km de long sur 45 km de large, Socotra est la plus grosse île du Moyen-Orient. C’est aussi une terre de contrastes avec un climat aride mais une vie sauvage fourmillante. Des plantes millénaires et étranges La flore de ce territoire est particulièrement étonnante. Selon les scientifiques, les plantes de l’île auraient évolué de manière à s’adapter totalement au climat. Ainsi, certains végétaux ont pu être conservés et sont vieux de plus de 20 millions d’années, explique le site Bin’s Corner. L’arbre au sang du dragon (dragonnier de Socotra) est connu pour sa forme atypique qui lui donne un air de champignon, mais également pour sa résine. Baptisée simplement « sang du dragon », elle est considérée comme une substance curative. La rose du désert, elle, ressemble plutôt à un éléphant en fleurs. Apparemment, elle n’a pas besoin de sol pour pousser puisqu’elle enfonce ses racines directement dans la roche. Très rare dans le monde, mais particulièrement répandu sur l’île de Socotra : l’arbre Concombre. Et oui, ce dernier est bien un cousin du légume qui est dans votre frigo. L’île est également un paradis pour les oiseaux, avec plus de 140 espèces représentées, dont 10 endémiques de l’île. Néanmoins, un grand nombre d’entre elles sont menacées d’extinction suite à l’introduction de chats sauvages non natifs de la région. Plus intéressant, l’île possède de nombreux reptiles (90 espèces parmi lesquelles lézard sans patte et une espèce de caméléon) mais seul un mammifère s’y est développé : la chauve-souris. Les amphibiens eux, n’ont pas eu cette chance puisque aucun n’est natif de l’île. Du côté des récifs coralliens, on compte également de nombreuses espèces endémiques, montrant une riche diversité. Du tourisme oui mais écolo À noter que si vous décidez d’aller y faire un tour, ne comptez pas sur les hôtels et restaurants car Socotra mérite bien son nom de ‘monde perdu’. Malgré ses 40.000 habitants, les premières routes n’ont vu le jour qu’il y a deux ans, après que l’île a été inscrit en 2008 sur la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO. De plus, seul l’éco-tourisme est autorisé pour préserver ce petit paradis aussi étrange que merveilleux.

Source Articlemaxisciences-recrute-un-redacteur-high-tech_29527_w250

Copyright © Gentside Découvertes

 

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Mise à jour Era pour investigation océanographique et oanis, le : 29/09/2013 à : 10h45.

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Un petit poisson remet en cause l’évolution des vertébrés, humains compris

Représentation artistique du Entelognathus primordialis  Photo :  Brian Choo © afp.

Représentation artistique du Entelognathus primordialis Photo : Brian Choo © afp

Ce petit poisson préhistorique ne va peut-être pas changer la face du monde mais, avec sa mâchoire complexe qui en fait le plus ancien « visage » connu à ce jour, il remet en cause toute l’évolution des vertébrés, humains compris.
Selon ce fossile de 20 centimètres découvert en Chine dans un parfait état de conservation, l’ancêtre de l’Homme et de toutes les créatures dotées d’un squelette osseux (Ostéichtyiens) ne serait donc pas une sorte de requin primitif mais plutôt un poisson blindé et édenté…

Les scientifiques ont pourtant longtemps pensé que les vertébrés étaient issus de poissons cartilagineux similaires aux raies et aux requins. Et qu’ils ont dû évolué pour se créer de toutes pièces un squelette et une mâchoire articulée. Mais avec ses petits os crâniens et ses maxillaires, le fossile d’Entelognathus primordialis suggère que les vertébrés étaient sans doute dotés dès le départ de leur squelette osseux, selon les chercheurs qui ont étudié le poisson.

« Cette découverte étonnante porte un sérieux coup à de vieilles idées sur l’évolution des vertébrés », résume Brian Choo, de l’Institut de Paléontologie des Vertébrés de Pékin, qui publie sa découverte dans la revue Nature. « Les implications sont claires: les Ostéichtyiens n’ont pas acquis leur squelette osseux dans leur coin, ils l’ont tout simplement hérité » de leurs ancêtres: les placodermes, des poissons caparaçonnés de plaques osseuses qui sont considérés comme les plus vieux représentants de la famille des vertébrés.

viaUn petit poisson remet en cause l’évolution des vertébrés, humains compris.

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Publié 26 septembre 2013 par Sylv1 dans biodiversité marine, documents et articles divers

Des trous noirs dans nos océans, selon des scientifiques

(Illustration: G. Haller / ETH Zurich) crédit: http://www.huffingtonpost.fr/

(Illustration: G. Haller / ETH Zurich)crédit:http://www.huffingtonpost.fr/

 

Article source: huffingtonpost.fr

SUIVRE:

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Vidéo youtube

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SCIENCE – Rien n’échappe à l’attraction d’un trou noir. Ni la matière, ni la lumière, ni le son. On sait que les trous noirs existent dans les confins de l’univers, et ils ont fasciné les scientifiques depuis leur découverte théorique puis empirique.

Il semble toutefois que ces derniers n’auront plus à utiliser de radiotélescopes et autres appareils cosmiques pour étudier les trous noirs… Des chercheurs de l’École polytechnique fédérale de Zurich et de l’Université de Miami affirment en effet qu’il y a des trous noirs parmi nous, sur Terre, ou du moins des maelstroms gigantesques dans l’océan Pacifique qui ont exactement les mêmes comportements que les trous noirs.

Suite

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Mise à jour sylv1 pour investigation océanographique et oanis, le : 25/09/2013 à : 11h45.

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missiles , OVNIS, autre? ( vidéo)

illustration : Le Liverpool en exercice de tir missile anti-aérien Sea Dart au large de l'Ecosse, fin mars (crédit : Royal Navy)

illustration :Le Liverpool en exercice de tir missile anti-aérien Sea Dart au large de l’Ecosse, fin mars (crédit : Royal Navy)

 

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Note adm:

Mardi 24 Septembre 2013 à : 22h15.

« Cette vidéo montre  de la fumée émanant d’un bateau puis des lueurs , l’interprétation pourrait ressembler à une manoeuvre militaire ou une action genre échange de tir de roquettes ou lancement de missiles, certains y voient déjà des O.V.N.I S …Toujours est-il que ceci est assez spectaculaire. »

« texte accompagnant  la vidéo « : traduction ERA pour investigation océanographique et oanis.

oanis

« Observation d’OVNIS Septembre 2013 enregistrée en Californie depuis la plage.On aperçoit quelques O.V.N.I. survolant  le navire dont semble s’échapper une grosse quantité de fumée. Quoi qu’il en soit , cette observation est filmée  durant un incendie sur le bateau et ce n’est pas clair. Au premier abord en visionnant cet enregistrement nous avons pensé que ces O.V.N.I, s pouvaient être des flares militaires lâchés depuis un avion en mer, mais les flares militaires ne montent pas ,il descendent tout droit. Donc nous avons décidés de publier cette intéressante observation ici.« 

Vidéo youtube

Si cette vidéo ne fonctionne pas cliquez ici

« La photo ci-dessus sert d’exemple et n’ a rien à voir avec la vidéo « 

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Mise à jour investigation océanographique et oanis , le 24/09/2013 à : 22h15.

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Publié 24 septembre 2013 par Sylv1 dans time laps / vidéos

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Des sismologues creusent la croûte terrestre au Japon

© thinkstock.

© thinkstock.

Article source:7sur7.be

Une équipe de sismologues a entamé vendredi une nouvelle mission de quatre mois pour creuser la croûte terrestre au large du Japon, afin de déterminer l’origine des tremblements de terre. Ces scientifiques ont appareillé à bord du Chikyu (le « Terre »), un navire de quelque 57.000 tonnes équipé d’une tour de forage de 121 mètres de haut capable de creuser jusqu’à 7.000 mètres sous le fond de la mer.

Parti du port de Shimizu (centre du Japon), ce bateau va les emmener à 80 km de la côte où l’équipe va reprendre un travail de forage entamé en 2007 et conduit régulièrement depuis sous l’océan Pacifique. Les chercheurs vont creuser vers la faille Nankai (« la faille de la mer du sud »), là où la plaque de la mer des Philippines glisse sous la plaque eurasienne.

L’intense activité géologique de cette zone pourrait entraîner à plus ou moins long terme un séisme potentiellement dévastateur, beaucoup plus puissant que celui de magnitude 9 du 11 mars 2011 intervenu à un millier de kilomètres au nord-est de cette région et qui avait entraîné un tsunami géant. Le gouvernement japonais a dévoilé l’an passé un scénario catastrophe, selon lequel de méga-secousses au niveau de la faille Nankai doublées d’un tsunami pourrait tuer plus de 320.000 personnes au Japon.

C’est pour en savoir un peu plus sur les facteurs déclencheurs de ces mouvements que les scientifiques veulent creuser jusqu’à 3.600 mètres sous le fond de l’océan lors de cette mission. Ce travail doit préparer une nouvelle mission de forage l’an prochain au même endroit, au cours de laquelle ils espèrent sonder jusqu’à 5.200 mètres, là où les plaques se frottent.

« Ce serait la première fois qu’un forage atteindrait directement une zone sismique, là où une énergie considérable peut être générée, provoquant des mouvements de la croûte terrestre le long des failles en entraînant des tsunami », a expliqué Tamano Omata, chercheur à l’Agence japonaise des sciences et technologies marines et terrestres.

Les scientifiques veulent placer des capteurs dans la croûte terrestre, qui seront reliés à un système d’analyse situé sur la terre ferme. « Nous voulons pouvoir étudier comment la croûte terrestre bouge dans les instants qui précèdent les tremblements de terre« , de façon à mieux prévoir de futurs séismes, a ajouté M. Omata. Situé à la jonction de quatre plaques tectoniques, le Japon subit environ 20% des séismes les plus puissants enregistrés chaque année sur la planète.

Source

bamboo

yin et yang« La diversité est une richesse, l’art un moyen d’expression »

Mise  à jour Japon Passion de Sylv1 , le : 22/09/2013 à : 12h50.

BANNIeRE-JAPON-PASSION

viaDes sismologues creusent la croûte terrestre au Japon.

 

OANI en Californie 18 mars 2013

credit: KEN PFEIFER WORLD UFO PHOTOS WWW.WORLDUFOPHOTOSANDNEWS.ORG WWW.WORLDUFOPHOTOS.ORG WWW.UFOCASEBOOK.COM

Crédit : KEN PFEIFER WORLD UFO PHOTOS AND NEWS
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Traduction Era pour Investigation Océanographique et OANIS

 

Alors que je rentrais chez moi en voiture aux environs de 21:15 le 18 mars 2013 je me dirigeais vers le sud sur l’autoroute de la côte pacifique ( Pacific Coast Highway ). Je me suis arrêtée à un rond point  à Latigo Canyon pour tourner à gauche et j’ai du attendre en raison du traffic. Pendant que j’attendais quelque chose a attiré mon attention sur la plage. J’ai cru voir un bateau en feu. J’ai alors pu tourner. Je me suis garé dès que possible et j’ai attrapé mon appareil photo, fermé la voiture. j’allais appeler le 911 pour signaler un incendie , mais j’ai alors réalisé que ce n’était pas un bateau. J’ai alors continué d’observer ces orbes ronds et lumineux sortir de l’eau, les deux premiers sont montés approximativement à 30 mètres  (100 pieds)  dans les airs puis ont tourné et sont passés directement  au dessus de moi et ont continué vers les montagnes. Les sept qui restaient, une fois arrivés à la même altitude, se sont dirigés au nord tout droit vers la côte. J’étais  dans un tel état ​​de choc,  qu’il ne m’est pas venu à l’idée de prendre des photos  jusqu’à ce que les deux premiers aient disparu. J’étais très effrayé. J’ai alors essayé de les filmer, mais ma caméra n’arrêtait pas de s’éteindre. J’ai beaucoup de vidéos de moins d’une minute et quelques images fixes.   Il semblait qu’ils avaient changé ou s’étaient  transformés en un gros orbe lumineux en changeant de couleur. Comme j’étais garé j’ai commencé à voir d’autres automobilistes se garer et sauter hors de leur voiture pour enregistrer cet événement sur leurs téléphones portables.

Les deux qui étaient passés au dessus de ma tête semblaient être orbes ronds avec une substance  liquide qui ressemblait à du plasma qui tournait en son sein? C’est difficile à expliquer puisque je n’ai jamais vu quelque chose de semblable. J’avoue que j’ai commencé à paniquer quand je me suis rendu compte qu’ils venaient tout droit vers moi. Puis lorsque j’ai réalisé que ce n’étaient pas des « vaisseaux spatiaux » je me suis senti plus calme.

Je n’ai aucune idée de ce dont il s’agissait et je serais ravi que vos experts jettent un coup d’oeil à mes films. J’ai été témoin de quelque chose que je ne peux pas expliquer, et ça me rend fou. Merci à vous pour cet endroit où signaler ces observations. Il m’a fallu un certain temps pour vous trouver, mais je suis heureux d’en avoir  parlé à  quelqu’un enfin.

REMARQUE : L’image ci-dessus est une Illustration.

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Remerciements à  WWW.UFOCASEBOOK.COM

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Mise à jour investigation océanographique et oanis, le : 21/09/2013 à : 13h40

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Publié 21 septembre 2013 par Sylv1 dans OANIS/OSNiS/USOS/Ufo/OVNI( s), Témoignages

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Les Sonars

Crédit image:  sousmarin.chez.com

Crédit image:sousmarin.chez.com

 

Article source:  sousmarin.chez.com/

« Dit Papa, c’est quoi un sonar ? »

Excellente question… je vais essayé de donner une excellente réponse.

Définition :

Sonar : acronyme anglais (SOund Navigation And Ranging), désignant un système de détection fondé sur la réflexion des ondes sonores en milieu marin. Ce système est analogue au radar, qui est fondé sur la réflexion des ondes radio en milieu aérien. (Encyclopédie Larousse )

Plus simplement, un système sonar émet généralement des impulsions ultrasonores grâce à un appareil situé sur ou dans la coque et reçoit les ondes réfléchies par les obstacles à l’aide d’un capteur sensible.

Le sonar s’utilise de deux façons bien distinctes, activement ou passivement… La différence ?

Sonar actif:

la mesure de l’azimut (encore appelé relèvement) et de la distance d’un contact peut se faire en émettant dans l’eau une impulsion sonore puis écoutant l’écho de cette impulsion réfléchie par le contact. Le temps entre l’émission de l’impulsion et le retour de l’écho donne la distance du contact, puisque la vitesse du son dans l’eau est connue. La direction d’où vient l’écho donne l’azimut du contact. Le sonar actif n’est jamais utilisé par les sous-marins car il trahit leur présence et leur position.

Sonar passif:

mode normal de fonctionnement des sonars d’un sous-marin. Un sonar passif ne fait qu’écouter et n’émet rien dans l’eau. L’emploi d’un sonar passif rend plus difficile la détermination de la solution mais en revanche il est parfaitement discret. Le sous-marin en détectant un autre, grâce au sonar en mode passif, est obligé de procéder à des phases d’écoute à différentes profondeurs et à des points différents ( généralement 3 ) pour pouvoir localiser exactement le contact sous-marin ‘ennemi’. On appelle cela une ‘triangulation’.

Les sonars à bord d’un sous-marin.

Sonar sphérique :

C’est le sonar principal. Il se trouve dans la coque à l’extrémité avant du sous-marin. Sa forme sphérique permet de couvrir une zone de 360° aussi bien verticalement qu’horizontalement. La seule zone d’ombre’ est l’arrière du sous-marin.

Sonar de flanc:

l’un des assemblages d’hydrophones qui font partie du système sonar du sous-marin, montés sur la coque extérieure, environ au premier tiers avant du bâtiment. Ce sonar de flanc est utilisé essentiellement en soutien ou renfort du sonar sphérique, plus performant car moins bruité.

L’antenne linéaire remorquée ou Nouille :

Comme nous l’avons vu plus haut les sonars sont basés sur le son ( je sais Lapalisse n’aurait pas dit mieux ). Et là les sous-marins ont un énorme problème :Le Baffle. Pour éviter cela le système le plus avancé actuellement est un long câble remorqué, de 300 mètres de long et de 25 cm de diamètre, appelé nouille, auquel sont attachés des hydrophones (microphones sous-marins). Quand il est au large, le sous-marin déploie ce câble, qui lui permet alors d’écouter derrière lui et de découvrir d’éventuels sous-marins ennemis qui se cacheraient dans son baffle.

Les Oreilles d’or :

Tout cet appareillage ne serais rien sans ces hommes ( les sonars ) surnommés les oreilles d’or. Pourquoi « Oreilles d’or » ? Parce que contrairement à ce que l’on croit le monde du silence porte très mal son nom. Ces hommes entendent en permanence le son des moteurs de leur propre bâtiments, de ceux des bâtiments « ennemis », des krills, des baleines et des dauphins et que sais je d’autre. Dans tout ce brouhaha, ils sont non seulement capable de filtrer les sons qui les intéresse, mais aussi de les analyser très précisément. Ex : Un chalutier avec un moteur deux temps, deux hélices de quatre pâles chacune.. Pas mal non ? Un petit jeu ?

Qui peut me dire ce que c’est que ça :

Local sonar du SSN 712 Atlanta. Crédit image: sousmarin.chez.com

Local sonar du SSN 712 Atlanta.
Crédit image: sousmarin.chez.com

Le Monde du silence

geyser

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Mise à jour investigation océanographique et oanis, le : 15/09/2013 à : 17h25.

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Google a fumé?

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Note sylv1 adm : 

Vendredi 13 Septepmbre 2013 à 15h15.

ça sert!

« Je regardais sur google le référencement de notre site des oanis en tapant document oanis surprise,lol!

 En première ligne , regardez par vous même: ceci étant, je n’ai rien contre les sangliers et les fans de 10 ans de chasse ,sincèrement mais dites moi ou est le rapport avec notre sujet OVNI/oani….

  1. OVNIS (AVNC) OANI – Chasseur de sanglier.com

    Non mais  a..o  q…i ! « 

    « Avec un peu de recherche en descendant avec la souris le webmaster mélange les genres , chasseur de sangliers .com puis ensuite inclure des posts qui n’ont rien à voir , bien si celà attire les chasseurs….,  et les pêcheurs aussi va savoir! »

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    Mise  à jour Sylv1 investigation océanogarphique et oanis, le : 13/09/2013 à : 15h15.

Publié 13 septembre 2013 par Sylv1 dans Journal de Bord

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Nouveau fossile découvert en Jordanie

Il y a le requin-lézard – un squale dont la tête et la forme très allongée évoquent celles de ces petits reptiles – et voici désormais l’inverse, le lézard-requin. Si le premier existe encore, le second, lui, a disparu de la surface de la Terre lors de l’extinction qui a aussi sonné le glas de la plupart des dinosaures il y a 66 millions d’années. Ce lézard de la fin du crétacé faisait partie de la famille assez peu connue des mosasaures, des reptiles marins dotés d’une quantité non négligeable de vertèbres et dont les plus grands représentants flirtaient avec les 18 mètres. Les chercheurs considèrent qu’avant leur brutale disparition, les mosasaures constituaient un groupe de redoutables prédateurs, dotés de mâchoires puissantes.

Pourtant, dans le cas qui fait aujourd’hui l’actualité, ce n’est pas la tête qui intéresse les chercheurs, mais la queue. C’est un fossile dont le nom de catalogue est ERMNH HFV 197. Il a été découvert en Jordanie en 2009 et, au départ de son histoire, il n’a guère fait parler de lui. Ce n’est qu’en décembre 2011 que le paléontologue suédois Johan Lindgren (université de Lund), en y regardant de plus près, s’aperçoit qu’en plus des os la roche a exceptionnellement conservé, sous la forme d’un film blanchâtre, la trace de tissus mous, de chairs, au niveau de la queue. Comme il l’explique avec deux collègues jordanien et américain dans une étude publiée ce mardi 10 septembre dans Nature Communications, ces traces dressent des mosasaures un portrait différent de celui qu’on avait jusqu’à présent.

L’image classique du mosasaure, c’est une tête de lézard sur un corps d’anguille, les quatre pattes du reptile s’étant transformées en ailerons permettant de diriger ce grand prédateur dans ses pérégrinations aquatiques. Qui dit corps d’anguille dit une longue queue à bout plat, une allure serpentine et une locomotion avec d’amples mouvements ondulatoires de tout le corps. Voici une vue d’artiste montrant cette reconstitution :

Ce que l’on découvre sur ERMNH HFV 197, jeune prognathodon d’environ 1,5 mètre encore loin d’avoir atteint sa taille adulte, ce que dessinent ces tissus mous miraculeusement préservés, c’est une queue non pas en spatule mais ressemblant à s’y méprendre à une queue de requin… montée à l’envers. En général, chez les requins, le lobe le plus grand est celui du haut (c’est là que s’achève la colonne vertébrale). Ici, comme on peut le voir ci-dessous et sur l’image composite qui ouvre ce billet, c’est l’inverse :

Nouveau fossile découvert en Jordanie.