INVESTIGATION OCEANOGRAPHIQUE ET OANIS Nos questions Ufologiques nous orientent vers le cosmos, cependant certaines réponses pourraient venir des Abysses
Date : 23/11/1963 18:00
Rapporté : 21/11/1997 10:38
Posté: 2/6/1998
Lieu : USS Kearsarge (en mer, au large du Japon),
Forme : Chevron
Durée : 5 minutes
Résumé : J’ai observé 5 lumières en forme de « V » inversé s’élever à l’horizon, en vol stationnaire pendant quelques minutes avant de replonger de nouveau au dessous de l’horizon.
Nous étions en mer retournant vers les USA en provenance du Japon. Les lumières étaient semblables aux lumières de Phoenix en « V ». Moi et mon ami M. B. nous marchions sur le pont d’envol, je ne me souviens plus pourquoi. C’était le crépuscule mais il ne faisait pas encore noir.
Nous avons d’abord vu une lumière brillante sur l’horizon directement derrière le navire. Elle s’est élevée et puis il y en eut 3 qui ont continué à s élever à cinq lumières. Elles sont restées là un moment sans bouger.
J’ai dit à mon ami que je devrais aller chercher mon appareil photo mais il dit que les lumières seraient parties avant. Peu de temps après les lumières descendirent sous l’horizon. Nous sommes allés au CIC (centre d’information de combat) et avons demandé à l’opérateur radar s’il y avait quoi que ce soit derrière nous et il dit non. Nous n’avons jamais dit pourquoi nous avions demandé ou dit quoi que ce soit à propos de ce que nous avions vu.
Je ne me souviens plus si nous en avons jamais parlé après ça parce que M. dit que personne ne nous croirait de toute façon et j’étais d’accord. Jusqu’à ce que j’entende parler des lumières de Phoenix le 13-3-1997 je n’ai pas mentionné ceci à beaucoup de personnes. Quand à la date où ceci s’est passé je pense que c’était 3 jours après le Japon et le navire voyageait à 30 noeuds environ. C’était une nuit chaude que je me souvienne. Je ne me rappelle pas qu’elles clignotaient mais je me souviens qu’elles étaient blanches.
France – Marine Nationale Française. Sous-marin nucléaire d’attaque « Le Saphir », en manoeuvres d’entraînement. Exercices d’alerte. http://www.lefigaro.fr/s
Nous vous proposons cette fois, un documentaire ludique de NRJ 12 concernant un métier souvent masqué.
Il s’agit des sous-mariniers de la marine nationale française, qui ont une vie particulière.
Ce métier de la mer est spécial à exercer pour les équipages et nous nous rendons ainsi compte que ce genre de filière doit être avant tout une vocation. Ensemble larguons les amarres.
Pendant près d’un an, une équipe de télévision a partagé le quotidien d’un équipage de sous-mariniers français.
De la base maritime de Toulon où ils s’entraînent jusqu’à leur mission quelque part dans l’Océan Atlantique, le réalisateur et grand reporter Jean-Paul Ney – accompagné de Yves Azéroual et de l’ingénieur du son Vincent Rouffiac – ont suivi sur terre et en mission, les hommes du Saphir, un des 6 sous-marins nucléaires d’attaque à propulsion nucléaire. Les SNA sont destinés à des missions de protection et de projection de puissance. L’équipe a suivi Salim, Michel et Jérémie, de leur préparation à la plongée jusqu’à la mission en mer…Les portes leur ont été ouvertes pour capter ces instants de vie rares.
Commencé en novembre 2010, le tournage s’est étalé sur plusieurs mois, et deux événements politiques majeurs ont reporté les plongées. » Nous avons du faire face à l’actualité, il y a eu la Côte d’Ivoire et les révolutions arabes, au final nous nous sommes imposés sur ces préparations aux missions et en pleine mer, au coeur même de l’actualité, » précise le producteur David Pierre-Bloch.
Les deux réalisateurs et les équipes étaient quasiment sur le pied de guerre, en alerte, 24h sur 24, le matériel prêt à tourner, en attente du coup de fil de l’État-major de la Marine nationale. Jusqu’au jour où… ils ont pu filmer en eaux profondes, au coeur d’un sous-marin nucléaire d’attaque.
Article de: Jean-Yves GAUCHET http://www.effervesciences.com/
Depuis plus d’ un siècle, on présume que la vie est apparue dans un milieu liquide, il y a quatre milliards d’ années. Une eau sans doute, salée, soufrée, brûlante. Puis des terres ont émergé, de l’ eau douce s’ y est déposée, des écosystèmes très divers se sont créés.
Mais au tout début, quel était précisément le milieu de nos origines ? Le physiologisteRené Quinton , brillant esprit du début du siècle, a avancé des théories qui ont gardé toute leur valeur, tant au plan de l’ Evolution qu’ au plan thérapeutique.
Dans la « soupe primitive » des océans de notre terre, lorsque les premiers acides aminés, assemblés sur place ou apportés par des astres ou des comètes, ont réussi à se protéger à l’ abri d’ une membrane biotique, la vie terrestre commençait son élan.
Dès lors se développèrent pendant deux milliards d’ années des micro-organismes sans noyau, les procaryotes, qui occupèrent tous les écosystèmes possibles sur notre Terre encore jeune et que nous découvrons maintenant émerveillés, à travers les « bactéries de l’ extrême« .
Par assemblages successifs et collaborations diverses entre eux, ces procaryotes se sont modifiés pour créer un nouveau type de cellules plus complètes, plus autonomes : les eucaryotes, possédant un noyau et des chromosomes à ADN, des mitochondries riches en enzymes respiratoires.
Là encore, des co-évolutions ont permis la création d’ organismes vivant en symbiose, comme les lichens (algue + champignon), et les premiers êtres pluricellulaires végétaux (nostocs) ou animaux (coelentérés).
Ces « animaux » primitifs apportent une innovation très importante: de même que « l’ invention » des membranes permit à des molécules de s’ abriter dans le milieu intérieur intra-cellulaire, les coelentérés développent deux tissus épithéliaux (ectoderme protecteur et endoderme digestif) qui enserrent un milieu intérieur (liquide coelomique) nourrissier et vital, qui correspond grosso-modo au liquide marin extérieur, mais dont l’ organisme devra organiser l’ invariance malgré les changements des conditions extérieures:la fixité du milieu intérieur est la condition d’ une vie libre et indépendante.
C’ est alors que se met en route ( il y a cinq cents millions d’ années) un développement extraordinaire, un foisonnement d’ espèces nouvelles sur lesquelles on ne sait pas grand choses, qu’ on a nommé « explosion cambrienne« .
Soudain apparaissent des « monstres » aux formes diverses, avec parfois cinq yeux, une trompe frontale, une mâchoire circulaire, des plaques d’ écailles ou d’ épines. Jamais la Nature n’ a eu autant d’ imagination.
Quelques catastrophes plus tard (comètes, astéroïdes, volcanisme…), ne survivent que des animaux qui nous sont plus familiers: les invertébrés, vaste fourre-tout dont les représentants ont d’ emblée trouvé des solutions de survie très efficaces, et qui ont peu évolué jusqu’ à nos jours, et les vertébrés qui à partir des poissons ont donné lieu aux batraciens, aux protomammifères, aux reptiles, aux dinosaures et aux oiseaux…
Comment expliquer cette capacité soudaine, entre deux catastrophes où périssent 95 % des espèces, des organismes à muter et à évoluer pour acquérir très vite des caractères nouveaux et favorables ?
La théorie darwinienne du gradualisme (des dizaines de mutations successives, sanctionnées en permanence par la sélection naturelle), ne peut expliquer des évolutions aussi brutales.
On a récemment mis en avant l’ importance des protéines de stress et en particulier l’ HSP 90, une protéine dont le rôle est de protéger ( d’ où le nom de « protéine chaperon « ) les autres protéines de la cellule, en particulier les protéines en formation, donc avec plus d’ acuité au cours de l’ embryogénèse. Et l’ on s’ est aperçu qu’ une mutation du seul gène de l’ HSP 90, en dénaturant cette protection des protéines en formation, pouvait permettre d’ un seul coup des dizaines de modifications structurelles sur l’ embryon, pour obtenir en une génération un organisme, entièrement nouveau.
Et l’ on arrive à un nouveau paradigme révolutionnaire : la rétroaction de l’ environnement ( chaleur, UV, acidité…) pour faire évoluer les espèces s’ exprimerait, non pas sur le patrimoine génétique, mais sur son expression.
Une seule mutation de HSP 90 (ou de toute autre protéine de stress) peut entraîner des modifications de structure de dizaines d’ enzymes, donc des centaines de restructurations tant morphologiques que physiologiques.
En un mot, la génétique, dans certaines conditions, laisse la place à l’ action du milieu.
Cette notion est fondamentale, archi-importante. En effet, laissons Lyssenko au placard, mais ouvrons les yeux : toute cette néoscience qui veut imposer la thérapie gènique ou le transgénique, donc la modification des espèces ou des individus par l’ action des gènes, peut se trouver bientôt le bec dans l’ eau : oui, on peut agir sur l’ élaboration des protéines sans utiliser la quincaillerie gènique !
Mais revenons à nos protéines de stress : leur action est maximale lorsque la température augmente, mais dans la limite de la viabilité de la cellule qui l’ héberge.
Dans les organismes vivants, on sait que la température létale est de l’ ordre de 43°, qu’ elle ait pour origine une forte fièvre (réaction continue due à des cytokines et des prostaglandines) ou des conditions extérieures éprouvantes. Retenons bien ce chiffre de 43°. C’ est le chiffre annoncé en 1904 pour définir les conditions d’ apparition de la vie dans le berceau marin, par René Quinton. Au cours d’ une aventure scientifique et médicale peu connue (ou tout au moins oubliée), que nous allons détailler.
René Quinton est né en 1866 au sein d’ une famille aisée et cultivée. Son père, médecin dans la bourgade de Chaumes en Brie, le pousse à des études scientifiques.
Mais en ces années de « Belle Epoque « , avec pour maître un Flaubert ruisselant de talent et de savoir, René Quinton penche pour une activité littéraire.
Et de fait, pendant plusieurs années, il écrit de nombreux textes, pièces ou romans, dont aucun n’ est édité. Quinton se cherche. Il n’ a pas encore trouvé l’ exutoire à la somme des connaissances qu’ il a accumulées, dans la tradition des « honnêtes hommes » du XVIIème, ou des encyclopédistes du XVIIIème siècle…
Et puis, comme bien souvent, un évènement totalement imprévu, un fait du hasard, comme la pomme de Newton ou la marmite de Papin, fera basculer Quinton dans une aventure scientifique passionnante.
Tout est parti d’ une vipère
En 1895, au cours d’ un séjour dans la propriété familiale de Bourgogne, Quinton se voit remettre par un paysan une vipère engourdie par le froid, et qui peu à peu recouvre son activité grâce à la chaleur du salon.
Pour Quinton, l’ observation de ce phénomène constitue une révélation: ce n’ est pas logique que la Nature ait créé des organismes pour dormir. Si la vipère hiberne à la saison froide, c’ est que son organisme ne peut pas réagir à une baisse de température.
Cela signifie également que l’ apparition sur cette terre des reptiles a eu lieu dans un climat chaud constant.
Renseignement pris, la paléontologie corrobore cette intuition, les reptiles sont apparus à l’ époque primaire, la température du globe étant élevée et constante, les saisons n’ existant pas.
Et Quinton imagine alors une épopée de la Terre, depuis les premiers organismes jusqu’ à l’ Homme, et il en écrit la synthèse dans un mémoire qu’ il dépose à l’ Institut, sous le titre » les deux pôles foyers d’ origine : origine australe de l’ Homme. »
En quelques feuillets, Quinton détaille sa vision de l’ aventure du Vivant sur notre planète.
La Terre, primitivement boule en fusion, se refroidit peu à peu au niveau des pôles, et cette température qui s’ abaisse graduellement aux deux extrémités de la sphère, met en place les conditions biotiques, celle où la vie peut s’ épanouir.
Pour Quinton, la vie tourne autour d’ un chiffre: 43°.
Intuition pure ou démarche raisonnée ? Nous verrons qu’ il n’ était sûrement pas loin du vrai.
Revenons à nos reptiles: dans la vision de Quinton, la zone tempérée et biotique comporte deux couronnes qui se rapprochent graduellement de l’ équateur, alors qu’ en arrière, déjà les pôles se refroidissent.
Dans cette zone, les processus vitaux se développent avec une force qu’ on ne verra plus par la suite : selon la loi de Van T’ hoff, les réactions biologiques croissent très vite avec la température, jusqu’ à une limite vitale qui est la dénaturation des protéines.
Ainsi, à 41°, les réactions sont une fois et demi plus actives qu’ à 37° ( d’ où l’ intérêt physiologique et thérapeutique de la fièvre).
La limite vitale dépend beaucoup du degré d’ hydratation du milieu. En atmosphère sèche, on peut prendre un « coup de chaleur » mortel à 35°, alors qu’ en atmosphère saturée, on survit jusque vers 43° ! Et à partir de 40°, on commence à voir se dénaturer nos fameuses protéines de choc, ce qui laisse la voie libre à une frénésie de modification des protéines de tous organismes, donc un grand coup d’ accélérateur dans l’ évolution.
Dans le cadre de la progression insensible de ces deux couronnes biotiques vers l’ équateur, que deviennent les organismes lorsqu’ ils sont rejoints par le froid qui, en arrière, s’ installe sur les pôles ? Selon Quinton, la vitalité des être vivants commence à diminuer, avec la baisse de leur température intérieure, c’ est ce que l’ on va observer chez les batraciens, chez les reptiles, chez les premiers mammifères.
Pour les dinosaures, on ignore tout, mais l’ Evolution crée chez certains organismes ( les mammifères et les oiseaux) une capacité nouvelle: l’ homéothermie, ou capacité de créer de la chaleur, de maintenir la température des tissus au dessus de celle du milieu ambiant.
Or, les mammifères comme les oiseaux, n’ apparaissent sur la planète qu’ après les reptiles et les batraciens.
Quinton pose donc l’ hypothèse que la température est un des grands moteurs de l’ Evolution, avec pour critère fondamental la vitalité cellulaire et donc la consommation d’ oxygène.
Il cherche alors à étayer cette hypothèse, et se lance dans de nouvelles études en zoologie, afin de vérifier si la température basale des animaux vient corroborer sa théorie.
Mais alors comment situer les primates, dont l’ Homme, leur chef de file, en retrait dans l’ Evolution par rapport aux oiseaux ?
De fait, les primates sont arrivés sur Terre avant les carnivores, et avant les ongulés, et ceci au début de l’ ère secondaire, alors que les premiers oiseaux apparaissent seulement au crétacé, c’ est à dire en fin d’ ère secondaire. Il s’ en faut simplement de 100 millions d’ années !
Parallèlement Quinton doit prouver qu’ une température basale élevée, est une qualité vitale qui donne en quelque sorte une « plus value » à l’ organisme.
Aussi refait-il les expériences de Jolyet, au cours desquelles des lapins ( température physiologique 39°) meurent par inoculation de germes du charbon, sauf si on les maintient en étuve à 42 ou 43° !
Au même moment, de nombreux médecins préconisent le traitement des maladies vénériennes par la « fièvre curatrice » à partir de bains chauds, ou plus carrément ( malariathérapie) par inoculation de plasmodies aux malades, et par « réglage » de la fièvre par l’ administration de quinine.
Avec de 25 à 50% de réussite, sans antibiotiques qui n’ arriveront que 50 ans plus tard !
Ainsi, Quinton sépare bien les espèces en deux catégories:
– les êtres physiologiquement faibles, qui ne savent pas réagir aux variations thermiques.
– les autres : mammifères supérieurs, dont l’ Homme qui a su conforter une capacité homéothermique moyenne… par l’ intelligence de savoir se chauffer et se vêtir, etles oiseaux, selon Quinton, les êtres les plus évolués…
Et il résume cette certitude dans un principe, la loi de constance thermique: la vie est apparue sur Terre lorsque les conditions thermiques ont atteint 43°.
La plupart des espèces ont perdu la capacité de conserver cette température basale, idéale pour la vie : ces espèces sont en voie de dégénérescence. Quelques unes ont conservé et façonné par l’ Evolution une capacité supérieure, proportionnelle à leur température : ce sont les êtres les plus évolués.
Mais Quinton ne peut s’ en arrêter là : en effet, si les êtres les plus évolués ont réussi à garder au sein d’ eux-mêmes les conditions thermiques du début de la vie, il est logique de penser que les mêmes organismes en auront également conservé les caractéristiques chimiques.
C’ est à dire qu’ en étudiant les constantes biologiques des différents organismes, on doit pouvoir cerner la composition chimique du milieu originel.
Et sur ce sujet Quinton tombe à pic, puisqu’ il peut immédiatement puiser dans les conclusions du grand Claude Bernard.
Celui-ci, dès 1865 dans « l’ Introduction à la médecine expérimentale« , met en avant l’ importance du Milieu Intérieur: les cellules de l’ organisme qui forment des sociétés que nous appelons tissus ou organes, sont reliées entre elles par le liquide qui les entoure, le milieu intérieur, et dont l’ intégrité est assurée par des actions régulatrices constituant l’ homéostasie. La fixité de ce milieu intérieur est la condition d’ une vie libre et indépendante.
Mais si Claude Bernard a bien mis l’ accent sur la fixité (température, composition chimique volémie) du milieu intérieur, il n’ a rien envisagé concernant l’ apparition de cette fixité. Et ces conditions d’ apparition, c’ est justement l’ idée fixe de Quinton.
Celui-ci va alors enrichir son hypothèse première, en décrivant ainsi l’ apparition de la vie: dans les océans de l’ époque précambrienne, dans l’ eau de mer à 43°, les cellules jusque là individuelles s’ organisent pour former des êtres pluricellulaires. Et les cellules enferment entre elles un liquide intérieur qui restera fixe dans sa composition et sa température: l’ eau de mer à 43°.
Et si la loi de constance thermique est valable, on peut lui adjoindre une seconde loi parallèle, la loi de constance marine, formulée ainsi :
« la vie animale apparue à l’ état de cellule dans la mer, tend à maintenir pour son haut fonctionnement cellulaire, à travers la série zoologique, les cellules constitutives des organismes dans le milieu marin des origines« .
Ce n’ est pas le tout de l’ affirmer, il va falloir le démontrer…
Quinton se fixe alors un programme expérimental, que de nos jours on trouverait osé: en quelques semaines, Quinton doit prouver :
a) que l’ eau de mer n’ est pas toxique,
b) qu’ elle peut remplacer l’ intégralité du milieu intérieur,
c) que les cellules les plus fragiles de l’ organisme, les cellules blanches du sang, y survivent facilement,
d) que sa formulation va bien au delà du sérum physiologique salé, que son utilisation est bien plus judicieuse,
e) et enfin que l’ eau de mer constitue un agent thérapeutique majeur, dont il s’ agit de déterminer les limites d’ utilisation.
Alors Quinton se met en piste, et là encore, il va faire un parcours sans faute.
Tout d’ abord une précision: si l’ eau de mer est concentrée à environ 35g de sels par litre, l’ organisme et en particulier le sang, en comportent nettement moins avec 20g pour les (ancêtres) poissons cartilagineux, 10g pour les poissons osseux, 7 à 8g pour les mammifères et les oiseaux.
Quinton ramène donc à l’ isotonie l’ eau de mer qu’ il utilise, par adjonction d’ eau de source filtrée ( diverses expériences avec de l’ eau distillée montreront plus tard que l’ eau de source, une eau « vivante » et énergisée, possède seule les qualités requises pour garder les capacités naturelles de l’ eau de mer). ..
.Avec bien sûr une idée derrière la tête : si le « milieu intérieur » des animaux évolués est à 8g/l de sels… c’ est que ce milieu marin originel présentait cette concentration, et que les mers se sont enrichies en sels depuis…
C’ est un chien, oppotunément appellé Sodium, qui sera le premier cobaye de ses expériences historiques : il pèse 10 kg, mais Quinton lui ponctionne 425 g de sang, qu’ il remplace aussitôt par une injection de 532 g d’ eau de mer isotonique.
Le choc est rude: fièvre, anémie… mais au quatrième jour, Sodium engloutit 400 g de viande ! Seconde expérience avec une perfusion ( attention aux âmes sensibles) de 10,4 litres d’ eau de mer en 12 heures ! Comme si, à un homme, on injectait 60 litres de serum). Le chien urine 9,4 litres, boite un peu… et reprend une activité normale.
Pour Quinton, la démonstration est suffisante: le plasma marin isotonique, grâce à sa richesse en éléments solubles vitaux ( Quinton avance la présence de 17 éléments minéraux, en proportions et en état d’ ionisation biotique) est LE liquide physiologique des êtres vivants. Peut-on en faire un liquide thérapeutique ?
Avec la même audace qui lui a réussi dans ses expériences sur les chiens, Quinton va montrer devant un corps médical ébahi que « son » eau de mer peut constituer un grand médicament.
Pour commencer, il va se faire introduire dans des services d’ hôpitaux parisiens où on lui « laisse » utiliser l’ eau de mer sur des moribonds.
Le premier est atteint de typhoïde, en plein coma terminal… on s’ attend au décès à tout instant.
Le second est un suicidaire qui a ingéré de l’ acide oxalique. Deux cas désespérés, deux succès thérapeutiques.
Les médecins, sceptiques mais curieux, ouvrent alors leurs portes à Quinton, d’ autant que celui-ci en 1904 publie un « pavé » de 500 pages où il expose sa théorie marine et ses applications thérapeutiques.
Il se développe alors un « courant quintoniste » très puissant et l’ eau de mer ( puisée alors au large d’ Arcachon, puis rendue isotonique avec de l’ eau de source) devient une thérapeutique admise et encouragée par de nombreux médecins.
Elle remplace peu à peu le sérum salé qui, selon le Dr Lecheze, interne à l’ hôpital St Joseph » est à l’ eau de mer ce que le bicarbonate de soude est à l’ eau de Vichy « .
Cette eau de mer a également une qualité paradoxale : elle n’ est pas stérile, elle contient des germes, mais ces germes ne sont jamais pathogènes.
Ainsi, le plasma isotonique est bactéricide pour les germes pathogènes et biotique pour les germes commensaux (en 2003, la législation sur les solutés injectables fait qu’ on ne peut utiliser en injection ce plasma, sauf s’ il est stérilisé par chauffage… même s’ il perd alors ses capacités biotiques… nous vivons une époque formidable !).
Mais l’ aventure de Quinton ne fait que commencer…
En cette période de natalité décroissante, alors qu’ on a l’ oeil sur la ligne bleue des Vosges, des épidémies de choléra infantile et de gastro-entérite des nouveaux nés emportent plus de 100 000 enfants chaque année.
Essentiellement de toxicose et de déshydratation, pour lesquelles le sérum salé utilisé n’ a pas d’ action suffisante.
Pour René Quinton, il faut prendre le problème à bras le corps: il propose la création de « dispensaires marins » où seraient gratuitement effectuées des injections d’ eau de mer ( environ 200 ml en sous-cutanée) aux enfants malades.
En 1907, le premier dispensaire, rue de l’ Arrivée est inauguré par un ministre et le directeur de la Santé Publique. C’ est un succès total, et un événement médiatique mondial.
En quelques mois, un second dispensaire ( capacité : 500 malades par jour) s’ ouvre à Paris, puis à Toulouse, puis à Lyon, puis dans une dizaine de villes, des services hospitaliers se reconvertissent. En Angleterre, aux Etats Unis, en Egypte, le procédé est également mis en pratique.
La célébrité de René Quinton est à son apogée. Malgré des détracteurs parfois maladroits ( « Quinton veut nous faire croire que l’ huître est le véritable ancêtre de l’ Homme » – Le Salut Public), parfois organisés ( La Société de Médecine décrète, à travers son Président le Dr Dagnat, que « cette méthode thérapeutique a été créée de toute pièce en dehors du corps médical, et que si le grand public s’ y intéresse, c’ est exclusivement dû aux articles de journaux n’ ayant aucun caractère scientifique, et à quelques réclames en faveur de dispensaires spéciaux créés pour les besoins de la cause « ).
René Quinton gère ses dispensaires avec bonheur et application… jusqu’ en juillet 1914, où, il participe à l’ effort de guerre, il perd pied avec son oeuvre.
Démobilisé en 1918, plusieurs fois blessé, il concentre son activité vers de nouveau horizons: le vol à voile et le calcul des profils idéaux pour les ailes et les fuselages.
Pendant qu’ il planche sur l’ aérodynamique, les dispensaires vont à vau-l’ eau.
D’ autant que la saignée ( 4 millions de morts, principalement de 18 à 22 ans) démographique se fait sentir, les naissances sont divisées pratiquement par deux…
Quand René Quinton meurt en 1925, son oeuvre est déjà pratiquement oubliée. Aucun professeur n’ enseigne sa méthode, les antiseptiques chimiques efficaces sont apparus…
De nos jours, plusieurs laboratoires proposent des plasmas marins, hypertoniques ou ramenés à l’ isotonie.
Avec des procédés divers et des qualités de produits différents. Mais toujours pour une utilisation orale, puisque ces produits pour garder leurs qualités biotiques, ne sont pas stérilisés. On les utilise donc en appoint, en particulier de cures diététiques, plus qu’ en tant que médicaments majeurs.
Pour conclusion, nous reprendrons les termes d’ un article paru en 1907 dans l’ Intransigeant : « Les travaux de Pasteur nous apportaient une conception de la maladie, ceux de René Quinton nous apportent une conception de la santé. Qu’ est ce qu’ un sérum de Pasteur ?
C’ est un sérum particulier à une maladie, contre cette maladie. Qu’ est-ce que l’ eau de mer ?
C’ est un sérum qui n’ attaque aucun microbe en particulier, mais qui donne à la cellule organique la puissance de lutter contre tous« .
Bibliographie
» Le Secret de nos origines » André Mahé – Editions le Courrier du Livre. 1990. » L’ Eau de Mer, Milieu Organique » René Quinton – Editions Encre. 1995. » L’ Excitabilité Neuro-musculaire Outil du généraliste » P. Delons – Editeur : Axiomes. Pour la Sciences – Avril 1998 . » L’ Origine des Oiseaux. Homéostasie et Grandes Fonctions » Jean Clos et Yves Muller – Editions : Nathan Université. La Recherche : Février 1999. N° Spécial : les Frontières du Vivant.
La dernière baleine bleue restante vient yeux dans les yeux avec son seul ennemi, l’humanité.
Le film a été réalisé par Rutger Hauer & Sil van der Woerd, qui se sentait une envie de porter l’attention sur la chasse à la baleine en cours. Si vous aimez les baleines et les océans comme nous le faisons, s’il vous plaît partager ce film!
Revivez les temps forts de la deuxième semaine de course, marquée par le passage du pot au noir et de l’équateur, ainsi que les abandons de Jérémie Beyou et Gutek.
Le Kappa est une célèbre créature du folklore légendaire japonais. De nombreux japonais estiment que le Kappa existe véritablement et serait à l’origine de nombreux méfaits. Ces créatures étranges, dont la taile varie d’une trentaine de centimètres à plus d’un mètre, ressemblent à des tortues humanoïdes pourvues d’un bec. Le sommet du crâne des Kappa est creux et contient un liquide dont ils tirent leurs pouvoirs. Il y a souvent des cheuveux autour de leur crâne. Leur peau peut être jeune, verte ou bleue. Le Kappa sent très mauvais.
Les Kappas vivent selons les légendes dans les lacs, rivières et étangs du Japon. Ils adorent par dessus tout les concombres et sont malgré leur côté prédateurs des créatures très polies qui vivraient plus d’un siècle. Leur politesse est leur faiblesse, car si on s’incline devant un Kappa, il en fera de même et le liquide au-dessus de son crâne…
Date de l’observation : 20/11/1993 15:00
Rapportée le : 30/10/2001 12:51:24 PM 12:51
Postée: le 20/11/2001
Lieu : Cercle Arctique (Russie),
Forme : Sphère
Nous avons été appelés par un bateau de pêche russe qui avait dans ses filets un objet étrange incrusté, qui faisait environ 4.5 mètres de diamètre. Les pauvres diables étaient terrifiés pensant qu’il s’agissait d’une mine, ils l’avaient dans leurs filets depuis 5 heures environ et bien sûr nous leur avons porté assistance leur assurant qu’il ne s’agissait pas d’une mine.
Bien entendu nous étions curieux de ce qu’était cet objet. Il était si facile de le déplacer pour sa taille, même dans les filets. Nous avions une paire de marteaux et avons commencé à buriner la croûte qui s’était formée à la surface de la sphère, il y avait 8 cm de croûte avant de toucher sa surface, c’était étrange, presque mou, puis sans avertissement cela s’est mis à briller à l’intérieur du trou de 10 cm que nous avions fait à sa surface et environ 20 secondes plus tard les moteurs des deux bateaux s’éteignirent presque en même temps, il y eut un moment de panique de quelques secondes, mais Bryan qui était avec moi dans les filets décida de couvrir avec son manteau le creux que nous avions fait dans l’objet et cela arrêta net le bruit qu’il faisait et les moteurs des deux bateaux se remirent en route quelques minutes plus tard.
On a scellé l’objet là où on avait enlevé la croûte et il fut remis à la mer, il fut étiqueté on ne sait pas ce que c’est, excepté que c’est ancien et pas fait par l’Homme et qu’il vaut probablement mieux le laisser seul.
REMARQUE DU NUFORC : Nous avons enquêté pour savoir s’il y avait un rapport officiel de cet évènement allégué fait par le témoin ou son collègue. En tant qu’ancien observateur scientifique à bord de navires de pêche soviétiques, je sais combien la paperasserie est générée dans ce milieu, et un observateur officiel aurait certainement enregistré l’évènement dans ses dossiers, une photo de l’objet aurait été prise. De toute façon nous allons attendre une réponse, et d’autres preuves, qui soutiennent l’affirmation ci-dessus. Franchement, nous allons devoir voir la preuve de celle-ci avant de croire à sa valeur nominale. PD))
Depuis une dizaine d’années, des scientifiques tentent de répertorier les espèces marines du monde entier. Cette vaste entreprise leur a permis d’estimer à deux tiers, le nombre d’organismes dans les mers encore à découvrir.
Près d’un million d’espèces vivent actuellement dans les mers, et deux tiers d’entre elles restent encore à découvrir. Cette estimation est tirée d’une nouvelle étude, tout juste parue dans la revue Current Biology. La publication suggère que les océans restent pour le moment un vaste territoire inexploré et ce manque de connaissances peut affecter sérieusement les initiatives de conservation marine. « Si vous voulez protéger l’océan, alors vous devez savoir ce que vous voulez protéger » indique àourAmazingPlanet, Ward Appeltans, membre de la Commission océanographique intergouvernementale de l’UNESCO.
Pour tenter de mettre en évidence la biodiversité qui peuplent les océans, Ward Appeltans a commencé à ériger en 1999 une liste des organismes peuplant les mers d’Europe. D’un commun accord, l’initiative a été étendue en 2007 pour englober l’ensemble des espèces marines du monde entier. Mais la tâche s’est avérée être une entreprise colossale. Plus de 250 experts internationaux ont été sollicités pour cataloguer l’ensemble des espèces connues.
La mise au point de l’inventaire a été ponctuée fréquemment par la découverte de nouveaux spécimens. Un problème de taille au regard du chemin particulièrement épineux par lequel les chercheurs doivent passer afin que ces espèces finissent par être reconnues. « Quand un enfant nait, vous devez aller à la mairie et enregistrer le nom du bébé, pour une nouvelle espèce, la seule chose à faire est de publier un article dans un journal officiel » explique Ward Appeltans. Il ajoute : « Pour cinq espèces répertoriées, seulement deux ont été décrites auparavant« .
Entre 700.000 et un million d’espèces dans les mers du globe
Pour surpasser cette difficulté, les chercheurs ont ainsi dû dupliquer le nom de nombreux organismes déjà existants. Jusqu’à présent, l’équipe a répertorié près de 226.000 espèces, excluant les bactéries marines. 65.000 autres sont actuellement en attente d’être décrites dans les musées et les collections. En utilisant une simulation par ordinateur, l’équipe en est arrivée à la conclusion que le nombre d’espèce vivant actuellement dans les mers du globe se situe entre 700.000 et un million. Parmi les organismes encore non identifiés, la plupart sont probablement des crustacés, des mollusques, des vers et des éponges de mer.
Du projet est née une nouvelle base de données. Baptisée Registre mondial des espèces marines (Worms), celle-ci a été conçue pour donner aux scientifiques un moyen universel de décrire les créatures sous-marines, et plus particulièrement celles en voie de disparition.
Revivez les temps forts de la première semaine, marquée par la très belle course de François Gabart et les abandons de Kito de Pavant, Marc Guillemot, Sam Davies et Louis Burton.