Archives de la catégorie ‘Faune et Flore

Créatures de la vie en mer profonde

Mer et Océan

Voir des créatures microscopiques qui bougent les parties du corps de près ainsi que des cellules qui se dupliquent, nos eaux ont des secrets à découvrir.

Il y a toujours la vie là où elle ne devrait jamais être. Ici, cette vie en haute mer ne peut être décrite comme étrangère. Profitez de cette expérience sous-marine éducative.

Les images étonnantes des calmars des grands fonds proviennent de l’Institut de recherche sur l’aquarium de la baie de Monterey (MBARI), où les chercheurs utilisent des véhicules télécommandés (ROV) pour observer et enregistrer les comportements des animaux d’eau profonde.

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Publié 20 juillet 2018 par Sylv1 dans Faune et Flore, océanographie

Le mystère des « cercles de fées » sous-marins enfin résolu !

Cet article du Vif.be nous est envoyé par Gaëtan Bovy président de l’association ufologique du REUB ASBL 

Crédit photo : LeVif.Be

Crédit photo : LeVif.Be

 

Les bombes de la Seconde Guerre mondiale, les fées et les extraterrestres n’y sont pour rien. Selon des biologistes, les mystérieux cercles aperçus en mer Baltique seraient causés par une substance toxique.

 

Ces cercles de zostères marines, dont certains mesurent jusqu’à 15 mètres de large, se rencontrent occasionnellement dans les eaux claires de la Baltique, au large des côtes de l’île danoise de Møn. Ce sont des touristes qui les ont photographiées pour la première fois en 2008, donnant lieu à toutes sortes de théories habituellement réservées aux crop circles.

Cependant, les biologistes Marianne Holmer, de l’Université du Sud du Danemark, et Jens Borum, de l’Université de Copenhague, affirment aujourd’hui que les cercles en question « n’ont rien à voir avec des cratères de bombes ou des traces d’atterrissage de vaisseaux extraterrestres, ni avec les fées, auxquelles on attribuait autrefois l’existence de cercles semblables sur la terre ferme ». Les « cercles de fées » ou « ronds de sorcière » visibles dans les pelouses en sont un exemple bien connu ».

Selon les deux biologistes, la formation des cercles sous-marins est due à la disposition rayonnante qu’adopte l’herbier de zostères en grandissant et à la vulnérabilité des plantes à certaines substances toxiques. Ils ont en effet détecté, dans la vase entourant les zostères, des taux importants de sulfure, une substance toxique qui se développe naturellement (ou non si des polluants agricoles pénètrent dans l’écosystème) dans les fonds marins riches en calcaire comme celui présent aux larges des côtes de l’île de Møn.

« Plutôt que d’être emportée par les courants, la vase reste piégée dans les feuilles des zostères, ce qui provoque une forte concentration de sulfure au sein de l’herbier », expliquent les biologistes.

Bien qu’elle ressemble à une algue, la zostère est en fait une plante à fleurs. Lorsqu’elle se développe, elle s’épanouit dans toutes les directions, créant un herbier circulaire. Les plantes adultes et saines semblent résister à la présence de sulfure mais ce n’est pas le cas des plantes plus anciennes au centre de l’herbier, qui elles, meurent, ajoutent les deux scientifiques.

« Le résultat donne une remarquable forme de cercle, dont seul le bord survit, comme c’est le cas pour les ‘cercles de fées’ dans les pelouses », continuent-ils.

Ces derniers sont dus à la présence d’un champignon qui s’étend vers l’extérieur, mais d’autres cercles mystérieux ont longtemps donné du fil à retordre aux scientifiques. C’est le cas des célèbres disques observés en Namibie, qui seraient en fin de compte dus à la présence de termites des sables.

Source : LeVif.be
mardi 04 février 2014

 

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Mise à Jour Era pour Investigations Océanographique et Oanis le 4 février 2014

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Flash back: Une méduse immortelle sème la panique dans le monde scientifique

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La méduse Turritopsis nutricula, découverte pour la première fois par des chercheurs en biologie de l’université de Lecce, serait originaire de la mer des Caraïbes et se répandrait à présent dans toutes les mers du globe.

D’après des recherches scientifiques, elle serait le seul être vivant immortel. Ainsi, cette méduse serait capable de remonter le temps, passant d’une phase de vie avancée à une phase de vie plus jeune, par des mécanismes d’apoptose bloqués et de trans-différenciation, reconfigurant ainsi ses cellules défaillantes en cellules neuves et parfaites. Inconnues durant fort longtemps, ces méduses singulières furent difficiles à trouver puisqu’elles évoluent uniquement dans les eaux profondes, et, comme elles ne peuvent pas mourir, ces méduses se sont multipliées à travers les océans du monde entier, provoquant une panique presque surnaturelle dans la communauté scientifique internationale au point que le Docteur Maria Miglietta de l’institut marin tropical de Smithsonien a déclaré aux journalistes : « Nous nous préparons à une invasion silencieuse mondiale. »

Une menace ou une alliée ?

De par ses caractéristiques exceptionnelles, cette méduse fait l’objet d’études par les biologistes et les généticiens puisqu’elle est le seul organisme complexe vivant connu à ce jour capable d’inverser complètement son processus de vieillissement.

Mais cette immortalité potentielle inquiète cependant les scientifiques, car elle serait responsable de l’accroissement démesuré de son espèce dans les eaux du globe. Des légendes entourent cette méduse, beaucoup de témoignages à travers le monde lui prêtent des phénomènes psychiques en tous genres. Est-ce son immortalité qui provoque une véritable colonisation de toutes les mers par cette méduse ? Difficile de répondre à cette question pour le moment. En revanche, il est certain que la méduse Turritopsis nutricula se répand dans toutes les eaux du globe de manière considérable chaque année.

Une clé pour devenir immortel

Les études menées sur la méduse Turritopsis nutricula ont poussé les scientifiques a trouver un moyen de reproduire le processus de renouvellement des tissus chez les êtres humains, voir même à redonner la vie… Par ailleurs, cette méduse immortelle possède la réponse qui permettrait de guérir l’homme de toute maladie en créant des médicaments anti-vieillissement.

Le monde des immortels, bientôt une réalité ?

Deux écoles scientifiques s’affrontent, l’une nous dit que l’homme est indépassable et que sa mutation doit être le biocyborg, c’est-à-dire l’ajout de technologies qui dopent ses capacités ; l’autre enseigne que tout est déjà dans nos gènes, comme endormi, qu’il suffit de retrouver en nous les moyens pour mettre en œuvre nos capacités qui seraient immenses, comme la capacité de se rajeunir, via un processus cellulaire particulier. Quelle école l’emportera, l’avenir apportera la réponse.

Cependant les journalistes de WikiStrike pensent que ce sera la première, car l’école scientifique qui voit le dépassement de l’homme par le cyborg permettra de donner la puissance aux multinationales qui posséderont les nanotechnologies et autres puces de ce nouveau marché du surhomme sous code-barre, pseudo-dieu qui ne sera qu’un esclave passionné de body-tuning.

L’autre école scientifique donnerait la liberté absolue à tous et gratuitement, alors imaginez la tête de vos banquiers et de vos patrons ! Ayez pitié, pensez à eux, et prosternez-vous par compassion !…Ou pas !

 Source : 

William McAtbash for WikiStrike

Sources :

Turritopsis nutricula McCrady 1857 – Encyclopedia of Life

 Bavestrello, Giorgio; Christian Sommer and Michele Sarà (1992). « Bi-directional conversion in Turritopsis nutricula (Hydrozoa) ». Scientia Marina 56(2–3): 137–140.

Piraino, Stefano; F. Boero, B. Aeschbach, V. Schmid (1996). « Reversing the life cycle: medusae transforming into polyps and cell transdifferentiation in Turritopsis nutricula (Cnidaria, Hydrozoa) ». Biological Bulletin (Biological Bulletin, Vol. 190, No. 3) 190 (3): 302–312.doi:10.2307/1543022. JSTOR 1543022.

Gilbert, Scott F. (2006). « Cheating Death: The Immortal Life Cycle of Turritopsis ». Retrieved 2009-03-22.

 Ker Than (January 29, 2009). «  »Immortal » Jellyfish Swarm World’s Oceans ». National Geographic News. Retrieved 2010-06-16.

Kramp, P. L.. « Synopsis of the medusae of the world ». Journal of the Marine Biological Association of the United Kingdom 40: 1–469.

Mintowt-Czyz, Lech (26 January 2009). « Turritopsis nutricula: the world’s only ‘immortal’ creature ». Times Online. Retrieved 2009-03-22.

Fraser, C. McLean (1937). Hydroids of the Pacific Coast of Canada and the United States. University of Toronto Press. pp. 201 plus 44 plates.

Schuchert, Peter. « Turritopsis rubra ». Retrieved 23 January 2010.

« ‘Immortal’ jellyfish swarming across the world ». Telegraph Media Group. January 27, 2009. Retrieved 2010-06-16.

Miglietta, M. P.; S. Piraino, S. Kubota, P. Schuchert (2006). « Species in the genus Turritopsis (Cnidaria, Hydrozoa): a molecular evaluation ». Journal of Zoological Systematics and Evolutionary Research 45 (1): 11–19. doi:10.1111/j.1439-0469.2006.00379.x.

Mills, C. E. (1983). « Vertical migration and diel activity patterns of hydromedusae: studies in a large tank ». Journal of Plankton Research 5 (5): 619–635. doi:10.1093/plankt/5.5.619.

Dimberu, Peniel M.. « Immortal Jellyfish Provides Clues for Regenerative Medicine ». Singularity Hub. Retrieved 26 October 2011.

Than, Ker. «  »Immortal » Jellyfish Swarm World’s Oceans ». National Geographic Society. Retrieved 26 October 2011

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Mise à jour Investigation Océanographique et Oanis le 16 mai 2013 à 06 : 45

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Le Platax aux lèvres rouges des galapagos (vidéo)

plataxLa chauve-souris aux lèvres rouges ou Ogcocepphalus darwini appartient à la famille Ogcocephalidae. Ce poisson est endémique aux eaux entourant les îles Galapagos, l’île Coco et le Costa Rica. Ce sont des poissons de fond occupent généralement des profondeurs dans l’intervalle de 100 pieds.

La chauve-souris aux lèvres rouges est certainement l’un des spécimens les plus bizarres marins à la recherche. Son corps est très fortement compressée horizontalement. Malgré leur nom, ces chauve-souris ne portent une vague ressemblance avec la forme animale d’après laquelle ils sont nommés. Bien évidemment cette espèce particulière a les lèvres rouges.

Cette espèce a deux traits distinctifs de l’évolution en commun avec un autre groupe impair fond à la recherche demeure de savoir que le poisson lotte ou poisson crapaud. Les deux sont de mauvais nageurs et s’appuient fortement sur les structures des nageoires modifiés à marcher sur le plancher océanique. Tous les deux ont les nageoires dorsales qui se sont adaptés dans le rachis comme des annexes sur leurs têtes qui sont utilisés pour endormir leur proie.

Ces créatures uniques effectivement aller à la pêche pour leurs dîners. Ceci est réalisé par l’utilisation d’une appendice savoir en tant que illicium. Les illiciums est un mince, en forme de corde d’extension qui peuvent être projetés ou coulés en avant de leurs corps un peu comme un pêcheur jette sa ligne de pêche.

Ils ont une deuxième adaptation évolutive connu comme un esca. Esca sont plus épaisses membranes sur la pointe de l’illicium qui ont la même fonction que de placer un appât sur l’extrémité d’une ligne de pêche. Contrairement frogfish, platax ont un museau allongé qui surplombe leurs appendices de pêche et sert à les protéger contre les dommages.

La coloration de ces deux poissons, bien que rien de semblable, est un moyen naturel de camouflage pour les aider à la capture des proies. Cette chauve-souris est brun avec des pointes sur son haut du corps et se confond très bien avec le fond de l’océan.

(Source : Edukao)

Le Platax aux lèvres rouges des galapagos (vidéo).

vidéo youtube

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Article repris sur le site :

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Un poisson au sang transparent intrigue les scientifiques à Tokyo

9.04.2013, 15:58, heure de Moscou – Sourcela voix de la russie

Un poisson au sang transparent intrigue les scientifiques à Tokyo

 

Depuis peu, l’Aquarium de Tokyo au Japon héberge un petit poisson pas comme les autres : originaire des profondeurs de l’Antarctique, il possède un sang complètement transparent.

Le monde et les océans qu’il abrite regorgent de créatures étranges et surprenantes. Et l’un des poissons exposés à l’Aquarium de Tokyo le démontre une nouvelle fois ! Avec son aspect clair ou grisé, son museau allongé et ses nageoires, le Chionodraco rastrospinosus (ou Ocellated Icefish en anglais) ressemble à n’importe quel autre poisson et pourtant, il présente deux particularités : celle d’avoir un sang totalement transparent et celle de ne pas posséder d’écailles.

Ce poisson de glace vit dans les eaux glacées et profondes de l’Antarctique. Et s’il possède du sang parfaitement clair, c’est en raison du faible taux d’hémoglobine que son liquide organique transporte, ont expliqué les équipes de l’Aquarium. Cette protéine, contenue dans les globules rouges, sert à transporter l’oxygène dans l’organisme des vertébrés par l’intermédiaire du sang. C’est ainsi elle qui donne sa couleur rouge aux hématies et au sang.

Le seul vertébré connu avec du sang transparent

Or, chez la majorité des espèces animales, le taux d’hémoglobine atteint au minimum 45%. Mais chez le Chionodraco rastrospinosus, ce taux ne dépasse pas les 1%, d’où l’absence de coloration. Les chercheurs pensent que l’absence d’hémoglobine est possible chez ce poisson en raison de la grande taille de son coeur et du fait qu’il utilise directement le plasma sanguin pour véhiculer l’oxygène dans le reste de l’organisme.

Vidéo :

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Mise à jour par Era pour Investigation Océanographique et OANIS le 14-4-2013 à 16 heures

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Publié 14 avril 2013 par Era dans biodiversité marine, Faune et Flore

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Projet Gombessa : top départ !

5.04.2013, 12:54, heure de Moscou

Source :la voix de la russie

Projet Gombessa : top départ !

Photo : AFP

Aujourd’hui s’envole vers l’Afrique du Sud le plongeur et naturaliste Laurent Ballesta accompagné d’une équipe de plongeurs et de scientifiques du Muséum national d’Histoire naturelle et du CNRS. En compagnie de spécialistes de l’Institut Sud-Africain SAIAB (South African Institute for Aquatic Biodiversity), ils partiront à la rencontre d’un poisson géant long de deux mètres, le Gombessa ou Cœlacanthe. Jusqu’en 1938 ce poisson était considéré comme une espèce disparue depuis 70 millions d’années. Il vit à plus de 100 mètres de profondeur et a été très rarement observé. L’expédition fera l’objet d’un documentaire qui sera diffusé sur Arte.

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Mise à jour Era pour Investigation Océanographique et OANIS le 5-4-2013 a 12:45

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Une marée rouge décime les lamantins de Floride

Aussi appelés vaches de mer, les lamantins sont de gros mammifères herbivores. Le lamantin des Caraïbes est une espèce particulièrement menacée, et qui a disparu de nombreuses îles des Antilles. La principale cause de mortalité est la collision avec des bateaux. © Ahodges7, cc by sa 3.0

Aussi appelés vaches de mer, les lamantins sont de gros mammifères herbivores. Le lamantin des Caraïbes est une espèce particulièrement menacée, et qui a disparu de nombreuses îles des Antilles. La principale cause de mortalité est la collision avec des bateaux. © Ahodges7, cc by sa 3.0

article source:futura-sciences.com

FuturaSciences

Les lamantins des Caraïbes sont mis à mal. Depuis le mois de janvier, c’est une véritable hécatombe : ils se noient en masse. Le responsable est l’algue planctonique Karenia brevis, qui alimente lamarée rouge actuellement répandue dans le golfe du Mexique.

Depuis les années 1960, la Bretagne est de plus en plus confrontée à des proliférations d’algues qui affectent les plages. Elles sont appelées marées vertes par analogie avec les marées noires, ces nappes de pétrole qui peuvent arriver sur les côtes. C’est un bloom algal, une poussée dephytoplancton stimulée par les rejets anthropiques de nitrates dans les rivières qui se déversent dans l’océan Atlantique. Si on parle donc souvent de marées vertes, la Floride connaît plutôt des marées rouges.

Elles sont causées par un organisme unicellulaire, Karenia brevis, un dinoflagellé photosynthétique. Il produit des toxines, les brévétoxines. Chez l’Homme, les brévétoxines peuvent être responsables du NSP (Neurotoxic Shellfish Poisoning). Lorsqu’une personne mange des mollusques ayant eux-mêmes consommé ces algues rouges, elle peut développer desdouleurs musculaires, des nausées, des diarrhées, des maux de tête et une étonnante sensation de chaud lorsqu’il touche un objet froid et inversement.

Si cette toxine est rarement mortelle pour les êtres humains, on ne peut pas en dire autant pour les animaux marins. Depuis le mois de janvier, ces algues sont responsables du décès de plus de 170 lamantins. Sachant qu’il existe au plus 5.000 individus dans le monde entier, il s’agit d’une réelle hécatombe. La consommation d’algues les paralyse et les rend comateux. Ils sont alors capables de se noyer dans cinq centimètres d’eau !

Blooms naturels de K. brevis

Un lamantin qui est intoxiqué à K. brevis montre des problèmes de coordination et de stabilité dans l’eau. Il a des contractions musculaires, mais surtout peine à soulever la tête pour respirer. D’après la NOAA, la brévétoxine a été impliquée dans des extinctions massives de lamantins dans les années 1963, 1982, 1996, 2002 et surtout 2003, qui est un record.

K. brevis n’est pas le seul organisme du phytoplancton à causer des marées rouges, mais tous ne sont pas toxiques. Les blooms algaux sont en augmentation partout dans le monde. L’augmentation de la pollution auxnutriments stimule la croissance du phytoplancton. C’est le cas pour la Bretagne, avec les nitrates par exemple. Mais la situation au large de la Floride est un peu différente : les blooms de K. brevis se produisent en général à une soixantaine de kilomètres des côtes, l’apport par les fleuves de nutriments ne peut donc pas stimuler ces blooms.

Le phénomène des marées rouges dans le golfe du Mexique est à l’origine complètement naturel. L’efflorescence de K. Brevis se produit lorsque la température, les périodes d’ensoleillement et les courants marins sont favorables. Toutefois, si ces blooms s’approchent des côtes, comme actuellement en Floride, alors le rejet anthropique de nutriments peut contribuer au maintien de la prolifération.

Une marée rouge est une efflorescence algale qui se traduit par une augmentation rapide de la concentration de phytoplancton. Le bloom se traduit généralement par une coloration de l'eau. Les marées rouges ne sont pas toutes toxiques, mais lorsqu'il s'agit de Karenia brevis, Hommes et animaux doivent se méfier. © Alejandro Díaz, DP

Une marée rouge est une efflorescence algale qui se traduit par une augmentation rapide de la concentration de phytoplancton. Le bloom se traduit généralement par une coloration de l’eau. Les marées rouges ne sont pas toutes toxiques, mais lorsqu’il s’agit de Karenia brevis, Hommes et animaux doivent se méfier. © Alejandro Díaz, DP

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Mise à jour investigation océanographique et oanis, le : 30 /03/2013 à : 12h05.

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Le mollusque du jour : Glaucus Atlanticus tout droit sorti d’un film de science-fiction

Source : http://www.gurumed.org/2010/08/14/le-mollusque-du-jour-glaucus-atlanticus-tout-droit-sorti-dun-film-de-science-fiction/

 

J’ai découvert un petit animal, dont j’ignorais l’existence et qui aurait pu inspirer, les créateurs d’Avatar ou d’Abysse.

La première fois que je l’ai vu,  j’ai pensé, à une très jolie image de synthèse, pour me rendre à l’évidence que cette créature de science-fiction, habite bien notre planète Terre.

Wiki : Le glaucus atlantique, Glaucus atlanticus (anglais : (blue glaucus, blue sea slug, blue ocean slug, blue dragon, sea lizard) est une petite espèce de mollusque appartenant à l’ordre des nudibranches.

On le trouve dans toutes les eaux tropicales et tempérées. Sa taille maximale est 6 cm.

 

En vidéo, un surfer sur une plage d’Australie, surpris par sa découverte:

Glaucus tire son pouvoir urticant des physalies (photos, ci-dessous) dont il se nourrit en sélectionnant les espèces, les plus urticantes. Le Glaucus, est immunisé vis-à-vis des toxines dont il stocke les plus venimeuses pour son usage personnel, dans des sacs spécialisés : les cnidosacs. Pour cette raison, il peut provoquer des lésions plus fortes que celles des physalies dont il se nourrit.

Physalies, tout aussi étranges que son prédateur le Glaucus, est une colonie de polypes, qui logent sous un corps flottant (Pneumatophore), celui-ci leur permettant de se déplacer au gré du vent (crêtes) et des courants marins. Cette bouée se dégonfle en cas de danger, pour leurs permettent de s’immerger.

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Si vous croisez une de ces deux créatures, évitez de les toucher, vous risquez de douloureuses brûlures (extrait d’un article du 6 aout du sudouest.fr, alerte aux physalies sur la côte basque)…

Les liens utiles : Wikipedia Glaucus atlanticus – The cephalopod page.org

Publié 11 septembre 2012 par Era dans Faune et Flore

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La santé mondiale des océans obtient un 6 sur 10

Par Quentin Mauguit, Futura-Sciences

Un nouvel indice, l’Ocean Health Index, vient de voir le jour. Il évalue la santé des océans en tenant compte de l’utilisation que nous en faisons. Des données économiques, sociales ou politiques sont en effet intégrées dans son calcul. La note globale serait de 60 sur 100, mais de nombreuses disparités se cachent derrière ce résultat.

Près de la moitié de la population mondiale vivrait à proximité des mers et océans de la planète. Sources de nourritures, d’emplois ou de loisirs, ces étendues se révèlent d’une importance capitale pour l’Homme. Malheureusement, de nombreuses activités anthropiques telles que lasurpêche, le développement côtier et la production de substances polluantes altèrent les écosystèmes marins tout en dégradant les sources d’avantages qu’ils nous procurent. Des politiques de gestion durable doivent donc être mises en place pour assurer la survie de ces milieux tout en maintenant les bénéfices que nous en tirons.

Plusieurs centaines d’indices reposant sur un nombre limité de facteurs biologiques ou économiques existent pour décrire l’état de ces écosystèmeset de leurs constituants. Cependant, ils sont souvent réservés aux spécialistes car trop techniques et obscurs pour le grand public. Par ailleurs, ils ne permettent pas de juger facilement si une certaine balance est respectée entre le développement des activités humaines et la capacité des océans à subvenir à nos besoins tout en restant en bonne santé.


La santé globale des océans vient de recevoir la note de 60/100 par un groupement international de chercheurs mené par Benjamin Halpern de l’University of California à Santa Barbara. Mais concrètement, à quoi correspond ce nombre et surtout pourquoi a-t-il été calculé ? Cette vidéo présente, en anglais, les réflexions ayant poussé les scientifiques à créer l’indice de santé des océans, ou Ocean Health Index. Il permet, pour chaque océan, mer ou zone économique exclusive, de définir si l’Homme exploite bien au mieux ces écosystèmes marins sans pour autant les endommager. © Conservation International et National Geographic Society

Pour combler ce manque, des chercheurs menés par Benjamin Halpern de l’University of California à Santa Barbara viennent de définir l’indice de santé des océans (ou Ocean Health Index). Son calcul tient compte de 10 paramètres issus de données écologiques (taille des stocks de poissons,biodiversité, stockage du carbone, zones protégées), économiques (valeur touristique), sociales ou encore politiques. Il peut être déterminé, d’après les informations publiées dans la revue Nature, à l’échelle de la planète, d’un océan ou d’un pays. Le score global serait de 60/100, mais de nombreuses disparités existent d’une contrée à l’autre.

Océans : un 6,6/10 pour la France métropolitaine

Les résultats vont de 36 en Sierra Leone à 86 sur l’île Jarvis dans l’océan Pacifique. Près de 32 % des territoires ont reçu une note inférieure à 50. À l’inverse, 5 % des pays ont atteint une note supérieure à 70, démontrant ainsi l’existence de territoires gérant efficacement et surtout durablement leurs ressources marines. Les zones économiques exclusives (voir la carte) des contrées développées présenteraient globalement de bons scores (73 pour l’Allemagne, 63 pour les États-Unis et 66 pour la France métropolitaine) en raison de leur plus forte économie et de réglementations permettant une gestion plus efficace des pressions exercées sur le milieu marin. Certains pays développés ont tout de même obtenu de mauvaises notes, à l’image de la Pologne (42) et de Singapour (48).

Carte présentant les scores de l'indice de santé des océans obtenus par pays. Les calculs ont été réalisés pour 171 zones économiques exclusives, c'est-à-dire des aires maritimes sur lesquelles des états exercent des droits souverains.
Carte présentant les scores de l’indice de santé des océans obtenus par pays. Les calculs ont été réalisés pour 171 zones économiques exclusives, c’est-à-dire des aires maritimes sur lesquelles des États exercent des droits souverains. © Ben Halpern et collègues, NCEAS 2012

Les créateurs de cet indice le présentent comme un puissant outil de gestion, de communication et de sensibilisation puisque facile à comprendre. Il n’a pas été déterminé dans le but de dresser un bilan négatif de la santé de nos océans. Il serait surtout destiné à mettre en avant l’efficacité des efforts qui seront faits dans le futur. Les politiciens et scientifiques pourront également analyser les scores obtenus pour chaque paramètre entrant dans son calcul afin de savoir où porter leurs efforts.

La création de l’Ocean Health Index est vue d’un bon œil par de nombreux chercheurs. Il reste maintenant à savoir s’il sera un jour adopté par le monde politique puisqu’il permet notamment de définir combien de ressources peuvent être extraites des océans sans mettre à mal leur santé. Entretemps, les auteurs espèrent qu’il sera exploité par des personnes ou institutions gérant par exemple des milieux protégés.

De plus amples informations sur la méthode de calcul et le potentiel duOcean Health Index sont disponibles à l’adresse :www.oceanhealthindex.org.

Océans : le phytoplancton prolifère sous la banquise arctique

Le phytoplancton a besoin de lumière pour se développer correctement. De quoi être surpris par la découverte d’une véritable floraison de ces micro-organismes autotrophes plusieurs mètres… sous la banquise arctique, censée bloquer les rayons du soleil. La productivité de cet océan semble avoir été sous-estimée par le passé.

Une mission de la Nasa a permis de découvrir une impressionnante quantité de phytoplancton là où les scientifiques s’y attendaient le moins : sous les glaces de l’Arctique, révèle une étude publiée jeudi dans la revue Science. Cette recherche, que l’on présente aujourd’hui dans le cadre de la Journée mondiale des océans, s’est fondée sur des données recueillies à la fois par satellite et sur des relevés réalisés sur le terrain au départ du navire brise-glace américain Healy durant l’été 2011.

Les scientifiques avaient initialement été envoyés en mission sur la mer des Tchouktches, qui borde la pointe nord-ouest du continent américain (Alaska), pour prélever des échantillons de glace afin d’étudier l’influence du réchauffement climatique sur cette région. La découverte de phytoplancton en quantités « extrêmement élevées, environ quatre fois plus que dans les eaux ouvertes, » les a particulièrement surpris. Il s’agit d’une « floraison massive sous la glace » qui semble s’étendre sur 100 km, selon l’étude.

Ce qui est étonnant, c’est que la glace est censée bloquer une grande partie des rayons du soleil. Les organismes autotrophes vivant en dessous ne devraient donc pas se développer massivement, puisqu’ils ne peuvent pas pratiquer de manière optimale la photosynthèse. Comment alors expliquer cette floraison ? En fondant l’été, la glace donne naissance à de très nombreux bassins d’eau liquide sur la banquise. Ceux-ci concentreraient alors la lumière solaire, au travers de la glace, sur des eaux riches en nutriments, suite notamment à la présence d’upwellings (des remontées d’eau profonde) au niveau du site de la découverte, fournissant ainsi la lumière requise.

Les piscines d'eau apparaissant en été, ici en Juillet 2011, sont particulièrement visibles sur cette photographie prise depuis un pont du brise-glace U.S. Healy. Pendant que certains scientifiques effectuent les prélèvements, d'autres surveillent la présence des ours polaires
Les piscines d’eau apparaissant en été, ici en juillet 2011, sont particulièrement visibles sur cette photographie prise depuis un pont du brise-glace U.S. Healy. Pendant que certains scientifiques effectuent les prélèvements, d’autres surveillent la présence des ours polaires. © Sam Lanay, Woods Hole Oceanographic Institution

L’océan Arctique plus productif que prévu

Les micro-organismes apparaissent en moins grande quantité et davantage en profondeur dans les eaux ouvertes, selon les dernières données de cette mission de la Nasa connue sous le nom d’Icescape. « En comparaison, le phytoplancton des eaux ouvertes était en quantité nettement plus faible que sous la glace, et situé à des profondeurs de 20 à 50 m en raison d’une réduction des nutriments à la surface », précise l’étude.

Cette recherche laisse penser que l’océan Arctique est plus productif que ce que l’on croyait, même si d’autres analyses seront nécessaires pour déterminer de quelle manière ce phytoplancton des glaces affecte les écosystèmes locaux.

Le phytoplancton rassemble de nombreux organismes microscopiques photosynthétiques. Il est à la base de la chaîne alimentaire des océans et joue un rôle fondamental pour les cycles reproductifs des poissons, oiseaux d’eau et ours polaires. Depuis 1950, sa quantité a cependant chuté de 40 %, notamment en raison de l’impact grandissant du changement climatique, selon une étude de 2010 parue dans la revue Nature.

source : http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/oceanographie-1/d/oceans-le-phytoplancton-prolifere-sous-la-banquise-arctique_39285/