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Une expédition chinoise destinée à étudier les monts sous-marins de Magellan, dans le Pacifique ouest.

Le Kexue navire chinois pour l’expédition
Crédit photo:
french.peopledaily.com.

Article source : etrangeetinsolite.wordpress.com/mer et océan.

Référence:

Le Quotidien du Peuple


Le navire de recherche chinois Kexue (Science) a quitté samedi la ville de Qingdao (est de la Chine) pour une expédition destinée à étudier les monts sous-marins de Magellan, dans le Pacifique ouest.

L’expédition permettra d’en savoir plus sur ces monts sous-marins peu connus, qui se dressent sur le fond de l’océan sans toucher la surface.

Selon les estimations, les océans comptent plus de 30.000 monts sous-marins dont 60% se situent dans le Pacifique. Avec de riches ressources halieutiques et minières, les monts sous-marins possèdent un attrait élevé pour la recherche scientifique et les activités commerciales.

Située dans le Pacifique ouest, la chaîne de Magellan comprend plus de dix vastes monts sous-marins appelés guyots.

Avec 80 personnes à bord, le navire devrait être de retour en Chine fin avril.


Le navire de recherche chinois «Kexue» achève une expédition scientifique

Vidéo CGTN via youtube

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Mise à jour investigation océanographique et oanis, le 12/03/2018 à : 17h25.

Projet Gombessa : top départ !

5.04.2013, 12:54, heure de Moscou

Source :la voix de la russie

Projet Gombessa : top départ !

Photo : AFP

Aujourd’hui s’envole vers l’Afrique du Sud le plongeur et naturaliste Laurent Ballesta accompagné d’une équipe de plongeurs et de scientifiques du Muséum national d’Histoire naturelle et du CNRS. En compagnie de spécialistes de l’Institut Sud-Africain SAIAB (South African Institute for Aquatic Biodiversity), ils partiront à la rencontre d’un poisson géant long de deux mètres, le Gombessa ou Cœlacanthe. Jusqu’en 1938 ce poisson était considéré comme une espèce disparue depuis 70 millions d’années. Il vit à plus de 100 mètres de profondeur et a été très rarement observé. L’expédition fera l’objet d’un documentaire qui sera diffusé sur Arte.

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Mise à jour Era pour Investigation Océanographique et OANIS le 5-4-2013 a 12:45

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Nouvelle saison russe en Antarctique

Photo: RIA Novosti

Photo: RIA Novosti

Source:french.ruvr.ru/

la voix de la russie

Irina Gardénina, Rédaction en ligne
11.02.2013, 19:02, heure de Moscou
 

Le nouveau bateau scientifique d’expédition, l’Akademik Trechnikov, a été construit au chantier naval de l’Amirauté de Saint-Pétersbourg, le plus vieux du pays. Il va passer toute sa vie à travailler dans les glaces de l’Antarctique. Valéri Loukine, directeur de la mission d’expédition antarctique russe, explique à La Voix de la Russie :

« L’Akademic Trechnikov est sorti du port maritime de Saint-Pétersbourg le 21 décembre pour son premier voyage en Antarctique. Cela sera sa première rencontre avec l’océan et les glaces de l’Antarctique. Ce bateau a été construit spécialement pour notre expédition. Il est équipé de matériel de pointe. Il transporte la relève des membres d’expédition et tout ce dont ils auront besoin pour un an. »

De plus, depuis mi-décembre, un groupe de forage de l’Institut de recherches arctiques et antarctiques russe. Il poursuit le forage vers le lac Vostok, qui se trouve sous la couche de glace. Ce lac est immense. Sa taille est comparable au lac Ladoga ou à l’Ontario. Son écosystème vit depuis des millions d’années sans lumière ni contact avec l’atmosphère. Les foreurs russes ont atteint la surface du lac en février 2012. Il faut maintenant s’assurer que la méthode choisie par les scientifiques russes, en utilisant du kérosène et du fréon, soit propre.

Pourquoi utiliser un mélange de kérosène et de fréon ? Le fait est que, avec des méthodes traditionnelles, il n’est possible de forer qu’à 500 mètres de profondeur. Plus bas, de la glace se forme sur les parois du puits. Il est alors impossible de remonter la foreuse. Le mélange de fréon et d’eau est plus léger que l’eau seule et, dans de telles conditions, ne descend pas et ne pollue pas le lac. L’eau, au contraire, qui est un liquide plus lourd, va pousser ce mélange vers le haut. Les appareils capables d’atteindre le lac Vostok sont déjà prêts. Il a déjà été foré 3760 mètres de glace sous la station scientifique. Le lac est profond de 650 mètres. De telles technologies sont aussi utilisées dans l’espace.

Les États-Unis et l’Angleterre forent également en Antarctique, mais ils utilisent de l’eau chaude. Le professeur Loukine est convaincu que leur méthode n’est pas plus propre, au moins parce que les micro-organismes de l’eau du lac vont littéralement cuire lorsque l’eau bouillante entrera en contact avec le lac !

Les scientifiques russes, contrairement à tous les autres, pensent qu’ils sont très proches du but. La collecte d’un échantillon du lac Vostok aurait une signification scientifique semblable au voyage sur la Lune.

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Mise à jour investigation océanographique et oanis, le :14/02/2013 à : 00h15.

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Les plongeurs russes ont battu le record

Photo : RIA Novosti

Photo : RIA Novosti

Article source: french.ruvr.ru

la voix de la russie

Alexandra Zakharova
7.02.2013, 15:26, heure de Moscou

L’expédition de la Société Géographique Russe est revenue à Moscou après avoir atteint le fond du lac le plus froid du continent. Les membres de l’expédition ont raconté aux journalistes les détails. Début février, les plongeurs russes ont atteint le fond du lac montagneux Labynkyr, situé en Yakoutie, non loin du pôle du froid. Tout en réalisant un objectif scientifique, ils ont établi un record, entré dans le livre Guinness.

C’était la première descente jusqu’au fond du lac, en plus, en hiver. La tâche des plongeurs, c’était le prélèvement des spécimens du sol et de l’eau à des profondeurs différentes pour les transmettre ensuite aux chercheurs de l’institut de Yakoutie. C’est que les lacs en zone des glaces éternelles sont actuellement peu étudiés.

Avant la plongée, les Russes ont contacté leurs collègues qui avaient déjà établi des records dans les eaux froides. Ceux-ci recommandaient tous de respirer rythmiquement  Mais, au dire du chef de l’expédition Dmitri Chiller, le succès de la plongée semblait peu probable à beaucoup de gens.

Tous ceux que nous avons contactés nous prédisaient une vingtaine de minutes dans l’eau glacée, pas plus, dans le meilleur des cas, car il fallait d’abord éviter le choc causé par le froid. Le moment le plus dur, c’était l’entrée dans l’eau et la sortie.

La différence des températures de plus de 50 degrés pouvait devenir fatale. Donc, la préparation était longue – six semaines. D’abord, les plongeurs ont travaillé au Tatarstan, ensuite, dans le nord de Russie, dans la région de Vologda. Là, les conditions climatiques sont proches de celles de Yakoutie.

Les habitants n’aiment pas venir à proximité du lac Labynkyr, redoutant le monstre qui y vit, selon la légende locale. Elle n’est pas née par hasard : le lieu laisse une impression étrange, dit le journaliste de l’expédition Anton Raikhchat.

Le sorcier local, le chaman, nous a aidés. Il a effectué un rite spécial. Je vous fais part du mystère qu’il nous a radoté  Il prétend avoir vu les esprits du lac réunis autour qui auraient béni la plongée. Sceptiques ou pas, nous avions besoin d’aide, qu’elle provienne des forces naturelles ou surnaturelles, peu importe….Il fait moins cinquante degrés là-bas, dans une situation pareille, un certain mysticisme apparaît.

Il n’est pas exclu qu’un jour, les Russes descendent jusqu’au fond de la discontinuité sismique et dévoilent le mystère de l’un des lieux les plus énigmatiques de la planète.

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Mise à jour investigation océanographique et oanis, le: 07/01/2013 à : 12h45.

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« Académicien Trechnikov » : le premier voyage vers l’Antarctique

Photo: RIA Novosti

Photo: RIA Novosti

Article source:http://french.ruvr.ru

la voix de la russie

Grigori Milenine

24.12.2012, 15:04, heure de Moscou

L’Antarctique va faire connaissance avec un nouveau navire de recherche russe, l’« Académicien Trechnikov ». C’est le premier grand voyage de celui-ci : il durera cent onze jours pendant lesquels l’équipage va tester la tenue à la mer du bateau et les chercheurs la performance des équipements.

L’« Académicien Trechnikov » est un « soldat universel » de l’Expédition antarctique russe qui est présente toute l’année en Antarctique. Outre onze laboratoires de recherche à bord du navire, celui-ci transporte des tonnes et de charges de toute sorte et peut même servir de porte-hélicoptère capable d’accueillir deux KA-32.

Ces caractéristiques hors du commun offrent de nouvelles opportunités aux chercheurs russes spécialistes de l’Arctique et de l’Antarctique, est convaincu le directeur du département de la région d’Ivanovo de la Société géographique russe, Oleg Volynkine.

« Auparavant il fallait prendre l’avion pour se rendre dans les stations polaires, utiliser les navires pour y livrer du gasoil ou des matériaux de construction. Il fallait y envoyer un navire de recherche avec les chercheurs. Désormais tout cela est à bord d’un seul navire mais avant on pouvait seulement y rêver. L’Antarctique est un continent exceptionnel de notre planète et il y reste beaucoup à explorer. Et voici que ce navire offre de belles perspectives pour la recherche dans cette région »

Au début de l’année en cours les chercheurs russes ont achevé le forage des glaces antarctiques après avoir atteint les eaux du lac Vostok qui se trouve sous la couche de glaces. Le lac est aujourd’hui au cœur de toutes les attentions. Cette réussite des chercheurs russes pourra avoir un rôle fondamental dans l’étude du climat de notre planète, est convaincu le directeur de l’Institut océanographique d’Etat, Alexandre Postnov.

« Le lac Vostok est aujourd’hui tel qu’il était il y a quelques millions d’années. En l’étudiant on pourra faire plusieurs conclusions et avoir de nouvelles informations quant au climat de notre planète et plus globalement de l’environnement que celle-ci avait il y a des centaines de milliers d’années. Cela est important pour la paléoclimatologie et permettra éventuellement de faire les prévisions climatiques »

Les laboratoires de l’« Académicien Trechnikov » permettent de réaliser des études complexes. Les chercheurs espèrent plusieurs découvertes grâce à l’équipement scientifique du bateau. Lesquelles ? On le saura peut-être dès avril prochain lorsque l’« Académicien Trechnikov » sera de retour à Saint-Pétersbourg.

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