INVESTIGATION OCEANOGRAPHIQUE ET OANIS Nos questions Ufologiques nous orientent vers le cosmos, cependant certaines réponses pourraient venir des Abysses
systèmes de caméras benthiques de qualité cinéma sont les systèmes de caméras de cinéma véritables les plus avancés capables de capturer du contenu 8K jusqu’à 1000 mètres de profondeur. Crédit oceanx.org
Claude C que nous remercions encore, nous a envoyé ce lien ci-dessous ( sous le PDF de mon projet Aqua-système). C’est le site de l’exploration océanique océan x. Inutile de préciser que nous allons garder un œil avisé sur leurs expéditions et leurs compte – rendus pour notre instruction . Ceci permet aussi de voir les nouvelles innovations technologiques, techniques et scientifiques, et nous donne aussi des idées pour mon projet Aqua-système.
premier ouvrage avait esquissé une partie de mes recherches. Il fallait simplement développé un peu ou un peu certains critères afin de combler une sorte de vide .
Parmi le catalogue en ma possession figurent les concepts futuristes d’habitats en milieu aquatique et plus particulièrement sous-marin pour deux raisons.
La première c’est d’entrevoir l’avenir de l’humanité surtout en se référant à l’aspect climatique, la tournure que prend notre planète ainsi que les activités humaines combinées. Il est acquis que l’homme finira tôt ou tard sous l’eau pour survivre avant de coloniser soit une lune soit une planète ou une exoterre,ou tout simplement de périr si le temps nous rattrape. A la vitesse où vont les choses rien n’est interdit.
La seconde raison concerne plus les objets aquatiques non-identifiés ( OANI).
En se basant sur l’idée que l’homme ( à commencer par les privés milliardaires d’une part et les industriels d’autre part), se projette sur le futur, en investissant sur des réalisations innovantes et inédites pour des fins commerciales et aussi pour aider l’humanité à perdurer le plus longtemps possible sur notre planète il paraît tout aussi évident que logique, de se lancer dans des concepts de laboratoires, d’hôtels, de capsules ,formant à plus ou moins long terme des petites villes sous marines. Pour cela il faut des machines et des moyens de transport adéquat pour naviguer en toute sécurité dans les fonds marins. Et c’est là que l’une de mes hypothèses est intéressante. Nous pouvons en effet estimer que des vaisseaux et des machines aux allures futuristes sont déjà testées et sans doute que parmi ces réalisations certaines sont dores et déjà opérationnelles . Voilà le rapport entre certains OANI et l’idée de technologies et de structures futuristes. Bien entendu ça n’élimine d’aucune façon les modèles militaires de cet acabit ni les choses potentiellement de nature plus exogène.
Pour conclure je vous invite à lire ci-dessous avec quelques images l’un de ces projets afin d’agrémenter mes allégations. Pour celles et ceux qui ont la chance d’avoir entre leurs mains mes livres vous aurez ainsi une idée encore plus concrète et précise de mes options dans mes recherches. Merci à vous, place à l’article ci-dessous .
Toutes les images: Courtesy Proteus / Yves Béhar / Fuseproject
« L’exploration océanique est 1 000 fois plus importante que l’exploration spatiale. »
VICTOR TANGERMANN -le
Fabien Cousteau, le petit-fils du légendaire explorateur océanique Jacques Cousteau, veut construire l’équivalent de la Station spatiale internationale (ISS) – mais sur le plancher océanique profondément sous la surface, comme le rapporte CNN .
Avec l’aide du designer industriel Yves Béhar, Cousteau a dévoilé son audacieuse ambition: un laboratoire de 4000 pieds carrés( 1219,2 m carré) appelé Proteus qui pourrait offrir à une équipe de jusqu’à 12 chercheurs du monde entier un accès facile au fond de l’océan. Le plan est de le construire en seulement trois ans.
L’élément de conception le plus frappant de leur vision est un certain nombre de cosses saillantes en forme de bulles, s’étendant à partir de deux structures circulaires empilées l’une sur l’autre. Chaque pod est conçu pour être assigné à un objectif différent, allant des baies médicales aux laboratoires et aux quartiers personnels.
Toutes les images: Courtesy Proteus / Yves Béhar / Fuseproject
«Nous voulions que ce soit nouveau et différent, inspirant et futuriste», a déclaré Béhar à CNN . «Donc [nous avons examiné] tout, de la science-fiction aux logements modulaires en passant par les hôtels japonais.»
L’équipe affirme que Proteus comportera la première serre sous-marine au monde, destinée à la culture de nourriture pour quiconque y est stationné.
L’énergie proviendra de l’énergie éolienne, thermique et solaire.
Toutes les images: Courtesy Proteus / Yves Béhar / Fuseproject
«L’exploration océanique est 1 000 fois plus importante que l’exploration spatiale pour – égoïstement – notre survie, pour notre trajectoire dans le futur», a déclaré Cousteau à CNN . «C’est notre système de survie. C’est la raison même pour laquelle nous existons en premier lieu. »
L’exploration spatiale reçoit beaucoup plus de financement que son homologue océanique, selon CNN , malgré le fait que les humains n’ont exploré qu’environ 5% des océans de la Terre – et cartographié seulement 20%.
Le Proteus ne rejoindrait qu’un seul autre habitat sous-marin permanent, l’Aquarius au large de la Floride, qui a été utilisé par la NASA pour simuler la surface lunaire .
Notre rubrique océanographie interplanétaire s’étoffe tout naturellement.
Dossier :
Au niveau de notre système solaire, j’ai mis le cap sur quelques cibles et parmi elles deux lunes glacées.
Pourquoi mon choix se porte sur ces deux satellites naturels ? D’après les experts en exobiologie la présence d’eau en surface de Encelade et de Europe par exemple offre la possibilité de découvrir une forme de vie.
Focus
Lune blanche !
Première candidate ,Encelade qui est un satellite de Saturne, dont le diamètre avoisine les 500 km. Elle a été découverte par William Herschel en 1789 Cette lune tourne autour de la planète Saturne en une trentaine d’heures. Sa couleur blanche est éclatante et nous devons cette information à la sonde spatiale Voyager 2 qui était dans les parages en 1980. La particularité de cet astre glacé c’est qu’il contient des vastes étendues d’eau sous sa banquise. Des geysers qui sont actifs par séquences trahissent une source de chaleur. Les scientifiques tentent depuis de comprendre et émettent l’idée que cette lune subit des forces de marée et soupçonnent alors une certaine activité volcanique, ce qui voudrait dire qu’elle contient une ou plusieurs sources chaudes hydrothermales comme il en existe au fond de nos océans sur terre.
Ceci autorise une forme de vie qui pourrait en engendrer d’autres sous certaines conditions. En absence de rayonnement solaire la photosynthèse ne peut pas fonctionner, en revanche le processus de chimiosynthèse est tout à fait possible puisque cela a été démontré dans les abysses sur notre planète. Les exobiologistes pensent que la genèse de la vie au sein même de notre planète a peut-être été possible de cette manière.
Alors est-ce que Encelade et Europe (lune de Jupiter) bénéficient de cette alchimie naturelle ? C’est ce que tente de découvrir les experts.
Europe lune de Jupiter
Europe est le quatrième plus gros satellite de Jupiter !
Cette lune de la géante Jupiter présente aussi une surface gelée sa température maximale est de −150 °C, , . Cette surface est épaisse de plusieurs kilomètres et dessous se cache probablement une vaste étendue d’eau liquide tel un océan dont l’estimation est d’environ 90 kilomètres de profondeur. Tout comme Encelade, des geysers ont été détectés à sa surface.
La sonde Galileo a fournit quelques indices.
Chimie prébiotique
Afin d’obtenir des traces de bio signatures ou des éléments qui confirment une existence de chimie prébiotique les scientifiques étudient le type de mission adéquat afin de pourvoir analyser les geysers de ces deux lunes Encelade et Jupiter, car c’est primordial d’obtenir le plus d’informations possible et ainsi espérer découvrir au moins des micro organismes ce qui ,validerait alors que la vie sur terre n’est pas un incident et que nous ne sommes pas les seuls êtres vivants sur notre seule planète. Les scientifiques ont besoin de preuves et c’est en sondant les glaces et en les examinant, que celles-ci révéleront ce qu’elles contiennent exactement et aussi pour voir si leur composition est identique ou non aux lacs gelé , et aux banquises de notre planète. Ceci est palpitant.
Europa Clipper est une mission validée par la NASA
Le lancement d’une sonde spatiale de 6 tonnes emportant 350 kg d’instruments scientifiques dont un radar permettant de sonder l’océan sous la glace est programmé .
Objectif : envoyer une sonde en orbite autour d’Europe, un satellite de Jupiter, pour observer en détail s’il existe des conditions qui sont favorables à l’émergence de la vie.
Le laboratoire JPL travaille sur ce projet et si tout se passe bien cette mission verra le jour dans les 3 à 5 prochaines années.
La NASA a confirmé le 19 août 2019 qu’elle lancera bien une mission spatiale vers cette lune vers 2025. Pas question toutefois de s’y poser : la sonde ne fera que survoler Europe. (Source)
Cameron a fait avancé l’océanographie et ceci aide à présent les exobiologistes.
Ce n’est pas pour rien si j’ai rendu hommage à James Cameron dans mon second livre, OANI compléments d’investigation ( Aux éditions SAINT MARTIN – décembre 2019- en intro du chapitre 3 ), l’explorateur plus connu en tant que réalisateur ( le Titanic, Avatar etc).
A propos de chimiosynthèse :
En 2012 DEEPSEA CHALLENGE explore la fosse des Mariannes à plus de 10 600 mètres de profondeur.
La découverte de structures filamenteuses assimilées à une communauté de micro-organismes ont été aperçues dans un affleurement rocheux du Sirena Deep qui se nourrissent de molécules libérées par des processus géologiques à plus de 10,4 kilomètres sous la surface de l’eau et ceci représente une découverte majeure dans de telles profondeurs et dans une obscurité totale ,ceci est même une première!
Kevin Hand, exobiologiste de la NASA, explorateur National Geographic et auteur principal de l’étude dira:
« La découverte de cet éventuel écosystème de micro-organismes qui survit grâce à la chimiosynthèse dans la région la plus profonde et la plus sombre de nos océans pourrait nous donner des informations précieuses sur le potentiel de vie dans les profondeurs d’Europe » .
« C’est peut-être à ça que ressemble la vie à des milliards de kilomètres de nous », écrit James Cameron.(source)
La SALSA, pour Subglacial Antarctic Lakes Scientific Access, se passionne depuis longtemps pour ce lac et elle a récemment financé une expédition très ambitieuse sur place. Crédit : fredzone.org
EN ANTARCTIQUE, DES SCIENTIFIQUES ONT RÉUSSI À ATTEINDRE LE MYSTÉRIEUX LAC SITUÉ SOUS LA BANQUISE.
Article source : fredzone.org
FRED le
L’Antarctique fascine de nombreux chercheurs et le continent blanc a ainsi fait l’objet de nombreuses études par le passé. Plusieurs d’entre elles ont révélé la présence de plusieurs lacs sous-glaciaires situés à plusieurs centaines de mètres sous la banquise.
Le lac Mercer est l’un d’entre eux et il est même un des lacs les plus bas du continent. Il se trouve en effet à environ 1,2 kilomètre sous la glace.
L’Antarctique abrite de nombreux lacs sub-glaciaires
Le 23 décembre dernier, plusieurs scientifiques se sont ainsi rendus sur place afin d’effectuer un forage, l’objectif étant de creuser un trou suffisamment profond pour pouvoir prélever un échantillon du lac.
L’opération a duré plusieurs jours, mais l’équipe a fini par atteindre la surface du lac Mercer le 26 décembre à 22h30, avec un forage atteignant les 1084 mètres de profondeur. Les chercheurs ont ensuite élargi et lissé le trou afin d’être en mesure de faire passer leurs instruments.
Le lendemain, l’équipe scientifique a fait descendre le Deep SCINI Clump Weight dans le trou afin de prendre en photo le lac et d’évaluer sa profondeur et sa température. Les chercheurs ont également prélevé plusieurs échantillons et ils ont alors réalisé que l’eau du lac était aussi propre que n’importe quelle eau filtrée.
Il reste encore beaucoup à faire et les analyses ne sont pas terminées, mais cette mission devrait nous permettre d’en apprendre un peu plus sur l’écosystème du lac… et par extension sur la vie elle-même.
Une mission qui nous en apprendra beaucoup sur le continent blanc
En effet, en 2013, une autre équipe avait prélevé des échantillons dans le lac Whillans, un lac situé à quelques kilomètres du site, et leur analyse avait révélé l’existence de formes de vie microbiennes.
Des formes de vie suffisamment résistantes pour vivre et se développer dans cet environnement particulièrement hostile.
Il faut d’ailleurs noter que ce n’est que la deuxième fois qu’une telle mission est organisée et le lac Mercer est donc le second lac sub-glaciaire à faire l’objet d’une telle étude. Les chercheurs pensent que ces données supplémentaires leur permettront de prendre un peu plus de recul sur l’écosystème de l’Antarctique.
Toutefois, l’étude de la vie n’est pas leur seul et unique objectif. Cette mission leur permettra aussi de mieux comprendre comment se forment ces lacs et elle devrait également les aider à mieux comprendre le passé du continent blanc.
Rebord de carbonate sur le côté du monticule en Z. Du liquide s’écoule hors du bord et s’accumule en dessous. Le fluide est à 290 °C et est en contact sur quelques millimètres avec de l’eau de mer à 2 °C. Cette interface entre deux fluides ayant des indices de réfraction différents produit une sorte de miroir réfléchissant semblable au miroitement de la surface. Crédits : Schmidt Ocean Institute
Un nouvel écosystème océanique unique découvert parmi des cheminées hydrothermales.
Article source: trustmyscience.com
Thomas Boisson
Les profondeurs océaniques restent le milieu le moins exploré et connu sur Terre. Certaines parties du Système solaire étant elles-mêmes mieux documentées que les fonds marins. Au fond des océans, les sources hydrothermales sont des milieux extrêmement propices à la vie. Et c’est un de ces milieux qu’une équipe américano-mexicaine a récemment découvert. Sa particularité ? Il abrite un écosystème tout à fait unique.
Au plus profond de l’océan, dans l’obscurité, les scientifiques ont découvert un nouveau champ de sources hydrothermales, qui héberge un écosystème unique en son genre, avec une pléthore d’espèces encore jamais observées. Il porte le nom de Jaich Maa et se trouve dans le bassin de Pescadero, à l’extrémité sud du golfe de Californie, à 3800 m de profondeur. Il a été découvert et exploré par des scientifiques d’un certain nombre d’institutions des États-Unis et du Mexique.
Jaich Maa : un milieu océanique hydrothermal unique
Les cheminées hydrothermales sont des fissures ou des cheminées dans le fond de la mer qui dégagent de la chaleur en raison d’une activité souterraine, généralement de type volcanique. Ce sont également des oasis riches en nutriments pour la vie des fonds marins. De nombreuses bactéries s’y nourrissent de l’énergie chimique produite par le sulfure d’hydrogène qui s’échappe de ces cheminées, un processus appelé chimiosynthèse.
Parmi les champs hydrothermaux, le Jaich Maa, récemment découvert, semble être unique. Plusieurs monticules de calcite, s’élevant à 25 m du fond marin, ventilent des fluides dont la température peut atteindre 287 °C. Le plus important d’entre eux s’appelle Tay Ujaa, et verse des fluides hydrothermaux dans un bassin à l’envers.
Cette vidéo présente les fonds hydrothermaux et les cheminées du bassin du Pescadero .
« Tay Ujaa nous a enchantés avec sa caverne construite par précipitation hydrothermale de calcite » explique Bekah Shepard, océanologue au Schmidt Ocean Institute. « Une véritable caverne qui contenait un bassin d’eau scintillante avant de s’échapper du rebord dans une chute d’eau à l’envers ».
Le fluide hydrothermal a une température d’environ 290 °C et l’eau de mer avec laquelle il est en contact n’est que de 2 °C. Étant donné que ces deux températures entraînent des indices de réfraction différents, répartis sur une couche mince, l’eau semble miroiter. C’est cette caractéristique qui a donné son nom au champ. Jaich Maa signifie « métal liquide » dans la langue de l’ancien peuple autochtone qui vivait à proximité du Mexique.
Jaich Maa n’est pas loin de la terre, mais ce n’est pas vraiment un environnement hospitalier. Les humains doivent faire face au manque d’oxygène, à la pression océanique et aux températures extrêmes. Ce n’est que depuis quelques années que les progrès de la technologie robotique ont permis une exploration détaillée de tels environnements sous-marins. Un certain nombre de véhicules télécommandés ont été déployés pour examiner de plus près le terrain.
« Nouvelles espèces, nouveaux comportements, microbes bleus ?! Nous étions encore en train de découvrir de nouvelles espèces sur le terrain lors de la dernière plongée et, comme vous pouvez l’imaginer, nous sommes tout à fait convaincus qu’il y a encore de nouvelles choses à découvrir » affirme Shepard. « Ces sites hydrothermaux accueillent diverses communautés, mais une poignée d’animaux semblent dominer : les vers tubicoles Oasisia, les anémones et les vers bleus brillants ».
L’un des comportements, une interaction jamais vue auparavant entre deux vers à grande échelle, a été qualifié de « passionnant », et il reste encore beaucoup à faire pour répertorier toutes les nouvelles espèces, ainsi que pour comprendre ce que signifient ces nouveaux comportements et pourquoi les microbes découverts possèdent ces teintes bleutées.
Une cartographie intense, y compris une cartographie thermique, a révélé la présence d’un flux de magma complexe sous le plancher du bassin de Pescadero, qui nécessite également des investigations supplémentaires.
« L’océan profond est toujours l’une des frontières les moins explorées du système solaire. Les cartes de notre planète ne sont pas aussi détaillées que celles de Mercure, Vénus, Mars ou la Lune, car il est difficile de cartographier les fonds marins. C’est une véritable frontière » conclut Robert Zierenberg, géologue à l’Université de Californie.
Article source : nationalgeographic.fr publié par Laurent Ballesta
Personne n’avait jamais plongé aussi profondément sous les glaces de l’Antarctique. Notre photographe révèle un univers coloré et plein de vie.
Au matin, nous arrivons à pied depuis la base scientifique française Dumont-d’Urville, en terre Adélie, dans l’Antarctique de l’Est. Puis nous brisons la fine couche de glace qui s’est formée sur le trou foré la veille. L’ouverture traverse la banquise épaisse de 3 m avant d’atteindre la mer. Elle est juste assez large pour un homme. Jamais nous n’avons plongé par un orifice si étroit. Je m’y faufile le premier.
Alors que je pénètre enfin dans l’eau glacée, je regarde en arrière. Vision d’angoisse : l’orifice commence déjà à se refermer. La surface inférieure de la banquise est formée d’une épaisse boue de cristaux de glace flottants, que ma descente a mise en mouvement et qui afflue vers le trou. Lorsque j’enfonce un bras dans la bouillie de glace, celle-ci fait presque 1 m d’épaisseur. Je saisis la corde de sécurité pour ressortir au plus vite. Je dois me hisser centimètre par centimètre, mais mes épaules se coincent. Soudain, je reçois un coup violent sur la tête. La pelle de Cédric Gentil, un camarade de plongée qui tente de m’aider en cassant la glace, a heurté mon crâne. Enfin, une main attrape la mienne et me tire à l’air libre. Cette plongée est terminée – mais nous en avons réalisé trente-deux.
Vidéo en bonus afin d’agrémenter cet article dont la suite est à lire à la source même.
AusAntarctic
Ajoutée le 20 déc. 2016 sur Youtube
Cette vidéo filmée par un drone du gouvernement australien montre la diversité et l’abondance de la vie au fond de l’océan à 30 mètres sous la couche protectrice de glace de la banquise dans l’Antarctique.
Un robot sous-marin du gouvernement australien a filmé un rare aperçu sous la banquise antarctique, révélant un monde coloré et prospère rempli d’éponges en forme de noix de coco, de vers ressemblant à des pissenlits, d’algues roses incrustées et d’étoiles de mer araignées. Les images ont été enregistrées sur une caméra reliée à un véhicule télécommandé (ROV) déployé par des scientifiques de la division antarctique australienne sous la glace de mer dans la baie O’Brien, près de la station de recherche Casey dans l’Antarctique oriental.
La température de l’eau recouverte par plus d’1 m 50 de glace ne dépasse pas 1,5° durant l’année sur une période de 10 mois environ .
183 mètres de long, résistant aux icebergs, à la fois écologique et luxueux, le nouveau bateau d’exploration et de recherche océanique REV devrait prendre la mer en 2021. Il offrira des possibilités uniques aux scientifiques pour étudier l’écosystème marin.
Vous n’avez probablement jamais entendu parler de Kjell Inge Røkke. Ce milliardaire norvégien de 60 ans a fait fortune dans la pêche, le pétrole offshore et l’industrie marine. Une fortune dont il a décidé de faire profiter la recherche scientifique, en finançant le plus grand et le plus luxueux navire de recherche scientifique jamais construit. Présenté le 12 novembre lors d’une réunion de la Royal Society sur l’exploration en haute mer, le Research Expedition Vessel (REV) devrait mesurer 182,9 mètres de long, plus du double de ses rivaux, et être…
Le navire Go Searcher Crédit photo : sciencepost.fr/
SpaceX dévoile son bateau muni d’un héliport pour récupérer les astronautes !
Article source : sciencepost.fr/
Par Yohan Demeure
Elon Musk et SpaceX ont dévoilé une évolution du projet Go Searcher, qui prend la forme d’un imposant navire ultra-moderne. Équipé d’un héliport, celui-ci aura entre autres la mission de récupérer les astronautes en provenance de la Station spatiale internationale.
Le dernier né de la flotte de SpaceX !
Selon The Verge, qui a dévoilé l’information dans un article du 5 novembre 2018, ce navire Go Searcher devrait être utilisé dès le début de l’année prochaine. Celui-ci est principalement prévu pour récupérer les capsules Dragon et bien sûr, leur équipage.
En quelques années, SpaceX s’est constitué une impressionnante flotte de navires afin de venir en aide à ses activités de conquête spatiale. En revanche, il faut savoir qu’initialement, le navire Go Searcher avait été pensé pour accompagner et soutenir les drones autonomes faisant office de plateformes d’atterrissage pour guider les fusées Falcon 9 avant leur récupération dans l’océan.
Le projet a évolué avec le temps
SpaceX a décidé – dès l’été 2018 – de prendre un important virage concernant le projet Go Searcher. En effet, un héliport a été ajouté au navire, et le système radar a été perfectionné afin de permettre une réception optimale des capsules Dragon lorsque celles-ci reviennent sur Terre. Force est de constater que SpaceX a pensé à tout, car des installations médicales seront présentes à bord – ainsi que du personnel qualifié – afin de soigner d’éventuels blessés directement sur place. De plus, ces blessés pourront – en cas de besoin – être transportés rapidement à l’hôpital par hélicoptère.
Capsule Dragon de SpaceX Crédits : Wikipedia via sciencepost.fr/
Le navire Go Searcher sera testé dès le mois de janvier 2019 avec le lancement de la capsule Dragon à vide à réceptionner. Quelques mois plus tard (en juin 2019), ce sera le tour d’une capsule similaire, mais cette fois-ci habitée. Autre partenaire NASA, Boeing pilotera sa capsule – la CST- 100 Starliner – pour la première fois sans équipage en mars 2019, tandis qu’un lancement avec équipage est prévu pour août de la même année. En revanche, la capsule Starliner a été conçue pour atterrir sur le sol américain, si bien qu’il n’y a aucun besoin de disposer d’un bateau de récupération.
Une étrange créature filmée à 3 000 mètres de profondeur
Article et photo source : sciencepost.fr/
Par Brice Louvet le :
Une équipe de biologistes marins nous partage aujourd’hui les premières images d’Enypniastes eximia, un concombre des mers qui ressemble étrangement à un poulet sans tête, filmé dans les profondeurs de l’océan austral, au large de l’Antarctique.
On en sait davantage sur l’espace que sur les abysses, mais les profondeurs des océans se dévoilent peu à peu à mesure que nos instruments évoluent. En témoignent ces nouvelles images. Si elle n’avait été jusqu’alors observée que dans le golfe du Mexique, il s’avère qu’Enypniastes eximia – une étrange petite créature – peut également évoluer dans les profondeurs de l’océan austral. Elle vient d’être repérée par un nouveau système de caméra sous-marine, mis au point par la division antarctique australienne.
« Nous avions besoin de quelque chose qui puisse être éjecté d’un bateau et fonctionner de manière fiable pendant de longues périodes de pression extrême dans l’obscurité totale », explique Dirk Welsford au Guardian, responsable du programme de la Division antarctique australienne. « Beaucoup d’animaux des grands fonds semblent provenir d’une autre étoile. Il en va de même pour le concombre de mer profond, qui n’est pas inconnu, mais n’a jamais été repéré dans la région de l’Antarctique oriental. Une nouvelle technologie de caméra robuste rend cela possible ».
Une caméra sous-marine capture « un monstre ressemblant à au poulet sans tête »
Vidéo AusAntarctic via youtube
« Dans les profondeurs océaniques les plus sombres entourant l’Antarctique se cache le majestueux « monstre au poulet sans tête ». Enypniastes eximia, ce concombre de mer nageur, a été filmé pour la première fois dans le golfe du Mexique en 2017. Nos chercheurs ont récemment eu la surprise de voir une autre caméra filmée pour la première fois dans l’océan Austral, à une profondeur de trois kilomètres. Les caméras ont été conçues en partenariat avecl’industrie de la pêche à la palangre commerciale pour faciliter la gestion de la pêche. »
« Certaines des images que nous recevons des caméras sont à couper le souffle, y compris des espèces que nous n’avons jamais vues dans cette partie du monde, poursuit le chercheur. Plus important encore, les caméras fournissent des informations importantes sur les zones du fond marin susceptibles de supporter ce type de pêche et sur les zones sensibles à éviter ».
Côté anatomie, vous remarquerez la présence d’une douzaine de petites pattes permettant à l’animal de se déplacer au sol, ainsi que deux autres voiles, sortes de nageoires lui permettant de s’élever dans la colonne d’eau. La plupart mesurent entre 6 et 25 cm de long. Les plus jeunes spécimens se distinguent des adultes avec des corps translucides qui laissent apparaître leur tube digestif. Ce dernier filtre les nutriments essentiels retrouvés dans les sédiments ingérés.
Le dispositif ANITA de la Nasa en Antarctique. // Source : Flickr/CC/Nasa
Des particules émanent de l’Antarctique et on ne sait pas ce que c’est !
Article source : numerama.com/
Le projet ANITA de la Nasa a permis d’observer des particules étranges en Antarctique : elles émanent de la Terre, au lieu d’arriver de la galaxie. Selon des physiciens, il est probable que nous soyons face à un phénomène jusqu’ici inconnu.
Des rayonnements cosmiques intriguent les physiciens depuis plusieurs années. Dans les sols glacés de l’Antarctique, la Nasa a enregistré en 2016 la présence de particules au comportement étrange : au lieu de provenir de l’espace, elles semblent jaillir de la banquise. Des chercheurs de l’université d’État de Pennsylvanie ont uni leurs forces pour tenter de comprendre ce phénomène qui a déjà inspiré de nombreuses théories.
Ils relatent cette recherche dans un article pré-publié le 25 septembre 2018 sur arXiv. Leur conclusion soutient l’hypothèse sur laquelle la communauté physicienne s’est déjà reposée, sans toutefois la démontrer. La plupart des scientifiques pensaient que ces particules étaient probablement un élément inconnu : selon cette nouvelle recherche, il y a de grandes chances que ce soit le cas.
LA PHYSIQUE AU DELÀ DU MODÈLE STANDARD
« Nous explorons [l’hypothèse que] ces particules aillent au delà du modèle standard pour expliquer les événements [enregistrés par] ANITA, s’ils sont correctement interprétés, et concluons que c’est le cas », écrivent les chercheurs dans leur résumé.
Ces étranges « rayonnements cosmiques » ont été observés à deux reprises par la Nasa dans le cadre du projet ANITA (Antarctic Impulsive Transient Antenna), un ballon à hélium embarquant un réseau d’antennes radio afin de repérer les rayons cosmiques d’ultra haute énergie (aussi dits zetta-particules), l’un des phénomènes les plus énergétiques connus dans la nature.
Les rayonnements cosmiques sont des flux qui circulent dans le milieu interstellaire — l’espace entre les étoiles dans une galaxie. De tels rayonnements peuvent venir du Soleil, de l’intérieur ou de l’extérieur de la galaxie.
Comme l’explique LiveScience, les scientifiques ont fondé de grands espoirs sur la découverte de la mission ANITA, lorsque le dispositif de la Nasa a permis de découvrir non pas des rayons cosmiques provenant de l’espace, mais des particules qui semblaient émerger de la Terre.
Pour tenter d’expliquer l’existence de ces rayons cosmiques, les physiciens ont commencé à élaborer des théories.
CES PARTICULES SONT TRÈS PROBABLEMENT UN PHÉNOMÈNE NOUVEAU
En raison de leur comportement inhabituel, les physiciens s’accordaient à dire que ces étranges particules ne pouvaient pas faire partie du modèle standard, une théorie permettant de classifier les particules subatomiques (plus petites que les atomes) connues. Toutes les hypothèses envisageaient le fait que les particules soient la manifestation d’un phénomène nouveau, sans pour autant que cela soit vérifié.
Le travail des universitaires pennsylvaniens vient renforcer cette idée. Selon eux, les particules observées grâce à ANITA ne sont qu’une partie émergée de l’iceberg : ces rayonnements cosmiques sont bien plus nombreux que ce que nous pensions. Un autre observatoire situé dans l’Antarctique, baptisé IceCube, a eu l’occasion d’observer des particules similaires, mais aucun lien n’avait été fait entre les enregistrements d’IceCube et ceux d’ANITA, jusqu’à cette étude.
L’observatoire IceCube en Antarctique. // Source : Flickr/CC/Eli Duke
CHANCE SUR 3,5 MILLIONS QUE NOUS LES CONNAISSIONS
En combinant ces deux bases de données, les physiciens sont arrivés à la conclusion que ces étranges particules émanant de la Terre avaient une chance infime d’appartenir au modèle standard : il y a très exactement moins d’une chance sur 3,5 millions pour que ces particules en fassent partie. Autrement dit, cette découverte permet de renforcer l’hypothèse que la communauté scientifique envisageait : il est fort probable que ces particules soient une manifestation d’un phénomène nouveau.
Bien que cette découverte ne résolve pas le mystère de leur provenance, le travail de ces chercheurs est important. Il montre que les scientifiques qui voudront étudier ces étranges rayonnements cosmiques devront être prêts à questionner leurs connaissances actuelles sur l’univers s’ils veulent espérer identifier ces particules. Grâce à eux, nous sommes de plus en plus certains que la science est face à un nouveau phénomène.