INVESTIGATION OCEANOGRAPHIQUE ET OANIS Nos questions Ufologiques nous orientent vers le cosmos, cependant certaines réponses pourraient venir des Abysses
Une scientifique a fait part de ses convictions sur la possibilité qu’il existe une vie sur Europe,Crédit photo : Shutterstock / OceanicWanderer
Une spécialiste britannique de l’espace, le professeur Monica Grady, a récemment fait part de ses convictions sur la possibilité qu’il existe une vie sur Europe, l’une des lunes de Jupiter, et sur Mars, lors de son discours à l’Université Liverpool Hope, où elle venait d’être nommée chancelière.
En effet, ce professeur des sciences planétaires et spatiales a déclaré qu’Europe peut abriter une vie extraterrestre et Mars pourrait également cacher des micro-organismes primitifs, nous rapporte Phys.org.
Europe abrite peut-être des pieuvres ou des poulpes sous ses calottes glaciaires
Le professeur Grady explique en effet que l’idée que les mers glaciales sous les calottes glaciaires d’Europe peuvent cacher des créatures semblables à des poulpes ou une pieuvre et que Mars pourrait également abriter de petites bactéries sous sa surface.
La raison en est que, selon cette scientifique, c’est sous la glace que cette forme de vie extraterrestre est protégée du rayonnement solaire et cette glace pourrait également servir de source d’eau. De plus, la glace agirait également comme une barrière protectrice contre le rayonnement solaire et l’impact d’astéroïdes sans parler du fait que si Europe abrite des évents hydrothermaux et du chlorure de sodium au fond de son océan, cela augmenterait également les chances d’y trouver des formes de vie. D’ailleurs, la professeure penche pour l’hypothèse que les formes de vie sur Europe soient légèrement plus évoluées que sur Mars.
Statistiquement parlant, l’existence d’une vie sur d’autres planètes est possible
Le professeur Grady, qui a déjà travaillé avec l’Agence spatiale européenne (ESA), rappelle effectivement que l’on a aucune certitude que notre système planétaire soit spéciale d’autant plus que nous en savons encore très peu sur les étoiles dans la galaxie. Elle estime ainsi qu’il y a de fortes chances qu’il y ait de la vie ailleurs.
Selon cette scientifique, c’est sous la glace que cette forme de vie extraterrestre est protégée du rayonnement solaire. Crédit photo : Shutterstock / mr.Timmi
Elle explique que « les humains ont évolué à partir de petits mammifères à fourrure qui ont eu l’opportunité d’évoluer parce que les dinosaures ont été tués par un impact d’astéroïdes. Cela ne se produira probablement pas sur toutes les planètes mais c’est au moins possible en se basant uniquement sur un argument statistique ».
Néanmoins, cette scientifique n’écarte pas l’hypothèse selon laquelle nous pourrions être « tout ce qu’il y a dans la galaxie ». Si c’est le cas, elle déclare que « nous avons le devoir de protéger la planète (…) Et même s’il y a des poulpes sur Europe, cela ne nous donne pas une raison de détruire notre planète ».
Les prochaines missions sur Mars nous en apprendront plus sur la planète
Par ailleurs, cette année promet de grandes avancées sur notre compréhension de la planète rouge. En effet, au moins trois missions distinctes sont prévues sur Mars cette année : L’ExoMars 2020, la mission Mars 2020 et la mission Hope Mars. La première est un projet conjoint de l’ESA et de l’agence spatiale russe Roscosmos qui sera lancée en juillet prochain. La deuxième a déjà atterri sur Mars ce mois-ci et a embarqué le nouveau rover de la NASA. Quant à la dernière mission, il s’agit d’une sonde d’exploration financée par les Emirats arabes unis qui sera lancée cet été.
Les scientifiques découvrent des microbes dans des environnements profonds difficiles – est-ce une preuve de vie extraterrestre?
04/01/2021 / Par Virgilio Marin
Traduction Era pour Investigation Océanographique et Oanis
Source : UFONEWS
Une étude publiée le 4 décembre dans la revue Science a révélé que la vie peut exister même dans des endroits sur Terre où les formes de vie ordinaires ne pourraient pas survivre. Une équipe internationale de scientifiques a percé un trou dans le fond de l’océan et a trouvé des preuves d’organismes unicellulaires vivant dans des sédiments océaniques profonds à des températures d’ébullition.
«Nous avons trouvé des preuves chimiques de l’utilisation par les organismes de matières organiques dans les sédiments, ce qui leur permet de survivre», a déclaré le co-auteur et océanographe Arthur Spivack de l’université de Rhode Island.
Les résultats confirment que la vie existe dans ces écosystèmes océaniques profonds et suggèrent la possibilité d’une vie extraterrestre sur d’autres planètes, où les conditions brutales sont comparables à celles des environnements terrestres difficiles.
Preuve de la vie dans les environnements océaniques profonds
Les environnements situés au-dessous du fond de l’océan sont inhospitaliers. Les chercheurs ont expliqué que les températures et les pressions augmentent régulièrement avec la profondeur et que l’approvisionnement en énergie devient de plus en plus rare. Mais il y a environ 30 ans, les scientifiques ont découvert que des micro-organismes habitent les fonds marins à des profondeurs de plusieurs kilomètres dans des conditions aussi extrêmes.
Cependant, les environnements en eaux profondes ne sont toujours pas bien compris et plusieurs questions sont restées sans réponse. D’une part, on ne sait toujours pas où se trouvent les limites de la vie et quels facteurs déterminent ces limites. Le forage en haute mer est nécessaire pour répondre à ces questions, mais ce n’est pas une mince affaire.
« Seuls quelques sites de forage scientifiques ont encore atteint des profondeurs où les températures dans les sédiments sont supérieures à 30 degrés Celsius (86 degrés Fahrenheit)« , a déclaré le co-auteur Kai-Uwe Hinrichs du Center for Marine Environmental Sciences (MARUM) de l’Université. de Brême en Allemagne.
En 2016, Hinrichs et ses collègues ont réussi à percer un trou de 4000 pieds( 1219,2m) sur la fosse de Nankai au large des côtes du Japon à l’aide d’un navire scientifique en haute mer appelé Chikyu. Les chercheurs ont pu atteindre des environnements marins souterrains avec des températures de près de 250 degrés, soit 38 degrés de plus que le point d’ébullition de l’eau.
Au cours d’une exploration de deux mois en eaux profondes , les chercheurs ont observé que la population microbienne commençait à diminuer à une température de 113 degrés. Cependant, ils ont recommencé à détecter l’activité microbienne dans des zones plus profondes, encore plus chaudes. La population microbienne a atteint un pic à une température de 185 degrés et est restée détectable jusqu’à 248 degrés.
«Les résultats de notre expédition sont surprenants. Ils montrent qu’à la limite inférieure de la biosphère, les limites létales coexistent avec des opportunités de survie », a déclaré Verena Heuer, co-auteur principal et scientifique de MARUM.
Les résultats confirment que les environnements de haute mer initialement considérés comme habitables abritent effectivement la vie, selon Spivack. Dans une étude d’octobre, les chercheurs ont trouvé 40 000 types différents de micro-organismes à partir d’échantillons de carottes prélevés sur 40 sites différents à travers le monde, indiquant que la diversité microbienne sous le fond marin est aussi robuste qu’à la surface de la Terre.
Trouver des preuves de la vie extraterrestre via la Terre
Spivack a déclaré que, bien que les découvertes soient intéressantes en elles-mêmes, l’étude pourrait également indiquer la possibilité de vivre sur d’autres planètes. Les écosystèmes rudes de la Terre sont souvent considérés comme analogues aux environnements extraterrestres. Par exemple, le désert d’Atacama en Amérique du Sud, qui est l’endroit non polaire le plus aride de la planète, serait comparable à la surface martienne aride.
Lorsque les chercheurs ont découvert une communauté diversifiée de microbes dans une région inhospitalière du désert d’Atacama, ils ont commencé à flirter avec l’idée que Mars pourrait également être capable de soutenir la vie à ce jour.
«Notre découverte suggère que quelque chose de similaire peut s’être produit il y a des milliards d’années – ou peut-être encore se produire – sur Mars», a déclaré Alberto Fairen, un astronome en visite à l’Université Cornell et l’un des chercheurs qui ont exploré le désert d’Atacama.
Spivack a déclaré que d’autres études sur les échantillons de Nankai Trough sont en cours. Son équipe développe actuellement des technologies pour poursuivre ses recherches sur les environnements en eaux profondes.
Lisez plus d’études soutenant l’existence de la vie extraterrestre sur Cosmic.news.
Notre rubrique océanographie interplanétaire s’étoffe tout naturellement.
Dossier :
Au niveau de notre système solaire, j’ai mis le cap sur quelques cibles et parmi elles deux lunes glacées.
Pourquoi mon choix se porte sur ces deux satellites naturels ? D’après les experts en exobiologie la présence d’eau en surface de Encelade et de Europe par exemple offre la possibilité de découvrir une forme de vie.
Focus
Lune blanche !
Première candidate ,Encelade qui est un satellite de Saturne, dont le diamètre avoisine les 500 km. Elle a été découverte par William Herschel en 1789 Cette lune tourne autour de la planète Saturne en une trentaine d’heures. Sa couleur blanche est éclatante et nous devons cette information à la sonde spatiale Voyager 2 qui était dans les parages en 1980. La particularité de cet astre glacé c’est qu’il contient des vastes étendues d’eau sous sa banquise. Des geysers qui sont actifs par séquences trahissent une source de chaleur. Les scientifiques tentent depuis de comprendre et émettent l’idée que cette lune subit des forces de marée et soupçonnent alors une certaine activité volcanique, ce qui voudrait dire qu’elle contient une ou plusieurs sources chaudes hydrothermales comme il en existe au fond de nos océans sur terre.
Ceci autorise une forme de vie qui pourrait en engendrer d’autres sous certaines conditions. En absence de rayonnement solaire la photosynthèse ne peut pas fonctionner, en revanche le processus de chimiosynthèse est tout à fait possible puisque cela a été démontré dans les abysses sur notre planète. Les exobiologistes pensent que la genèse de la vie au sein même de notre planète a peut-être été possible de cette manière.
Alors est-ce que Encelade et Europe (lune de Jupiter) bénéficient de cette alchimie naturelle ? C’est ce que tente de découvrir les experts.
Europe lune de Jupiter
Europe est le quatrième plus gros satellite de Jupiter !
Cette lune de la géante Jupiter présente aussi une surface gelée sa température maximale est de −150 °C, , . Cette surface est épaisse de plusieurs kilomètres et dessous se cache probablement une vaste étendue d’eau liquide tel un océan dont l’estimation est d’environ 90 kilomètres de profondeur. Tout comme Encelade, des geysers ont été détectés à sa surface.
La sonde Galileo a fournit quelques indices.
Chimie prébiotique
Afin d’obtenir des traces de bio signatures ou des éléments qui confirment une existence de chimie prébiotique les scientifiques étudient le type de mission adéquat afin de pourvoir analyser les geysers de ces deux lunes Encelade et Jupiter, car c’est primordial d’obtenir le plus d’informations possible et ainsi espérer découvrir au moins des micro organismes ce qui ,validerait alors que la vie sur terre n’est pas un incident et que nous ne sommes pas les seuls êtres vivants sur notre seule planète. Les scientifiques ont besoin de preuves et c’est en sondant les glaces et en les examinant, que celles-ci révéleront ce qu’elles contiennent exactement et aussi pour voir si leur composition est identique ou non aux lacs gelé , et aux banquises de notre planète. Ceci est palpitant.
Europa Clipper est une mission validée par la NASA
Le lancement d’une sonde spatiale de 6 tonnes emportant 350 kg d’instruments scientifiques dont un radar permettant de sonder l’océan sous la glace est programmé .
Objectif : envoyer une sonde en orbite autour d’Europe, un satellite de Jupiter, pour observer en détail s’il existe des conditions qui sont favorables à l’émergence de la vie.
Le laboratoire JPL travaille sur ce projet et si tout se passe bien cette mission verra le jour dans les 3 à 5 prochaines années.
La NASA a confirmé le 19 août 2019 qu’elle lancera bien une mission spatiale vers cette lune vers 2025. Pas question toutefois de s’y poser : la sonde ne fera que survoler Europe. (Source)
Cameron a fait avancé l’océanographie et ceci aide à présent les exobiologistes.
Ce n’est pas pour rien si j’ai rendu hommage à James Cameron dans mon second livre, OANI compléments d’investigation ( Aux éditions SAINT MARTIN – décembre 2019- en intro du chapitre 3 ), l’explorateur plus connu en tant que réalisateur ( le Titanic, Avatar etc).
A propos de chimiosynthèse :
En 2012 DEEPSEA CHALLENGE explore la fosse des Mariannes à plus de 10 600 mètres de profondeur.
La découverte de structures filamenteuses assimilées à une communauté de micro-organismes ont été aperçues dans un affleurement rocheux du Sirena Deep qui se nourrissent de molécules libérées par des processus géologiques à plus de 10,4 kilomètres sous la surface de l’eau et ceci représente une découverte majeure dans de telles profondeurs et dans une obscurité totale ,ceci est même une première!
Kevin Hand, exobiologiste de la NASA, explorateur National Geographic et auteur principal de l’étude dira:
« La découverte de cet éventuel écosystème de micro-organismes qui survit grâce à la chimiosynthèse dans la région la plus profonde et la plus sombre de nos océans pourrait nous donner des informations précieuses sur le potentiel de vie dans les profondeurs d’Europe » .
« C’est peut-être à ça que ressemble la vie à des milliards de kilomètres de nous », écrit James Cameron.(source)
Article et illustration crédit : futura-sciences.com/
Nathalie Mayer
Journaliste
Sous la glace d’Encelade, une lune de Saturne, pourraient se jouer des processus géochimiques plus complexes que ne l’avaient imaginé jusqu’alors les chercheurs. Des processus susceptibles d’offrir à la vie un environnement propice à son épanouissement.
Encelade, c’est une petite lune de Saturne. Elle est géologiquement active. Sous sa croûte glacée, se cache un océan d’eau liquide trahi par des geysers de vapeur, de glace et de gaz divers qui s’élèvent à des centaines de kilomètres au-dessus de sa surface. Et ce sont justement ces geysers que des chercheurs du Southwest Research Institute (SwRI – États-Unis) ont étudiés pour y trouver des indices révélant les conditions qui règnent sous la glace d’Encelade. Leur conclusion : l’océan qui baigne cette lune de Saturne est plus complexe que prévu.
« En détaillant la composition des geysers d’Encelade, nous pouvons en apprendre davantage sur la nature de son océan, comment il en est arrivé là et s’il fournit des environnements où la vie telle que nous la connaissons pourrait se développer », raconte Christopher Glein, chercheur, dans un communiqué du SwRI. Et son équipe a justement mis au point une nouvelle technique d’analyse et des modèles géochimiques inédits qui leur ont permis d’estimer la concentration en CO2 dissoute dans l’océan à partir de celle du panache.
Cette dernière semble vouloir s’expliquer par des réactions géochimiques entre le cœur rocheux de la lune et l’eau liquide de son océan caché. Plus précisément, par la dissolution et la formation de certains mélanges de minéraux contenant du silicium et du carbone au fond de cet océan. « Il semblerait qu’Encelade soit le théâtre d’un événement de séquestration massif de CO2 dans son noyau, un événement semblable à celui que les chercheurs aimeraient reproduire sur Terre pour contrer le réchauffement climatique », commente Christopher Glein.
Des sources hydrothermales à la vie
Un autre phénomène qui contribue à la complexité du cœur d’Encelade, c’est la présence probable de sources hydrothermales. La sonde Cassini avait d’abord révélé la présence au cœur des geysers, de minuscules particules de silice, puis celle d’hydrogène gazeux. Deux produits chimiques qui sont considérés comme des marqueurs des processus hydrothermaux. Des processus qui, au fond de l’océan, génèrent des fluides chauds, riches en énergie et chargés de minéraux qui permettent à des écosystèmes uniques de prospérer. Et potentiellement susceptibles de soutenir la vie. « Nous n’en avons trouvé aucune preuve, mais des indices intéressants que des conditions propices à la vie pourraient exister sous la croûte glacée de cette lune », note Hunter Waite, chercheur au SwRI.
« Des indices intéressants que des conditions propices à la vie pourraient exister sous la croûte glacée de cette lune. »
Les chercheurs imaginent aujourd’hui que le noyau d’Encelade est composé d’une couche supérieure carbonatée et d’un intérieur serpentinisé. Les carbonates se présentent généralement sous forme de roches sédimentaires telles que le calcaire sur Terre, tandis que les minéraux serpentinisés sont formés de roches ignées d’un fond marin, riches en magnésium et en fer.
Il est proposé que l’oxydation hydrothermale du fer, profondément réduit dans le noyau, forme de l’hydrogène, tandis que l’activité hydrothermale sur les roches carbonatées contenant du quartz produit des fluides riches en silice. Ces roches ont également le potentiel d’influencer la chimie du CO2 dans l’océan via des réactions à basse température impliquant des silicates et des carbonates.
CE QU’IL FAUT RETENIR
En utilisant de nouveaux modèles géochimiques, des scientifiques ont découvert que la concentration en CO2 dans l’océan d’Encelade peut être contrôlée par des réactions chimiques au fond de la mer.
Ajoutant à cette découverte, celles, antérieures, d’hydrogène et de silice, ils suggèrent des environnements géo chimiquement complexes dans le noyau rocheux.
Une complexité qui aurait le potentiel de créer des sources d’énergie susceptibles de soutenir la vie.
Dernières nouvelles des étoiles (DNDE) est un format hebdomadaire qui fait le tour de l’actualité spatiale. SpaceX, Blue Origin, NASA, ESA, JAXA quels seront les prochains grands défis de l’humanité en terme de conquête de l’espace ? Cette semaine, on revient sur les résultats de Cassini qui pourrait faire de la lune ENCELADE un autre berceau pour la Vie. On s’intéresse à la mission DART de la NASA et on fait le point sur le premier semestre de l’année niveau lanceurs.
6 DÉCEMBRE 19 __ DAN ROBITZSKI __ FILED UNDER: HARD SCIENCE -crédit : futurism.com
Traduction
Ils Apprennent
Les scientifiques disent qu’ils ont observé ce qu’ils appellent des signes de prise de décision complexe dans un organisme unicellulaire, insufflant une nouvelle vie à une théorie qui a été ridiculisée il y a plus d’un siècle.
La créature aquatique, roeseli Stentor , réagit différemment au fil du temps au même stimulus, qui ScienceAlert rapports est la preuve que la bestiole peut prendre des décisions – ou tout au moins faire ce que l’équivalent unicellulaire de changer l’esprit de l’ un pourrait être. Il n’est pas tout à fait exact de dire qu’une créature sans système nerveux pense activement, mais la découverte remet en question de nombreuses hypothèses des scientifiques sur l’intelligence animale .
Poke Test
Des organismes unicellulaires similaires répondront de moins en moins aux stimuli répétés. Stentor roeseli, cependant, se pliera d’abord loin de la source du stimulus – mais changera ensuite de tactique et battra ses cils en défense, contractera ou flottera, selon une recherche publiée jeudi dans Current Biology .
Un zoologiste nommé Herbert Spencer Jennings a fait la même découverte pour la première fois en 1906, rapporte ScienceAlert , mais personne n’a été en mesure de la recréer depuis.
Des Réponses Possibles
La probabilité que l’organisme choisisse une stratégie plutôt qu’une autre était presque de 50 à 50, ce qui suggère qu’un mécanisme biologique choisit l’une plutôt que l’autre comme s’il retournait une pièce.
Dire que Stentor roeseli peut prendre des décisions est plus une illustration qu’une explication précise, mais jusqu’à ce que les scientifiques continuent de sonder le comportement complexe, c’est peut-être la meilleure façon de décrire ce qui se passe dans la petite créature.
Remarque sylvain :
Sur notre planète , la nature a des ressources et des capacités parfois insoupçonnées et surprend encore la communauté scientifique . Ce serait un véritable électrochoc pour un nombre incalculable de ces savants si ceci se révélait également ailleurs ! Je vous laisse à votre propre déduction, interprétation et avis, bien au delà des limites scientifiques et humaines .
Envoyé par notre correspondant Patrice R que nous remercions.
Une créature marine étrange trouvée en Alaska
Article source : 7sur7.be
Rédaction le :
En Alaska, une femme a découvert un animal marin très étrange. Il s’agit d’une forme d’étoile de mer qui vit dans les profondeurs de l’océan. De couleur orange, la créature a des dizaines de tentacules qui lui permettent de respirer. “Je voulais savoir ce qu’était cette folle créature des grands fonds parce que je vis moi-même en Alaska et je ne l’ai jamais vue auparavant”, a déclaré Sarah Vasser
Cette étrange créature marine a dérouté une famille qui l’a trouvée flottant à la surface de l’eau. La bête orange vif contenant des dizaines de tentacules en mouvement se prélassait au large des côtes de l’île Prince of Wales, en Alaska, le 16 août dernier. Sarah Vasser était en excursion en bateau à moteur avec sa famille quand elle a remarqué l’organisme marin bizarre.
Certains ET peuvent être faciles à trouver car ils brillent dans le noir
Paul Seaburn le :
Article partagé par : mysteriousuniverse.org
repris sur livescience.com/
Traduction
Le «monde bio fluorescent» n’a peut-être pas le même cachet que le monde jurassique, mais il est peut-être plus proche de la réalité… et c’est peut-être l’endroit où nous trouverons enfin des formes de vie extraterrestres. Une nouvelle étude suggère que les exoplanètes présentant la probabilité la plus élevée d’héberger des formes de vie subissent souvent de fortes doses de rayons ultraviolets et que la vie pourrait développer le même mécanisme de protection que certains coraux sous-marins utilisent pour se protéger: la bio fluorescence. Le résultat final serait que ces formes de vie brilleraient dans des bleus doux, des verts et d’autres couleurs qui pourraient facilement être capturées par des télescopes entraînés à les rechercher. Le slogan de l’inévitable remake du film extraterrestre préféré de tout le monde sera-t-il «ET, émet une ombre!»?
« Nos premières cibles à la recherche de signes de vie gravitent autour d’étoiles M, telles que les planètes des systèmes Proxima Centauri, Ross-128, LHS-1140 et TRAPPIST-1. »
Dans la dernière édition des Avis mensuels de la Royal Astronomical Society , Jack O’Malley-James, associé de recherche au Centre Cornell pour l’astrophysique et les sciences planétaires, explique comment lui et sa co-auteure, Lisa Kaltenegger du département d’astronomie de Cornell, « une université privée américaine » ont décidé de chercher des extraterrestres brillants. Ces quatre étoiles M sont sur place. Surtout quand ils sont déjà à la recherche d’étoiles de type M. Également appelées naines rouges, ce sont les étoiles les plus communes de notre univers et elles hébergent de nombreuses planètes dans leur zone de Boucle d’or.
Malheureusement, toutes les planètes en orbite autour de celles-ci émettent également des éruptions solaires pouvant les engloutir sous un rayonnement ultraviolet, en particulier si elles se trouvent dans la zone de Goldilocks où la vie est le plus susceptible de se développer. Comme dit le proverbe – si le rayonnement ne le tue pas, il le rendra plus fort… ou du moins s’y adaptera. C’est ce que font certaines formes de coraux dans les eaux peu profondes: ils absorbent les photons bleus et ultraviolets et les réémettent à des longueurs d’onde plus longues, qui se révèlent simplement fluorescentes. C’est la bioflorescence – l’émission de lumière par une substance qui a absorbé la lumière d’une longueur d’onde plus courte. (FYI: la bioluminescence est une réaction chimique qui génère de la lumière et est indépendante du rayonnement.)
« Si vous et moi avions évolué dans un tel monde, nous aurions probablement aussi une bonne mine, car cela aurait eu des avantages pour la survie. »
L’argument de Kaltenegger dans LiveScience est logique, mais serions-nous suffisamment en train de briller pour que nous puissions être vus par des télescopes dans d’autres systèmes solaires? Peut-être si suffisamment d’entre nous et de toutes les autres formes de vie sur Terre étaient bio fluorescents. Bien sûr, ce n’est pas le cas, car nous avons une atmosphère qui nous bloque la plupart des rayons (et un écran solaire pour le reste). O’Malley-James et Kaltenegger espèrent que les planètes en orbite autour des nains rouges situés dans leurs zones de Goldilock auront suffisamment d’êtres bio fluorescents pour éclairer la planète, même brièvement, de sorte qu’un de nos télescopes puisse la détecter. C’est l’un de nos futurs télescopes. Nos modèles actuels ne peuvent pas le prendre, ou ils l’auraient déjà fait.
Qu’en est-il des formes de vie de ces planètes lumineuses qui envoient leurs navires sur Terre? Serons-nous capables de les repérer la nuit? Est-ce qu’ils vont regarder nos pitoyables corps non-rougeoyants avec dédain?
ET ne ferait pas ça…?
Paul Seaburnest l’éditeur de Mysterious Universe et son écrivain le plus prolifique. Il a écrit pour des émissions de télévision telles que « The Tonight Show », « Politically Incorrect » et une émission pour enfants primée. Il a été publié dans «The New York Times» et «Huffington Post» et a co-écrit de nombreux recueils de questions-réponses, de puzzles et d’humour. Son podcast « What in the World!» Est un regard amusant sur les dernières nouvelles étranges et paranormales, des histoires de sport étranges et des anecdotes étranges. Paul aime ajouter un peu d’humour à chaque message de MU qu’il crée. Après tout, le mystérieux ne doit pas toujours être sérieux.
Remarque :
Le stand des OANIS au salon du paranormal de Dijon les 8 et 9 septembre 2018, tenu par Era & Sylvain administrateurs du site web spécialisé Investigation Océanographique et OANIS
Les hypothèses ou les théories ne manquent pas . Alors les champs d’investigations non plus.
Sommes nous capables de détecter à distance des phéromones par exemple ? Le contact peut être tout autre à celui auquel nous nous attendons . La lumière,le son, la pression,des symboles, des artefacts,des réactions chimiques, etc, tout ou presque reste à explorer . Alors n’avons nous jamais eu réellement de contact par quelque chose venu d’ailleurs ? J’ai émis une idée dans mon premier livre avec le chant des baleines par exemple . Ceci n’est qu’un exemple .Mais pouvons nous, nous inspirer du poulpe, de la méduse ou d’un autre animal marin ? Je pense que le monde marin à tant à nous appendre et que ceci pourrait servir plus ou moins directement pour détecter une forme de vie sans doute toute particulière quelque-part dans le cosmos . Nos recherches continuent et il semblerait que celles -ci ne soient pas si mal .Confiance en l’avenir.
La SALSA, pour Subglacial Antarctic Lakes Scientific Access, se passionne depuis longtemps pour ce lac et elle a récemment financé une expédition très ambitieuse sur place. Crédit : fredzone.org
EN ANTARCTIQUE, DES SCIENTIFIQUES ONT RÉUSSI À ATTEINDRE LE MYSTÉRIEUX LAC SITUÉ SOUS LA BANQUISE.
Article source : fredzone.org
FRED le
L’Antarctique fascine de nombreux chercheurs et le continent blanc a ainsi fait l’objet de nombreuses études par le passé. Plusieurs d’entre elles ont révélé la présence de plusieurs lacs sous-glaciaires situés à plusieurs centaines de mètres sous la banquise.
Le lac Mercer est l’un d’entre eux et il est même un des lacs les plus bas du continent. Il se trouve en effet à environ 1,2 kilomètre sous la glace.
L’Antarctique abrite de nombreux lacs sub-glaciaires
Le 23 décembre dernier, plusieurs scientifiques se sont ainsi rendus sur place afin d’effectuer un forage, l’objectif étant de creuser un trou suffisamment profond pour pouvoir prélever un échantillon du lac.
L’opération a duré plusieurs jours, mais l’équipe a fini par atteindre la surface du lac Mercer le 26 décembre à 22h30, avec un forage atteignant les 1084 mètres de profondeur. Les chercheurs ont ensuite élargi et lissé le trou afin d’être en mesure de faire passer leurs instruments.
Le lendemain, l’équipe scientifique a fait descendre le Deep SCINI Clump Weight dans le trou afin de prendre en photo le lac et d’évaluer sa profondeur et sa température. Les chercheurs ont également prélevé plusieurs échantillons et ils ont alors réalisé que l’eau du lac était aussi propre que n’importe quelle eau filtrée.
Il reste encore beaucoup à faire et les analyses ne sont pas terminées, mais cette mission devrait nous permettre d’en apprendre un peu plus sur l’écosystème du lac… et par extension sur la vie elle-même.
Une mission qui nous en apprendra beaucoup sur le continent blanc
En effet, en 2013, une autre équipe avait prélevé des échantillons dans le lac Whillans, un lac situé à quelques kilomètres du site, et leur analyse avait révélé l’existence de formes de vie microbiennes.
Des formes de vie suffisamment résistantes pour vivre et se développer dans cet environnement particulièrement hostile.
Il faut d’ailleurs noter que ce n’est que la deuxième fois qu’une telle mission est organisée et le lac Mercer est donc le second lac sub-glaciaire à faire l’objet d’une telle étude. Les chercheurs pensent que ces données supplémentaires leur permettront de prendre un peu plus de recul sur l’écosystème de l’Antarctique.
Toutefois, l’étude de la vie n’est pas leur seul et unique objectif. Cette mission leur permettra aussi de mieux comprendre comment se forment ces lacs et elle devrait également les aider à mieux comprendre le passé du continent blanc.
Ce topique comporte deux articles. Le premier je l’ai écrit , le second appartient au média Science-Post. J’ai ajouté un documentaire ( vidéo) de la chaîne TV Arte. Cette vidéo explique les minéraux , les roches et le rapport avec l’eau.
Reportage instructif autant que le second article celui de science -post.
Bonne journée à vous .
Les pierres précieuses pourraient-elles abriter la vie ?
Lundi 17/12/2018 à 12h45.
Lorsque j’ai ouvert cette rubrique un peu spéciale la raison était simple.
En quête de recherches d’êtres vivants ailleurs que sur notre planète faut-il encore avoir été en mesure de dénicher et répertorier les formes de vie pas encore découvertes au sein même de notre propre planète terre.
Nous ne pouvons pas en effet nous projeter précisément sur un portrait robot type si nous nous référons à la vie sur notre planète pour la simple et bonne raison que sur terre elle existe sur différentes formes et de sur croit dans des milieux variés plus ou moins arides .
Alors nous avons quelques pistes puisque la vie existe au niveau microscopique, puis végétal et animal.
Mais cet article ci-dessous vient compléter en théorie que le vivant dans la matière minérale n’est pas à…
Rebord de carbonate sur le côté du monticule en Z. Du liquide s’écoule hors du bord et s’accumule en dessous. Le fluide est à 290 °C et est en contact sur quelques millimètres avec de l’eau de mer à 2 °C. Cette interface entre deux fluides ayant des indices de réfraction différents produit une sorte de miroir réfléchissant semblable au miroitement de la surface. Crédits : Schmidt Ocean Institute
Un nouvel écosystème océanique unique découvert parmi des cheminées hydrothermales.
Article source: trustmyscience.com
Thomas Boisson
Les profondeurs océaniques restent le milieu le moins exploré et connu sur Terre. Certaines parties du Système solaire étant elles-mêmes mieux documentées que les fonds marins. Au fond des océans, les sources hydrothermales sont des milieux extrêmement propices à la vie. Et c’est un de ces milieux qu’une équipe américano-mexicaine a récemment découvert. Sa particularité ? Il abrite un écosystème tout à fait unique.
Au plus profond de l’océan, dans l’obscurité, les scientifiques ont découvert un nouveau champ de sources hydrothermales, qui héberge un écosystème unique en son genre, avec une pléthore d’espèces encore jamais observées. Il porte le nom de Jaich Maa et se trouve dans le bassin de Pescadero, à l’extrémité sud du golfe de Californie, à 3800 m de profondeur. Il a été découvert et exploré par des scientifiques d’un certain nombre d’institutions des États-Unis et du Mexique.
Jaich Maa : un milieu océanique hydrothermal unique
Les cheminées hydrothermales sont des fissures ou des cheminées dans le fond de la mer qui dégagent de la chaleur en raison d’une activité souterraine, généralement de type volcanique. Ce sont également des oasis riches en nutriments pour la vie des fonds marins. De nombreuses bactéries s’y nourrissent de l’énergie chimique produite par le sulfure d’hydrogène qui s’échappe de ces cheminées, un processus appelé chimiosynthèse.
Parmi les champs hydrothermaux, le Jaich Maa, récemment découvert, semble être unique. Plusieurs monticules de calcite, s’élevant à 25 m du fond marin, ventilent des fluides dont la température peut atteindre 287 °C. Le plus important d’entre eux s’appelle Tay Ujaa, et verse des fluides hydrothermaux dans un bassin à l’envers.
Cette vidéo présente les fonds hydrothermaux et les cheminées du bassin du Pescadero .
« Tay Ujaa nous a enchantés avec sa caverne construite par précipitation hydrothermale de calcite » explique Bekah Shepard, océanologue au Schmidt Ocean Institute. « Une véritable caverne qui contenait un bassin d’eau scintillante avant de s’échapper du rebord dans une chute d’eau à l’envers ».
Le fluide hydrothermal a une température d’environ 290 °C et l’eau de mer avec laquelle il est en contact n’est que de 2 °C. Étant donné que ces deux températures entraînent des indices de réfraction différents, répartis sur une couche mince, l’eau semble miroiter. C’est cette caractéristique qui a donné son nom au champ. Jaich Maa signifie « métal liquide » dans la langue de l’ancien peuple autochtone qui vivait à proximité du Mexique.
Jaich Maa n’est pas loin de la terre, mais ce n’est pas vraiment un environnement hospitalier. Les humains doivent faire face au manque d’oxygène, à la pression océanique et aux températures extrêmes. Ce n’est que depuis quelques années que les progrès de la technologie robotique ont permis une exploration détaillée de tels environnements sous-marins. Un certain nombre de véhicules télécommandés ont été déployés pour examiner de plus près le terrain.
« Nouvelles espèces, nouveaux comportements, microbes bleus ?! Nous étions encore en train de découvrir de nouvelles espèces sur le terrain lors de la dernière plongée et, comme vous pouvez l’imaginer, nous sommes tout à fait convaincus qu’il y a encore de nouvelles choses à découvrir » affirme Shepard. « Ces sites hydrothermaux accueillent diverses communautés, mais une poignée d’animaux semblent dominer : les vers tubicoles Oasisia, les anémones et les vers bleus brillants ».
L’un des comportements, une interaction jamais vue auparavant entre deux vers à grande échelle, a été qualifié de « passionnant », et il reste encore beaucoup à faire pour répertorier toutes les nouvelles espèces, ainsi que pour comprendre ce que signifient ces nouveaux comportements et pourquoi les microbes découverts possèdent ces teintes bleutées.
Une cartographie intense, y compris une cartographie thermique, a révélé la présence d’un flux de magma complexe sous le plancher du bassin de Pescadero, qui nécessite également des investigations supplémentaires.
« L’océan profond est toujours l’une des frontières les moins explorées du système solaire. Les cartes de notre planète ne sont pas aussi détaillées que celles de Mercure, Vénus, Mars ou la Lune, car il est difficile de cartographier les fonds marins. C’est une véritable frontière » conclut Robert Zierenberg, géologue à l’Université de Californie.