Archives de janvier 2014

Peut-on croiser beaucoup de bateaux-fantômes sur l’océan?

Source de l’article : slate

Publié le 27-1-2014

Vous avez sûrement entendu parler de ce navire approchant des côtes avec des rats cannibales à son bord…

Capture d'écran de l 'article The Sun

Capture d’écran de l ‘article The Sun

Un bateau-fantôme approchant des côtes anglaises avec à son bord des hordes de rats cannibales: c’est un scénario digne de film d’horreur qui a agité la presse britannique et internationale le 24 janvier. D’abord relayée par le tabloid The Sun, l’information d’une arrivée à quai imminente de ce navire à la dérive a ensuite été démentie par les gardes-côtes britanniques.

S’il n’est pas en approche, le bateau en question existe en revanche bel et bien: il s’agit du Lyubov Orlova, ancien bâtiment soviétique en perdition dans les mers depuis février 2013, sans âme qui vive à bord –à part éventuellement celle des rats. Existe-t-il beaucoup de bateaux-fantômes qui dérivent ainsi sur les mers et les océans du globe?

La réponse est non. Désolé pour les amateurs de grands frissons, mais ce phénomène est extrêmement rare. Le cas du Lyubov Orlovaest une exception qui confirme la règle.

Lorsqu’il s’est retrouvé il y a un an à dériver au large du Canada, leLyubov Orlova faisait son dernier voyage: il était sur le point d’être démantelé. Vendu à une société de déconstruction, il n’avait alors plus de propriétaire, de coque, ou de pavillon. Une coquille vide que le remorqueur a perdu, en raison de très mauvaises conditions météorologiques. Ne parvenant pas à le rattacher, le bâtiment a été laissé à la dérive, sans que quiconque ne vienne le récupérer.

En temps normal, une telle situation ne peut se produire: quand un bateau rencontre des difficultés en mer, c’est à son propriétaire (ou armateur) qu’il incombe de réagir. Le droit maritime le somme de faire cesser le danger à la navigation. Cette règle est valable dans toutes les mers et océans puisqu’elle dépend de règlementations maritimes internationales, telles que la Convention de Montego Bay.

Si un propriétaire ne peut mettre fin aux ennuis rencontrés par son bateau dans les eaux territoriales françaises, c’est l’Etat qui prend le relais, via ses préfectures maritimes qui coordonnent l’action en mer sur l’ensemble des littoraux. Il envoie alors des remorqueurs, ses «Abeilles», dont le coût d’intervention reviendra néanmoins à l’armateur et à ses assurances.

Dans le cas du Lyubov Orlova, le Canada avait dans un premier temps tenté de le récupérer, avant d’arrêter les frais. Une fois dans les eaux internationales, personne n’avait intérêt à dépenser de l’argent à tenter de récupérer ce bâtiment. Par contre, s’il venait à s’approcher des côtes françaises, l’Etat devrait agir pour faire cesser le danger et le remorquage serait alors aux frais des contribuables –puisqu’imputables à personne d’autre.

Par ailleurs, toujours en France, un poste est chargé de surveiller tous les bateaux battant pavillon français dans le monde: en cas de problème, il prévient le Maritime Rescue Coordination Centre (MRCC)du pays le plus proche afin de mettre en place une coordination maritime. De telle sorte qu’aucun navire ne se retrouve laissé à l’abandon.

Sans compter que chaque bâtiment a l’obligation d’avoir à bord unSystème d’identification automatique (AIS), qui transmet notamment sa position par GPS. C’est ce qui permet d’obtenir ces cartes en temps réel:

Dans le cas du Lyubov Orlova , en revanche, complètement dépouillé, il n’est pas question de GPS à bord. Impossible de le détecter par ailleurs via d’autres technologies telles que les photos satellites: la résolution des appareils étant bien trop faible pour cibler un bateau. De plus, pour trouver ce navire, il faut aussi savoir où pointer le dispositif dans l’Atlantique.

Quant à la question des rats, sachez que les navires ont développé des solutions de conditionnement pour éviter que les rongeurs, comme d’autres animaux, montent à bord. S’il arrive d’en trouver, notamment en région tropicale, à bord de cargos commerciaux transportant des denrées alimentaires, le stockage des poubelles en frigo (pour les plus petits bateaux), l’incinération des matières organiques (pour certains bateaux de la marine nationale) comme le placement de la nourriture dans des capacités spéciales hermétiques, permettent d’éviter la prolifération des rats. En revanche oui, ils peuvent s’entre-dévorer. Mais comme tout mammifère placé en situation de stress.

Andréa Fradin

L’explication remercie le Lieutenant Ingrid Parrot, porte-parole de la Préfecture maritime de l’Atlantique, ainsi queBernard RICHELET, capitaine de frégate et chef de cabinet du Secrétariat général de la mer. Article également réalisé avec l’aide duCentre de Biologie pour la Gestion des Populations de Montpellier, ainsi que des articles de la BBC et The Guardian.

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Mise à jour par Era pour Investigation Océanographique et Oanis le 28-1-2014 à 17h00

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Dans l’ADN du poisson, tout pour faire des doigts

sciencesetavenir.fr

Article et images source:sciencesetavenir.fr

7581360832290 (1)Par Erwan Lecomte

Une équipe de chercheurs a fait un pas important dans la compréhension des mécanismes qui ont permis à la vie, aquatique dans un premier temps, de coloniser la terre ferme.

QUESTION. Les poissons ont-ils des doigts ? La réponse à cette question est moins évidente qu’il y paraît. La preuve : elle divise les scientifiques depuis une quinzaine d’années.

D’un côté il y a ceux qui défendent l’hypothèse que les rayons qui constituent l’ossature des nageoires des poissons sont des structures homologues à celles des doigts des animaux terrestres. En d’autres termes : ces « doigts » rudimentaires des poissons que l’on retrouve sous une forme bien plus évoluée chez les tétrapodes (les animaux à quatre membres tels que les amphibiens, les reptiles, les mammifères et les oiseaux) sont l’héritage d’un ancêtre commun.

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Le squelette d’un poisson. Source : http://www.infovisual.info/

« GÈNES ARCHITECTES ». Mais d’autres scientifiques considèrent que ces structures osseuses qui rayonnent à l’extrémité des nageoires n’ont rien à voir avec des doigts. Pour eux, les doigts sont apparus avec les tétrapodes, sans doute peu de temps après que ces derniers aient posé leurs proto-pattes hors de l’eau.

Denis Duboule, professeur à l’université de Genève et à l’École Polytechnique fédérale de Lausanne faisait, jusqu’à il y a peu, partie de la seconde catégorie. Et pour vérifier ses arguments, le chercheur s’est lancé avec son équipe dans une étude des mécanismes génétiques qui régissent l’apparition des pattes, afin d’en percer les arcanes. Il s’est donc intéressé à la manière dont étaient organisés une série de gènes dits « architectes » qui constituent le véritable plan de montage des êtres vivants.

Un kit génétique commun

« On sait, chez la souris, que ces gènes architectes sont organisés d’une manière bien particulière, nous a expliqué le professeur Duboule. L’année dernière, nous avions montré que la molécule d’ADN formait, par endroits, des sortes de petites pelotes longues d’un à 2 millions de paires de bases. Or nous avons constaté que chacune de ces pelotes constituait une unité autonome. Un peu comme un atelier spécialisé au sein d’une vaste chaine de montage ».

« PELOTES ». Et les gènes architectes qui régissent la forme de la patte de la souris ne font pas exception à la règle. Ils sont constitués de deux « pelotes » côte à côte. L’une est responsable de la formation du bras, et la seconde de la patte et des doigts.

« Nous sommes donc tout simplement allés voir si on retrouvait ces deux « pelotes » dans les gènes architectes des poissons » poursuit Denis Duboule. Et pour le chercheur, la surprise fut de taille. Leur sujet d’étude, le poisson-zèbre, présente lui aussi une « structure bimodale tridimensionnelle » (le terme scientifique désignant ces « pelotes ») de l’ADN. Autrement dit : les poissons disposent eux aussi du « kit génétique«  nécessaire pour fabriquer des doigts. Et ce kit est un héritage d’un ancêtre commun.

La modernisation de l’existant

Mais alors, si les poissons et les tétrapodes sont tous deux équipés des outils génétiques leur permettant de développer des pattes, comment se fait-il que les poissons n’en développent pas ? Pour le savoir, l’équipe du professeur Duboule s’est livrée à une expérience insolite.

crédit: sciences&avenir

crédit: sciences&avenir

Expression des gènes Hox de poisson dans un embryon de souris

Ces résultats suggèrent que la transition entre les nageoires et des membres pourvus de doigts résultent de la « modernisation » d’un mécanisme de régulation déjà existant, expliquent les chercheurs dans leurs travaux publiés ce mois-ci dans la revue PLoS Biology. Il s’agit d’une transformation d’une pelote ‘bras’ en une ‘pelote’ doigts.

Autrement dit : la transformation des nageoires en pattes tient plus de la pichenette (un détournement évolutif) que d’une totale réinvention de l’organe locomoteur. Reste que les mécanismes génétiques qui activent les gènes responsables de la fabrication de véritables doigts demeurent pour l’instant inconnus. Mais ce terrain d’investigation pourrait s’avérer prometteur pour comprendre, par exemple, l’origine de certaines malformations des membres.

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Mise à jour investigations océanographique et oanis, le:23/01/2014 à : 10h40.

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Un gigantesque canyon découvert sous les glaces de l’Antarctique

© Flickr.com/Rita Willaert

© Flickr.com/Rita Willaert

Article source:french.ruvr.ru/

Par La Voix de la Russie | Des chercheurs de l’université de Newcastle ont annoncé avoir découvert un gigantesque canyon, plus profond que le Grand Canyon aux États-Unis. Les scientifiques examinaient le plateau sous-glacier Ellsworth à l’aide de satellites et de radars, installés sur des motoneiges et sur de petits avions.

Les spécialistes étudiaient cette région à l’ouest de l’Antarctique depuis trois saisons. Ils ont donc découvert un gigantesque canyon sous-glacier d’une profondeur de trois kilomètres, d’une longueur de plus de trois cents kilomètres et d’une largeur de plus de vingt-cinq kilomètres. La vallée se trouve à deux mille mètres en dessous du niveau de la mer. Selon les chercheurs, il a été formé par l’érosion il y a des millions d’années.
Source:la voix de la russie

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Mise à jour investigation oceanographique et oanis, le : 15/01/2014  à: 21h30.

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Deux mois sous l’eau : la vie quotidienne d’un sous-marinier russe

Presque tous les sous-marins ont deux équipages : lorsque le premier part en vacances après une mission, c’est le second qui prend le relais. Crédit : Reuters

Presque tous les sous-marins ont deux équipages : lorsque le premier part en vacances après une mission, c’est le second qui prend le relais. Crédit : Reuters

Article source:larussiedaujourdhui.fr

14 janvier, 2014 Alexandra Kozlova, The Village
Témoignage d’un sous-marinier russe sur le « baiser de la masse », le vin avec du poisson séché et autres traditions parfois étranges mais toujours intéressantes des forces sous-marines russes.

La première plongée

Lorsqu’un sous-marinier prend la mer pour la première fois, il subit un rite initiatique. Pour moi, tout était assez simple : je ne devais que boire de l’eau de mer depuis un plafonnier pris dans notre cabine. Le goût était tellement amère et âpre que certains de mes camarades ont vomi, mais moi, j’ai réussi, et l’on m’a présenté une sorte de « diplôme » dessiné à la main en tant que « preuve » que je suis désormais un sous-marinier.

Dans certains sous-marins, on utilise également un rite baptisé « le baiser d’une masse » : on suspend au plafond une masse, et les sous-mariniers doivent l’embrasser lorsqu’elle bouge à cause du mouvement du navire. Le sens de cette tradition m’échappe, mais les sous-mariniers ne contestent sur rien – c’est la première règle que l’on apprend après avoir commencé notre service à bord d’un sous-marin.

Service

Presque tous les sous-marins ont deux équipages : lorsque le premier part en vacances après une mission, c’est le second qui prend le relais. Les missions durent de 50 à 90 jours. Au début, nous nous entraînons à accomplir diverses tâches qui consistent notamment à établir la communication avec un autre sous-marin, à effectuer une plongée profonde ou à réaliser des exercices de tir. Si l’état-major est satisfait, nous commençons ensuite à patrouiller. 

Dans la plupart des cas, nous patrouillions sous les glaces de l’Antarctique, car ainsi le sous-marin ne peut pas être détecté par des satellites. En effet, si un sous-marin navigue dans des eaux suffisamment pures, il peut être aperçu même à une profondeur de 100 mètres. Notre mission consistait à patrouiller une zone dans la mer en plein état d’alerte et à contre-attaquer en cas d’une agression. À titre d’exemple, un sous-marin portant 16 missiles nucléaires balistiques peut anéantir le Royaume-Uni. Chaque missile est équipé de dix ogives dont chacune est équivalente en terme de puissance à 5 ou 6 bombes de Hiroshima. Donc, nous transportions tous les jours 800 bombes de Hiroshima.

Train de la vie quotidienne

Vivre dans un espace confiné, ce n’est pas si difficile qu’il n’y paraît, principalement car on est toujours occupé par quelque chose : on est de service pendant huit heures par jour. Tous les jours, à 15h environ, tous les marins commencent ce que l’on appelle le « petit nettoyage » : chacun nettoie une certaine zone du navire. Pour certains, c’est une console et l’on ne doit que prendre la poussière, mais pour les autres, c’est la poulaine (toilettes). Et ce qui est le plus ennuyeux, c’est que les zones que l’on t’attribue, restent les mêmes durant toute la mission, donc, si tu reçois la poulaine, tu la nettoies jusqu’à la fin.

Video youtube

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Nourriture 

Les sous-mariniers sont très bien nourris. Au petit déjeuner, on mange habituellement du cottage-cheese, du miel et de la confiture, et pour le déjeuner et le dîner, on reçoit toujours du caviar rouge et du balyk (du poisson salé et séché) de l’esturgeon. En outre, selon les réglementations, chaque sous-marinier doit consommer quotidiennement au moins 100 grammes de vin sec, du chocolat et de la vobla (poisson séché, mangé traditionnellement avec de la bière). En effet, lorsque à l’époque soviétique une certaine commission gouvernementale déterminait quels apéritifs doit-on proposer aux sous-mariniers, la moitié des membres ont choisi la bière, et l’autre le vin. C’est les derniers qui ont remporté, mais la vobla, qui devait à l’origine être servie avec la bière, est restée dans le panier-repas.

Règlements

Les règlements sont notre Bible. Cependant, il y avait à cause de cela des incidents plutôt absurdes. Par exemple, d’après l’article 33 du règlement de l’ordre serré et des prises d’armes de l’Armée russe, les soldats ne commencent à courir qu’après le commandant prononcent l’ordre « Begom march! » (« En avant… Marche ! »). Alors, une fois, le commandant adjoint de notre division voulait aller à la poulaine, mais la porte était fermée. Il ordonne donc au second du bord : « Monsieur le commandant en second, ouvrez la poulaine ». Mais le second ne réagit pas et ne tourne même pas son visage vers le commandant. Ce dernier commence bien évidemment à s’énerver : « Monsieur le commandant en second, je vous ordonne de m’apporter le clé, begom ». De nouveau, pas de réaction. « Je vous dis,begom! Vous ne m’avez pas entendu? Begom! Vous attendez quoi?! ». Le second ferme donc le livre qu’il lit – c’était bien sûr le règlement, qu’il lisait durant tout son temps libre, je crois – et répond : « Monsieur le commandant, j’attends l’ordre d’exécution – le mot march ».

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Mise à jour investigation océanographique et oanis, le : 15/01/2014 à : 00h05.

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Triangle, hélicoptères et OSNIs au Lac Kénogami, 1970′ (4 cas)

Source Garpan (Groupe d’Assistance et de Recherche sur les Phénomènes Aérospatiaux Non-identifiés) –

Publiée le 4 janv. 2014 – Investigation de Y.VADNAIS –  www.garpan.ca – garpan.ufologie@gmail.com

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Un triangle volant survole des témoins en 1974-5… une soucoupe poursuit des motoneigistes et plonge dans le lac, brisant la glace !… un été, une famille entend un bouillonnement sur le lac puis observe une soucoupe émerger pour s’élever dans le ciel ! une dizaine de minutes plus tard, des hélicoptères de l’armée ratissent le secteur…

Voici une vidéo-d’enquête qui rassemble quatre (4) témoignages direct et indirects de cas OVNIs s’étant produits au Lac Kénogami durant les années 1970′.

Si la vidéo ne fonctionne pas cliquez ici 

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Mise à jour Investigation Océanographique et OANIS le 13/01/2014 A 14 H 30

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Publié 13 janvier 2014 par Era dans OANIS/OSNiS/USOS/Ufo/OVNI( s)

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Les poissons fluorescents sont plus fréquents que prévu

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« Quelques espèces de poissons capable de refléter une lumière fluorescente. Crédit : Plos One »

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Samedi 11 janvier 2014, 18h05:

«  La biodiversité de notre planète riche de ces organismes pas tous recensés. Cet article ci-dessous de Sciences et Avenir nous le confirme. Nos fonds marins n’ont pas encore révélés tous leurs secrets, loin de là.« 

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« Différentes espèces de poissons capable d’émettre une lumière fluorescente Plos One »

Article source:sciencesetavenir.fr

Publié le 11-01-2014 à 11h00 – Mis à jour à 13h47

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Sciences & Avenir

Des chercheurs ont identifié 180 espèces de poissons capables d’émettre une lumière fluorescente, montrant ainsi que le phénomène était plus répandu que l’on pouvait le supposer.

FLUORESCENCE. Le phénomène de la fluorescence dans le monde vivant est bien connu des chercheurs. Il est dû à des protéines qui absorbent la lumière à une certaine longueur d’onde et la ré-émettent à une autre (généralement en vert, orange ou rouge)

Ce phénomène – à ne pas confondre avec la bioluminescence qui consiste à convertir de l’énergie chimique en énergie lumineuse – a déjà été caractérisé sur des champignons, des coraux ou des méduses. Jusqu’à présent, seuls quelques poissons fluorescents, presque exclusivement de couleur rouge, avaient été identifiés.

Mais les chercheurs du Muséum d’Histoire Naturelle de New York viennent d’élargir considérablement le nombre de poissons aimant jouer les boules à facettes. Alors qu’ils étudiaient la fluorescence des coraux au Bahamas en les arrosant de lumière bleue, les chercheurs ont eu la surprise de voir filer sous leurs yeux une splendide anguille auréolée d’un halo de lumière verte.

Intrigués par le phénomène, les chercheurs ont alors braqué leurs lampes sur les poissons afin de mesurer l’ampleur du phénomène. Quatre missions d’exploration ont été conduites dans les Bahamas mais aussi dans les Îles Salomon (à l’est de la Papouasie Nouvelle-Guinée) ainsi que dans de nombreux aquariums.

 De la fluorescence chez… ceux qui se camouflent

Leur étude, publiée le 8 janvier dans le magazine Plos One, a permis d’identifier 180 espèces de poissons (répartis dans 50 familles différentes), capables d’émettre une lumière fluorescente allant du rouge au vert en passant par l’orangé.

Chose surprenante, la plupart de ces animaux capables de ré-émettre de la lumière sont ceux qui pratiquent le camouflage ! « Observés avec un filtre jaune, ces animaux devenaient alors très visibles » expliquent les chercheurs dans la publication.

Aussi, pour expliquer ce paradoxe, les biologistes supposent que l’oeil de ces poissons est capable d’effectuer cette filtration de la lumière, ce qui leur faciliterait la tâche pour repérer leurs congénères, tout en restant camouflés au regard de leurs prédateurs. Ils imaginent également que les poissons pourraient utiliser la fluorescence comme un signal pour communiquer une intention (menace, reproduction…) ou un état physiologique.

Suite( avec une vidéo)

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Mise à jour investigation océanographique et oanis, le : 11/01/2014 à : 18h05.

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Publié 11 janvier 2014 par Sylv1 dans biodiversité marine

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Quand la Terre perdra-t-elle ses océans ?

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

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On sait que sous l’effet de la luminosité croissante du Soleil, la température va progressivement augmenter à la surface de la Terre et des océans, ce qui va notamment entraîner l’évaporation complète des océans.

En effet, la quantité de vapeur d’eau dans l’atmosphère augmente avec la température des océans et la vapeur d’eau est un gaz à effet de serre qui participe au réchauffement de la surface de la Terre. Ce processus va donc amorcer et amplifier une boucle de rétroaction positive qui finira par faire bouillir les océans et faire disparaître l’eau liquide en surface.

Mais il restait à savoir à quel moment aurait lieu cette évaporation finale des océans ? Une équipe du Laboratoire de météorologie dynamique, associant notamment des chercheurs du CNRS, de l’ENS et de l’école polytechnique, a conçu un modèle climatique tridimensionnel permettant de simuler ce phénomène.

Grâce à ce modèle très complexe, les chercheurs ont pu calculer que ce basculement devrait se produire lorsque le flux solaire moyen atteindra environ 375 W/m2 pour une température de surface de près de 70°C (le flux actuel étant de 341 W/m2), soit dans environ un milliard d’années. Ce résultat repousse de plusieurs centaines de millions d’années l’échéance précédemment calculée concernant cette évaporation complète des océans.

Source 

Nature

dauphin

 

Mise à Jour par Era pour Investigation Océanographique et OANIS le 09/01/2014 à 18/45

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Le planeur sous-marin SeaExplorer bat un record du monde

crédits photo : ACSA/ALCEN

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Article source:maxisciences.com

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Publié par Émeline Ferard, le 30 décembre 2013

En novembre dernier, le planeur SeaExplorer est devenu le premier sous-marin autonome équipé de batteries rechargeables à battre un double record du monde, de durée et de distance : durant une mission de 60 jours, il a parcouru pas moins de 1.183 kilomètres. Après plusieurs années de développement et de tests, le SeaExplorer a réalisé des débuts plus que prometteurs. En novembre dernier, le planeur sous-marin conçu par la société ACSA a battu un double record du monde grâce à une mission menée au large de la Côte d’Azur. Mis à l’eau le 5 septembre, il n’est revenu que 60 jours plus tard, le 5 novembre à 11H30, après un parcours de plus de 1.183 kilomètres et ce, avec une seule charge de batterie.

Car contrairement aux planeurs qui utilisent des piles alkaline ou Lithium primaire, SeaExplorer est lui équipé de batteries rechargeables. Il est ainsi devenu le premier engin sous-marin autonome de ce type à battre un record du monde de durée et de distance parcourue. Une fierté pour ses concepteurs. « L’objectif de la mission était d’évaluer l’endurance de notre premier planeur équipé de batteries rechargeables tout en effectuant des mesures océanographiques sur son parcours », a expliqué Hervé Claustre, Directeur de recherche au Laboratoire d’Océanographie de Villefranche (LOV) qui collabore avec l’ACSA. Le but du SeaExplorer est en effet de naviguer en toute discrétion dans l’océan pour collecter des données sous-marines en continu qu’il retransmet ensuite par liaison satellite à une station sol. Pour cela, le planeur est équipé d’une antenne et de plusieurs capteurs destinés à collecter différents types de mesures dans les fonds marins. Pour la mission de deux mois, il était également doté d’un capteur mesurant la conductivité, la température et la profondeur et d’un capteur d’oxygène dissous.  Des données de grande qualité Navigant à une vitesse de 0.5 nœud, le SeaExplorer a permis d’obtenir plus de 1.168 profils sur une colonne d’eau allant de 0 à 500 mètres de profondeur. « Le planeur SeaExplorer a acquis des données océanographiques de grande qualité et avec une très bonne résolution le long de ses transects « Continent-Corse » dont les premiers résultats seront présentés par le LOV lors du salon Ocean Science Meeting à Honolulu (Hawaï) en février 2014″, a précisé Hervé Claustre dans un communiqué de l’ACSA. Même lors de tempêtes, les équipes supervisant la mission n’ont jamais perdu contact avec le SeaExplorer. Le voyage du planeur a juste été interrompu lorsque les paramètres internes du planeur indiquaient 18% d’énergie restante. Une performance qui souligne la fiabilité du planeur, selon ACSA. Depuis le Centre Français d’Opérations planeurs (CNRS DT-INSU), Laurent Beguery, expert consultant pour ACSA a commenté :« Je suis ravi que le SeaExplorer ait atteint plus de 8 semaines d’autonomie et établi ce record. Cette performance d’endurance est clairement un succès ». « Ceci montre que le premier planeur rechargeable est maintenant assez mûr pour représenter  une sérieuse alternative aux planeurs équipés de piles alkaline et Lithium« , a ajouté l’expert. Et l’enjeu est de taille car les batteries rechargeables permettraient de faire des économies tant en terme énergétique, qu’en terme de temps et de main d’oeuvre. Des missions plus économiques « Sur 10 mois d’opérations en mer par an, les batteries rechargeables permettent de jouir d’un taux de disponibilité plus élevé mais également de coûts opérationnels réduits de 75 000 à 150 000 Euros par planeur sur une période de 5 ans comparés aux technologies primaires alkalin et Lithium », a indiqué Patrice Pla d’ACSA. Ce type de planeur évite de changer les piles tous les 2 à 4 mois (les batteries devront seulement être changées tous les 10 ans) et réduit le nombre d’heures passées dans l’atelier. Le SeaExplorer permettrait donc de mener des missions scientifiques plus économiques pour mieux comprendre le fonctionnement des océans et étudier l’impact des changements environnementaux sur le milieu. Cela fait plusieurs années qu’ACSA et ses collaborateur testent le planeur. Au cours des années précédentes, plusieurs essais ont ainsi été menés et se sont avérés prometteurs. En juillet 2012, le robot en test avait disparu avant d’être finalement récupéré quelques jours plus tard. Au vu des premières performances de l’engin, son calendrier a déjà été rempli. En juin prochain, le SeaExplorer participera à une opération de 15 jours pour laquelle il sera équipée d’une charge acoustique passive. Actuellement, les scientifiques travaillent d’ailleurs sur la possibilité d’ajouter d’autres instruments comme des caméras vidéo ou un enregistreur acoustique. Une nouvelle plateforme équipée de capteurs additionnels devrait être prochainement déployée. (crédits photo : ACSA/ALCEN) 

Video: 

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Mise à jour investigation océanographique et oanis, le : 05/01/2014 à : 11h25.

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