INVESTIGATION OCEANOGRAPHIQUE ET OANIS Nos questions Ufologiques nous orientent vers le cosmos, cependant certaines réponses pourraient venir des Abysses
marin est aussi valable pour des lunes, d’autres planètes que notre terre ou des exoplanètes et exolunes.
Les dernières interventions de la NASA concernant Encelade ou la planète Mars nous conforte dans notre secteur de recherches.
Paul Niles, du Johnson Space Center de la Nasa. « « Ce site peut nous parler du type d’environnement où la vie a commencé sur Terre »en commentant les observations faites par les chercheurs qui ont analysé les données de la sonde MRO (Mars Reconnaissance Orbiter) et qui estiment avoir mis la main sur des dépôts attestant une activité hydrothermale au fond d’une ancienne mer. Alors bien entendu il est trop tôt pour valider que cette planète ait abritée la vie autrefois.
La N.A.S.A avait aussi annoncé au mois d’avril 2017 que Encelade une des lunes de la planète Saturne révélait des panaches qui s’élevaient. L’analyse de ceux-ci semblait indiquer des océans présents sous une sorte de banquise à cause notamment de la présence d’une importante quantité d’hydrogène moléculaire. Cet hydrogène peut être transformé en énergie par des formes de vie présentes autour de sources hydrothermales. La NASA pense que ceci pourrait être la même chose pour Europe, la plus célèbre lune glacée de Jupiter.
Le milieu marin des autres planètes , des lunes ou des exoplanètes serait-il la clé qui autorise la vie comme c’est le cas sur terre ? Les premiers extraterrestres pourraient être découverts sous l’élément liquide. Une chose est certaine, les sources hydrothermales intéressent de près les chercheurs de l’agence spatial américaine.
Les Lokiarchaeota, des microbes unicellulaires, ont été découverts dans un système de cheminées hydrothermales sous-marines entre le Groenland et la Norvège, à une profondeur de 2530 mètres. Crédits : Centre for Geobiology (University of Bergen, Norway) by R.B. Pedersen
Article source: nouveau-paradigme.com
7 Mai 2015, 20:53pm
| Publié par Le Nouveau Paradigme
Une nouvelle forme de vie a été découverte dans les profondeurs de l’Océan Arctique. Ces microbes jusqu’ici inconnus pourraient être le « chaînon manquant » dans le processus qui a mené les cellules simples (bactéries…) à évoluer vers les cellules complexes composant notre organisme.
Un organisme microbien inconnu à ce jour a été découvert par des biologistes de l’Université d’Uppsala (Suède) dans l’Océan Arctique, au large de la Norvège. Après analyse de son génome, les chercheurs sont parvenus à la conclusion qu’il constitue ni plus ni moins… le chaînon manquant permettant d’expliquer l’apparition des formes de vies complexes (plantes, champignons, animaux…), à partir des cellules simples des microorganismes tels que les bactéries.
Pour comprendre, il faut d’abord savoir que les biologistes divisent le vivant en deux grands groupes : les procaryotes et les eucaryotes. Les procaryotes sont des organismes unicellulaires pourvus d’une structure relativement simple, se caractérisant notamment par une absence de noyau dans la cellule. Concrètement, les procaryotes regroupent essentiellement des bactéries. Quant aux eucaryotes, ils présentent une structure cellulaire beaucoup plus complexe, caractérisée par de nombreuses structures spécialisées et un noyau pourvu de membrane. Les champignons, les plantes et les animaux font partie de ce dernier groupe.
Or, il est une énigme qui fascine depuis toujours les scientifiques : le processus qui a permis aux eukariotes d’évoluer il y a quelques deux milliards d’années à partie des cellules simples des procaryotes.
Dans les années 1970, un premier pas vers la compréhension de l’émergence des formes de vies complexes a été franchi, avec la description par le biologiste Carl Woese d’un nouveau groupe du vivant : les archées, des micro organismes unicellulaires ressemblant apparemment beaucoup aux procaryotes, mais dont de nombreuses caractéristiques les rapprochaient dans le même temps des eucaryotes, comme par exemple le processus de réplication de l’ADN.
Pour autant, l’énigme restait intacte : comment les formes de vie complexes avaient-elles bien pu voir le jour à partir des archées ? C’est précisément à cette question que la découverte réalisée par la biologiste suédoise Anja Spang (Université d’Uppsala, Suède) et ses collègues sont en passe de répondre. En effet, les microbes découverts dans les profondeurs de l’Arctique, baptisés Lokiarchaeota, se révèlent être un type particulier d’archées, dont la structure cellulaire est de toute évidence le chaînon manquant entre les archées précédemment connues et les cellules complexes des eucaryotes.
De fait, en scrutant le génome des Lokiarchaeota, les biologistes suédois se sont aperçus que ces unicellulaires partageaient de nombreux gènes avec les eucaryotes, comme par exemple les gènes synthétisant l’actine, une protéine responsable du mouvement cellulaire chez les eucaryotes.
En regroupant toutes les caractéristiques génétiques des Lokiarchaeota, puis en les replaçant dans l’arbre du vivant aux côtés des procaryotes, des archées et des eucaryotes, les chercheurs de l’Université d’Uppsala ont du se rendre à l’évidence : les Lokiarchaeota sont très probablement les organismes vivants à partir desquels les cellules complexes qui composent notre organisme ont vu le jour…
Anja Spang et ses collègues sont parvenus à ce résultat grâce à une technique appelée méta-génomique, qui permet de rassembler des morceaux de l’ADN pour reconstruire le génome d’un organisme vivant.
crédit image: Ken Pfeifer World Ufo Photos and News
Un article de Ken Pfeifer – TraductionEra pour Investigation Océanographique et Oanis
Un mécanicien de bord, sergent retraité de la marine américaine qui m’a demandé de l’appeler seulement « Brian. » Il a vécu des expériences de la plus haute étrangeté alors qu’il participait à des opérations de fret et de sauvetage en Antarctique durant la période de 1983 à 1997, incluant plusieurs observations de disques volants argentés étincelants au dessus des montagnes Transantarctiques. Lui et son équipage ont vu aussi un grand trou dans la glace à environ cinq à dix miles seulement du pôle Sud géographique (cercle rose sur la carte) qui était censé être une zone d’exclusion aérienne. Mais lors d’une situation d’évacuation sanitaire d’urgence, ils sont entrés dans la zone d’exclusion aérienne et ont vu ce qu’ils n’ étaient pas censés voir: l’entrée présumée d’une base de recherche scientifique humaine et extraterrestre créée sous la glace. Puis, dans un camp près de la Terre Marie Byrd, une douzaine de scientifiques disparurent pendant deux semaines et quand ils reparurent, l’équipage de vol de Brian reçut l’assignation d’aller les récupérer. Brian dit qu’ils ne voulaient pas parler et que «leurs visages étaient effrayés. » Brian et son équipage reçurent à plusieurs reprises l’ordre de ne pas parler et on leur dit sévèrement qu’ils n’avaient pas vu ce qu’ils avaient vu. Mais on ne lui a jamais demandé de signer une déclaration de non-divulgation officielle. Alors maintenant qu’il est à la retraite, il a décidé de partager ce qu’il a vu et vécu parce qu’il sait que des êtres qui ne sont pas humains travaillent sur cette planète.
Date : 2 janvier 2015
Déclaration du témoin
J’étais mécanicien à bord d’un Lockheed LC-130 de la marine américaine. J’ai pris ma retraite après 20 années de service en 1997. Pendant longtemps j’ai eu envie de vous écrire à propos de mon expérience sur le continent antarctique avec des véhicules volants dont on m’a dit de ne pas parler. J’ai servi une partie de mes 20 années dans la marine dans un escadron appelé Escadron de Développement Antarctique Six aussi connu comme VXE-6. J’ai servi dans cet escadron de 1983 jusqu’à ce que je prenne ma retraire en mars 1997. Etant mécanicien de bord avec plus de 4000 heures de vol à ce titre, j’ai vu des choses que la plupart des des gens n’ont même pas imaginé sur le continent de l’Antarctique. La terre là-bas semble plus extraterrestre que terrienne. Nos déploiements sur cette terre ont commencé à la fin Septembre et se sont terminés à la fin de Février de chaque année jusqu’à ce que l’escadron soit dissout en 1999. Cette période de l’année est propice aux expériences scientifiques en raison des températures plus clémentes et des journées de 24 heures de lumière du jour. Pendant mon séjour dans l’escadron je me suis envolé vers presque toutes les parties du continent de l’antarctique, y compris le pôle Sud plus de 300 fois. La station Mc Murdo, qui est à 3,5 heures de vol de la station du pôle Sud a été le point névralgique de l’escadron lors de nos déploiements annuels. Entre ces deux stations se trouve une chaîne de montagnes appelée TransAntarctique et avec ce que nous appelions Temps clair sévère, de McMurdo au Pôle Sud, les Transantarctiques sont visibles depuis les altitudes où l’avion a volé entre 25 000 à 35 000 pieds (entre 7620 mètres et 10.668 mètres) . Lors de plusieurs vols vers et à partir du Pôle Sud, notre équipage a observé des véhicules aériens virevoltant autour de la cime des TransAntarctiques presque exactement au même endroit à chaque fois où nous volions et les visualisions. Ceci est très inhabituel pour le trafic aérien là-bas parce que les seuls avions qui survolaient le continent étaient ceux de notre escadron. Chaque aéronef savait où se trouvaient les autres à cause du suivi des horaires de vol. Une autre question unique avec la station du pôle Sud est que notre avion n’était pas autorisé à survoler une zone désignée à 5 miles de la station. On nous a déclaré que c’était en raison d’un camp d’échantillonnage de l’air dans cette région. Cela n’avait aucun sens pour aucun de nous dans l’équipage parce qu’en deux occasions nous avions du survoler cette zone. Une fois en raison d’une évacuation médicale du camp australien appelé Camp Davis. Il était sur le côté opposé du continent et nous avons dû faire le plein à Pôle Sud et le trajet direct vers Camp Davis passait juste au-dessus de la station d’échantillonnage de l’air. La seule chose que nous avons vu en survolant ce camp était un très grand trou qui entrait dans la glace. Vous auriez pu faire voler un de nos LC130 dans cette chose.
crédit image Ken Pfeifer World Ufo Photos and News
C’est après cette mission d’évacuation sanitaire que nous avons été brieffés par quelques « fantômes » (agents de renseignements je suppose) de Washington DC et on nous dit de ne pas parler de cette zone que nous avions survolée. L’autre fois où nous avons approché « Le Camp d’échantillonnage de l’air » nous avions eu des pannes de navigation et des pannes électriques à bord de l’avion et on nous a dit de quitter immédiatement la zone et de faire un rapport à notre chef d’escadron dès notre retour à McMurdo. Pas la peine de vous dire que notre pilote (commandant de bord) s’est fait botter les fesses et que notre équipage est resté hors des approvisionnement du Pole Sud pour plus d’un mois. Il y a eu plein d’autres fois où nous avons vu des choses qui sortaient de l’ordinaire. Un camp à la périphérie (près de la terre Marie Byrd) où nous avions laissé des scientifiques et leur équipement n’a plus communiqué avec Mc Murdon pendant deux semaines. Notre équipage est retourné au camp pour voir si les scientifiques allaient bien. Nous n’avons pas trouvé âme qui vive. La radio fonctionnait bien puisque nous avons appelé McMurdo pour vérifier qu’elle fonctionnait correctement. Nous avons quitté le camp et avons regagné McMurdo suivant les ordres de notre commandant. Une semaine plus tard les scientifiques se sont montrés de retour à leur camp et on appelé McMurdo pour que quelqu’un vienne les récupérer. Notre équipage vola de nouveau là bas pour les récupérer puisque nous les y avions déposés et que nous connaissions le terrain et l’endroit. Aucun des scientifiques n’a voulu parler aux membres de l’équipage et pour moi ils semblaient effrayés. Dès notre retour à McMurdo, on les a mis (les scientifiques) dans un autre avion de notre escadron et ils ont été conduits à Christchurch en Nouvelle Zélande. On n’a plus jamais entendu parler d’eux. Leur équipement qu’on avait rapatrié du camp fus mis en quarantaine et renvoyé par bateau aux Etats Unis escortés par les mêmes agents de renseignements qui nous avaient débriefés à propos du survol du camp d’échantillonnage de l’air/grand trou dans la glace. Je pourrais continuer indéfiniment de parler des choses et situations que j’ai observées lors de ma tournée avec VXE-6. En bavardant avec les équipages, il ressort qu’il y a une base OVNI au Pôle Sud et certains membres d’équipage ont entendu des scientifiques qui travaillent au Pôle parler d’EBEs (Entité Biologique Extraterrestre) qui travaillent en interaction avec les scientifiques dans ce camp d’échantillonnage de l’air ou grand trou dans la glace.
crédit image Ken Pfeifer World Ufo Photos and News
Remarque : Les deux premières images sont des illustrations
Une analyse effectuée par le robot Mars Curiosity a permis de découvrir que le sol martien contenait de l’eau. (NASA / AFP)
Article source: francetvinfo.fr
La Nasa a découvert les traces d’un lac peut-être alimenté par des rivières sur Mars, prouvant une nouvelle fois que la planète rouge a été propice à l’existence d’une vie microbienne.
Une équipe de chercheurs a fait un pas important dans la compréhension des mécanismes qui ont permis à la vie, aquatique dans un premier temps, de coloniser la terre ferme.
QUESTION. Les poissons ont-ils des doigts ? La réponse à cette question est moins évidente qu’il y paraît. La preuve : elle divise les scientifiques depuis une quinzaine d’années.
D’un côté il y a ceux qui défendent l’hypothèse que les rayons qui constituent l’ossature des nageoires des poissons sont des structures homologues à celles des doigts des animaux terrestres. En d’autres termes : ces « doigts » rudimentaires des poissons que l’on retrouve sous une forme bien plus évoluée chez les tétrapodes (les animaux à quatre membres tels que les amphibiens, les reptiles, les mammifères et les oiseaux) sont l’héritage d’un ancêtre commun.
« GÈNES ARCHITECTES ». Mais d’autres scientifiques considèrent que ces structures osseuses qui rayonnent à l’extrémité des nageoires n’ont rien à voir avec des doigts. Pour eux, les doigts sont apparus avec les tétrapodes, sans doute peu de temps après que ces derniers aient posé leurs proto-pattes hors de l’eau.
Denis Duboule, professeur à l’université de Genève et à l’École Polytechnique fédérale de Lausanne faisait, jusqu’à il y a peu, partie de la seconde catégorie. Et pour vérifier ses arguments, le chercheur s’est lancé avec son équipe dans une étude des mécanismes génétiques qui régissent l’apparition des pattes, afin d’en percer les arcanes. Il s’est donc intéressé à la manière dont étaient organisés une série de gènes dits « architectes » qui constituent le véritable plan de montage des êtres vivants.
Un kit génétique commun
« On sait, chez la souris, que ces gènes architectes sont organisés d’une manière bien particulière, nous a expliqué le professeur Duboule. L’année dernière, nous avions montré que la molécule d’ADN formait, par endroits, des sortes de petites pelotes longues d’un à 2 millions de paires de bases. Or nous avons constaté que chacune de ces pelotes constituait une unité autonome. Un peu comme un atelier spécialisé au sein d’une vaste chaine de montage ».
« PELOTES ». Et les gènes architectes qui régissent la forme de la patte de la souris ne font pas exception à la règle. Ils sont constitués de deux « pelotes » côte à côte. L’une est responsable de la formation du bras, et la seconde de la patte et des doigts.
« Nous sommes donc tout simplement allés voir si on retrouvait ces deux « pelotes » dans les gènes architectes des poissons » poursuit Denis Duboule. Et pour le chercheur, la surprise fut de taille. Leur sujet d’étude, le poisson-zèbre, présente lui aussi une « structure bimodale tridimensionnelle »(le terme scientifique désignant ces « pelotes ») de l’ADN. Autrement dit : les poissons disposent eux aussi du « kit génétique« nécessaire pour fabriquer des doigts. Et ce kit est un héritage d’un ancêtre commun.
La modernisation de l’existant
Mais alors, si les poissons et les tétrapodes sont tous deux équipés des outils génétiques leur permettant de développer des pattes, comment se fait-il que les poissons n’en développent pas ? Pour le savoir, l’équipe du professeur Duboule s’est livrée à une expérience insolite.
crédit:sciences&avenir
Expression des gènes Hox de poisson dans un embryon de souris
Ces résultats suggèrent que la transition entre les nageoires et des membres pourvus de doigts résultent de la « modernisation » d’un mécanisme de régulation déjà existant, expliquent les chercheurs dans leurs travaux publiés ce mois-ci dans la revue PLoS Biology. Il s’agit d’une transformation d’une pelote ‘bras’ en une ‘pelote’ doigts.
Autrement dit : la transformation des nageoires en pattes tient plus de la pichenette (un détournement évolutif) que d’une totale réinvention de l’organe locomoteur. Reste que les mécanismes génétiques qui activent les gènes responsables de la fabrication de véritables doigts demeurent pour l’instant inconnus. Mais ce terrain d’investigation pourrait s’avérer prometteur pour comprendre, par exemple, l’origine de certaines malformations des membres.
Dans le cadre d’un consortium international codirigé par le CEA-Genoscope et l’Université de Namur, le génome d’un rotifère bdelloïde, animal microscopique aux capacités de survie et de reproduction surprenantes et controversées, a été séquencé puis analysé. Les résultats de cette étude, à laquelle ont également participé le CNRS et l’Inra, viennent confirmer les données biologiques et paléontologiques suggérant que les rotifères bdelloïdes se reproduisent de manière exclusivement asexuée depuis des dizaines de millions d’années. Ce « scandale évolutif », considéré jusqu’à présent avec scepticisme par une partie de la communauté scientifique, est maintenant expliqué: l’analyse du génome d’un bdelloïde révèle une structure incompatible avec la reproduction sexuée ainsi que des mécanismes permettant d’éviter les conséquences génétiques néfastes de l’asexualité. Ces résultats sont publiés sur le site de Nature le 21 juillet 2013.
La reproduction asexuée est souvent considérée comme une impasse évolutive. En effet, ce mode de reproduction est censé entraîner au fil des générations une accumulation de mutations délétères (c’est-à-dire engendrant un désavantage pour les organismes qui les portent) conduisant de manière inévitable à l’extinction de l’espèce. Pour cette raison les chercheurs s’intéressent depuis longtemps aux rotifères bdelloïdes, animaux microscopiques au mode de reproduction apparemment strictement asexué (voir Note ci-dessous).
L’analyse du génome du rotifère bdelloïde Adineta vaga a permis de prouver qu’il est incapable de reproduction sexuée. En effet, cette dernière implique que les chromosomes homologues, provenant des deux parents, portent des gènes dans le même ordre. Or les chercheurs ont découvert que les gènes de cet animal existent bien en deux copies mais dans des ordres différents, et parfois même sur un seul et même chromosome: il n’existe donc pas de chromosome homologue comme dans le cas des espèces animales séquencées jusqu’alors. Une telle organisation ne permet pas la formation de gamètes (cellules sexuelles impliquées dans la reproduction), or sans gamètes, pas de reproduction sexuée.
Par ailleurs, l’analyse a révélé des traces abondantes de conversions géniques, une sorte de « copier-coller » génétique au cours duquel une copie d’un ou plusieurs gènes est recopiée sur un autre exemplaire, ailleurs dans le génome, en le remplaçant. Les auteurs de l’étude avancent que ce mécanisme pourrait atténuer grandement l’accumulation de mutations délétères, voire l’éliminer complètement.
Cette étude ne clôturerait pas seulement le débat concernant l’asexualité supposée des rotifères bdelloïdes: de manière peut-être plus importante encore, elle suggère que les scientifiques peuvent maintenant déterminer si une espèce est sexuée ou non en analysant la structure de son génome. Si les rotifères bdelloïdes ont été capables de survivre sans reproduction sexuée pendant des millions d’années, il est probable qu’ils ne soient pas les seuls animaux dans cette situation.
Ainsi cette étude remet en cause l’idée communément admise selon laquelle la reproduction sexuée est indispensable aux espèces animales pour se perpétuer. Elle montre également que l’asexualité est aussi une stratégie évolutive viable sur le long terme pour certaines espèces animales.
Note:
Présentation: Adineta vaga, le rotifère bdelloïde qui fait scandale
Les rotifères bdelloïdes se trouvent en abondance sur toute la surface du globe (principalement dans les milieux humides). Après dessèchement complet ou exposition à des doses énormes de radiations, ils sont capables de réparer leur ADN puis de reprendre une activité métabolique normale. Par ailleurs, les données biologiques et paléontologiques suggèrent qu’ils se reproduisent de
manière exclusivement asexuée depuis des dizaines de millions d’années, un « scandale évolutif » allant à l’encontre des idées reçues mais démontré par les auteurs de la présente étude.
Référence:
“Genomic evidence for ameiotic evolution in the bdelloid rotifer Adineta vaga”, Jean-François Flot et al., Nature, DOI: 10.1038/nature12326.
Mise à jourinvestigation océanographique et oanis, le : 24/07/2013 à : 12h20.
Des fossiles de minuscules créatures marines (ci-dessus) contenant de l’ADN ancien ont été découverts dans des sédiments marins, à 5000 m de profondeur dans l’Océan Atlantique. Credit: F. Lejzerowicz et al., Biology Letters (Electronic Supplementary Material)
REVUE DE PRESSE – Deux études publiées cette semaine révèlent la découverte d’ADN ancien dans les profondeurs de l’océan Atlantique et de la mer Morte.
Des chercheurs viennent de retrouver de l’ADN appartenant à de minuscules créatures marines unicellulaires ayant vécu il y a 32 500 ans, à 5000 m de profondeur dans l’océan Atlantique.
En parallèle, une autre équipe de chercheurs a annoncé au cours de cette même semaine avoir prélevé des échantillons d’ADN ancien vieux de 11 400 ans, issus de plancton. La découverte a été effectuée dans les profondeurs de la mer Morte.
Antarctique: des bactéries inconnues découvertes(chercheur)
Article source: fr.rian.ru
MOSCOU, 7 mars – RIA Novosti
19:13 07/03/2013
L’analyse des échantillons d’eau prélevés en mai 2012 dans le lac Vostok, en Antarctique, a révélé la présence de bactéries qui n’appartiennent à aucune classe connue de micro-organismes, a confié à RIA NovostiSergueï Boulat, chercheur en génétique des eucaryotes de l’Institut de physique nucléaire de Saint-Pétersbourg.
« Après avoir exclu tous les contaminants connus [organismes étrangers au milieu étudié, ndlr], nous avons découvert l’ADN d’une bactérie qui ne coïncide avec aucune des espèces figurant dans la banque mondiale de données. Nous considérons cet organisme vivant comme non identifié et non classé, car nous n’arrivons à le ranger dans aucune des sous-familles connues », a indiqué M.Boulat.
Il a précisé que les chercheurs avaient analysé l’eau gelée sur une couronne de forage après son immersion dans le lac.
En février 2012, les membres de la 57e expédition antarctique de Russie sont parvenus, au terme de plus de 20 ans de forage, à atteindre la surface du lac Vostok vieux de 30 millions d’années. Ce lac subglaciaire – le plus important en Antarctique – renferme quelque 6.000 km³ d’eau.