INVESTIGATION OCEANOGRAPHIQUE ET OANIS Nos questions Ufologiques nous orientent vers le cosmos, cependant certaines réponses pourraient venir des Abysses
Bienvenue pour cette nouvelle année, à ce titre nous vous présentons nos vœux de bonheur , santé et que vos projets se réalisent.
Faisons le point pour 2018 .
La recherche et le partage de l’information resteront le moteur de ce site.
Nos activités seront à cet effet axées principalement sur ces objectifs comme les années précédentes.
Mon second livre devrait sortir au mois d’Octobre sauf si survient des événements imprévus.
Il devrait s’intituler OANI compléments d’investigation voir image ci-dessus ( éditions SAINT MARTIN).
Au mois de juin nous devrions être présents à Annecy pour les repas ufologiques d’ Annecy et pour animer une veillée suricate.
Les conférences ou autres rassemblements au fil de l’année seront possibles au gré des gens , associations, groupes etc, à la demande.
Pour ceci veuillez nous contacter sur notre boite mail inscrite ci-dessous et à la page d’accueil du site dans les menus verticaux situés en bas à gauche.
investigation.oanis@gmail.com
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Nous vous informerons des événements et des nouvelles de l’actualité au cours de l’année .
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Bonne année 2018 à toutes et à tous.
Un bateau fantôme filmé ?
Pour commencer cette nouvelle année et écrire une nouvelle page voici un cas insolite qui est rapporté des États-Unis. Un homme prétend avoir filmé un navire fantôme !! Ceci a eu lieu en 2016, le 8 octobre, Jason Asselin s’est en tout cas posé la question ce fameux samedi 8 octobre. il était venu filmer le coucher de soleil sur le lac Supérieur avec un ami.
Il a posté sa vidéo sur youtube.
Chacun se fera son opinion. En tout cas cette capture est assez insolite.
S’il n’est pas en approche, le bateau en question existe en revanche bel et bien: il s’agit du Lyubov Orlova, ancien bâtiment soviétique en perdition dans les mers depuis février 2013, sans âme qui vive à bord –à part éventuellement celle des rats. Existe-t-il beaucoup de bateaux-fantômes qui dérivent ainsi sur les mers et les océans du globe?
La réponse est non. Désolé pour les amateurs de grands frissons, mais ce phénomène est extrêmement rare. Le cas du Lyubov Orlovaest une exception qui confirme la règle.
Lorsqu’il s’est retrouvé il y a un an à dériver au large du Canada, leLyubov Orlova faisait son dernier voyage: il était sur le point d’être démantelé. Vendu à une société de déconstruction, il n’avait alors plus de propriétaire, de coque, ou de pavillon. Une coquille vide que le remorqueur a perdu, en raison de très mauvaises conditions météorologiques. Ne parvenant pas à le rattacher, le bâtiment a été laissé à la dérive, sans que quiconque ne vienne le récupérer.
En temps normal, une telle situation ne peut se produire: quand un bateau rencontre des difficultés en mer, c’est à son propriétaire (ou armateur) qu’il incombe de réagir. Le droit maritime le somme de faire cesser le danger à la navigation. Cette règle est valable dans toutes les mers et océans puisqu’elle dépend de règlementations maritimes internationales, telles que la Convention de Montego Bay.
Si un propriétaire ne peut mettre fin aux ennuis rencontrés par son bateau dans les eaux territoriales françaises, c’est l’Etat qui prend le relais, via ses préfectures maritimes qui coordonnent l’action en mer sur l’ensemble des littoraux. Il envoie alors des remorqueurs, ses «Abeilles», dont le coût d’intervention reviendra néanmoins à l’armateur et à ses assurances.
Dans le cas du Lyubov Orlova, le Canada avait dans un premier temps tenté de le récupérer, avant d’arrêter les frais. Une fois dans les eaux internationales, personne n’avait intérêt à dépenser de l’argent à tenter de récupérer ce bâtiment. Par contre, s’il venait à s’approcher des côtes françaises, l’Etat devrait agir pour faire cesser le danger et le remorquage serait alors aux frais des contribuables –puisqu’imputables à personne d’autre.
Par ailleurs, toujours en France, un poste est chargé de surveiller tous les bateaux battant pavillon français dans le monde: en cas de problème, il prévient le Maritime Rescue Coordination Centre (MRCC)du pays le plus proche afin de mettre en place une coordination maritime. De telle sorte qu’aucun navire ne se retrouve laissé à l’abandon.
Dans le cas du Lyubov Orlova , en revanche, complètement dépouillé, il n’est pas question de GPS à bord. Impossible de le détecter par ailleurs via d’autres technologies telles que les photos satellites: la résolution des appareils étant bien trop faible pour cibler un bateau. De plus, pour trouver ce navire, il faut aussi savoir où pointer le dispositif dans l’Atlantique.
Quant à la question des rats, sachez que les navires ont développé des solutions de conditionnement pour éviter que les rongeurs, comme d’autres animaux, montent à bord. S’il arrive d’en trouver, notamment en région tropicale, à bord de cargos commerciaux transportant des denrées alimentaires, le stockage des poubelles en frigo (pour les plus petits bateaux), l’incinération des matières organiques (pour certains bateaux de la marine nationale) comme le placement de la nourriture dans des capacités spéciales hermétiques, permettent d’éviter la prolifération des rats. En revanche oui, ils peuvent s’entre-dévorer. Mais comme tout mammifère placé en situation de stress.
Andréa Fradin
L’explication remercie le Lieutenant Ingrid Parrot, porte-parole de la Préfecture maritime de l’Atlantique, ainsi queBernard RICHELET, capitaine de frégate et chef de cabinet du Secrétariat général de la mer. Article également réalisé avec l’aide duCentre de Biologie pour la Gestion des Populations de Montpellier, ainsi que des articles de la BBC et The Guardian.