INVESTIGATION OCEANOGRAPHIQUE ET OANIS Nos questions Ufologiques nous orientent vers le cosmos, cependant certaines réponses pourraient venir des Abysses
Le président Donald Trump a déclaré qu’il avait été informé des observations d’OVNIS, mais qu’il n’y avait pas particulièrement cru. | Sarah Silbiger / Bloomberg via Getty Images
Un article de Matthew Choi – Source POLITICO
Le président Donald Trump a déclaré qu’il avait reçu des informations sur les pilotes de la marine rapportant de plus en plus d’observations d’objets volants non identifiés, ajoutant qu’il ne croyait pas particulièrement aux OVNIS.
Parlant avec George Stephanopoulos de ABC News dans une interview publiée samedi, Trump a haussé les sourcils et a souri avec incrédulité lorsqu’on lui a demandé ce qu’il avait fait des rapports.
« Je veux qu’ils pensent ce qu’ils pensent », a déclaré Trump à propos des pilotes de la marine.« J’ai eu une très brève réunion à ce sujet. Mais les gens disent qu’ils voient des OVNIS. Est-ce que je le crois? Pas particulièrement. »
Europe : c’est ainsi que l’on nomme la lune glacée de Jupiter. Sous sa glace, une mer qui intrigue. Car on l’imagine susceptible d’abriter une forme de vie extraterrestre. Et aujourd’hui, une étude révèle que cette mer pourrait être riche… en sel de table !
Quelle peut bien être la composition de l’océan qui coule sous la glace d’Europe, le satellite naturel de Jupiter ? Depuis des années, les astronomes s’interrogent. Des chercheurs du Caltech (California Institute of Technology, États-Unis) ont mené une analyse spectrale inédite de la lumière visible renvoyée par cette lune. Et ils ont découvert que la couleur jaune que l’on observe sur certaines parties de la surface d’Europe est due à la présence de chlorure de sodium(NaCl). Du sel de table, en d’autres termes.
Les survols d’Europe par Voyager et Galileo avaient mené les chercheurs à conclure que la lune de Jupiter était couverte d’une couche de glace sous laquelle se dissimulait une couche d’eau liquide. Le spectromètre infrarouge de Galileo avait même laissé penser que cette eau devait être riche en sulfate de magnésium (MgSO4), aussi appelé sel d’Epsom.
Cependant, des données plus précises issues de l’observatoire W.M. Keck (Mauna Kea, Hawaï) avaient ensuite mis à mal ces conclusions. Des spectres de grande qualité des régions concernées ne présentaient en effet aucune absorption caractéristique de ces sels. « Nous avons alors pensé au chlorure de sodium », explique Mike Brown, astronome. Mais le chlorure de sodium rend habituellement un spectre particulièrement lisse et difficile à qualifier. Difficile donc de conclure. À moins que…
Analyser le spectre en lumière visible
En 2015, des chercheurs de la Nasa avaient soumis du sel à des conditions d’irradiationsemblables à celles que subit Europe. Des électrons s’étaient retrouvés piégés dans la structure cristalline du chlorure de sodium. Faisant passer le sel de sa couleur blanche que nous lui connaissons à une teinte jaune ressemblant fortement à celle que l’on observe à la surface du satellite de Jupiter. Toutefois, un rapprochement de couleur ne peut suffire à conclure quant à la composition d’un océan.
Jusqu’alors, les astronomes s’étaient toujours intéressés aux spectres infrarouges. Car c’est à ces longueurs d’onde que les molécules recherchées à la surface des planètes exposent leurs principales caractéristiques. Cette fois, les chercheurs ont donc analysé des images prises par le télescope spatial Hubble dans le visible et ont pu identifier une absorption caractéristique du sel de table irradié à 450 nanomètres.
Le fond océanique d’Europe pourrait être actif sur le plan hydrothermal
Ce chlorure de sodium pourrait aussi bien provenir d’une stratification de la couche de glace que de l’océan sous-marin d’Europe. Mais les chercheurs estiment que leurs résultats justifient au moins une réévaluation de la géochimie du satellite. « Si ce sel provient bien de l’océan d’Europe, ce dernier pourrait être plus semblable à ceux que nous avons sur Terre que nous ne le pensions. La présence de chlorure de sodium pourrait aussi indiquer que le fond océanique d’Europe est actif sur le plan hydrothermal. Dans ce cas, Europe deviendrait plus intéressant sur le plan géologique qu’on ne le pensait auparavant », conclut Samantha Trumbo, auteur principale de l’étude.
CE QU’IL FAUT RETENIR
Des chercheurs ont étudié le spectre d’Europe, la lune glacée de Jupiter, en lumière visible.
De quoi identifier une absorption caractéristique du chlorure de sodium, notre sel de table.
Ainsi, l’océan d’Europe pourrait ressembler à ceux que nous connaissons sur Terre.
Ici vous trouverez notre compte rendu de notre visite ( conférences et observations du ciel nocturne )dans les villes de Pau le premier juin 2019 et de Carpentras le 04 juin 2019 dans le document ci-dessous .
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