INVESTIGATION OCEANOGRAPHIQUE ET OANIS Nos questions Ufologiques nous orientent vers le cosmos, cependant certaines réponses pourraient venir des Abysses
Europe : c’est ainsi que l’on nomme la lune glacée de Jupiter. Sous sa glace, une mer qui intrigue. Car on l’imagine susceptible d’abriter une forme de vie extraterrestre. Et aujourd’hui, une étude révèle que cette mer pourrait être riche… en sel de table !
Quelle peut bien être la composition de l’océan qui coule sous la glace d’Europe, le satellite naturel de Jupiter ? Depuis des années, les astronomes s’interrogent. Des chercheurs du Caltech (California Institute of Technology, États-Unis) ont mené une analyse spectrale inédite de la lumière visible renvoyée par cette lune. Et ils ont découvert que la couleur jaune que l’on observe sur certaines parties de la surface d’Europe est due à la présence de chlorure de sodium(NaCl). Du sel de table, en d’autres termes.
Les survols d’Europe par Voyager et Galileo avaient mené les chercheurs à conclure que la lune de Jupiter était couverte d’une couche de glace sous laquelle se dissimulait une couche d’eau liquide. Le spectromètre infrarouge de Galileo avait même laissé penser que cette eau devait être riche en sulfate de magnésium (MgSO4), aussi appelé sel d’Epsom.
Cependant, des données plus précises issues de l’observatoire W.M. Keck (Mauna Kea, Hawaï) avaient ensuite mis à mal ces conclusions. Des spectres de grande qualité des régions concernées ne présentaient en effet aucune absorption caractéristique de ces sels. « Nous avons alors pensé au chlorure de sodium », explique Mike Brown, astronome. Mais le chlorure de sodium rend habituellement un spectre particulièrement lisse et difficile à qualifier. Difficile donc de conclure. À moins que…
Analyser le spectre en lumière visible
En 2015, des chercheurs de la Nasa avaient soumis du sel à des conditions d’irradiationsemblables à celles que subit Europe. Des électrons s’étaient retrouvés piégés dans la structure cristalline du chlorure de sodium. Faisant passer le sel de sa couleur blanche que nous lui connaissons à une teinte jaune ressemblant fortement à celle que l’on observe à la surface du satellite de Jupiter. Toutefois, un rapprochement de couleur ne peut suffire à conclure quant à la composition d’un océan.
Jusqu’alors, les astronomes s’étaient toujours intéressés aux spectres infrarouges. Car c’est à ces longueurs d’onde que les molécules recherchées à la surface des planètes exposent leurs principales caractéristiques. Cette fois, les chercheurs ont donc analysé des images prises par le télescope spatial Hubble dans le visible et ont pu identifier une absorption caractéristique du sel de table irradié à 450 nanomètres.
Le fond océanique d’Europe pourrait être actif sur le plan hydrothermal
Ce chlorure de sodium pourrait aussi bien provenir d’une stratification de la couche de glace que de l’océan sous-marin d’Europe. Mais les chercheurs estiment que leurs résultats justifient au moins une réévaluation de la géochimie du satellite. « Si ce sel provient bien de l’océan d’Europe, ce dernier pourrait être plus semblable à ceux que nous avons sur Terre que nous ne le pensions. La présence de chlorure de sodium pourrait aussi indiquer que le fond océanique d’Europe est actif sur le plan hydrothermal. Dans ce cas, Europe deviendrait plus intéressant sur le plan géologique qu’on ne le pensait auparavant », conclut Samantha Trumbo, auteur principale de l’étude.
CE QU’IL FAUT RETENIR
Des chercheurs ont étudié le spectre d’Europe, la lune glacée de Jupiter, en lumière visible.
De quoi identifier une absorption caractéristique du chlorure de sodium, notre sel de table.
Ainsi, l’océan d’Europe pourrait ressembler à ceux que nous connaissons sur Terre.
Vue d’artiste représentant le système Trappist-1, composé de sept planètes orbitant autour d’une « naine rouge », une étoile moins lumineuse et moins massive que notre Soleil. NASA/JPL-Caltech/R. Hurt – lexpress.fr
Vendredi 9 février 2018 à 17h00:
« L’eau existe sous différentes formes ici sur notre planète. Dans le cosmos elle se dévoile un peu plus au gré des découvertes faites par différents moyens de détection.
Nous ouvrons cette rubrique spéciale ( L’eau dans l’espace) avec un premier article pour justifier cela.
Nos recherches ont déjà commencées et pris en compte ces paramètres. Simplement l’eau dans l’espace aura sa rubrique dédiée aux découvertes de cet élément ailleurs que sur Terre. Ceci sera plus facile de retrouver ce sujet et ce genre d’informations nous parvenant parmi les autres, ici sur notre site web. »
Era & Sylvain
De la roche et beaucoup d’eau: les planètes de Trappist-1 livrent leurs secrets
Article source: 7sur7.be
Lundi, 5 février 2018
De nouvelles études dévoilent notamment que les sept exoplanètes du système TRAPPIST-1 sont globalement rocheuses et jusqu’à 5% plus riches en eau que la Terre, indique lundi l’Université de Liège dans un communiqué. L’an dernier, une équipe internationale chapeautée par l’astronome liégeois Michaël Gillon avait annoncé la découverte de quatre nouvelles exoplanètes – des planètes situées hors du système solaire – autour de l’étoile naine ultra froide TRAPPIST-1. Elles s’ajoutaient aux trois autres détectées précédemment.
Des observations intensives ont été effectuées par les télescopes terrestres (notamment TRAPPIST et SPECULOOS) et spatiaux (HUBBLE et SPITZER).
Selon une étude publiée dans la revue Astronomy & Astrophysics, les planètes du système TRAPPIST contiennent jusqu’à 5% d’eau en plus que la Terre. « C’est nettement plus d’eau que celle contenue dans nos océans, qui ne représentent que 0,02 % de la masse de notre planète », explique Simon Grimm, post-doctorant à l’Université de Berne, en Suisse. Ce constat a pu être mis en évidence grâce à une mesure précise des masses et des dimensions des planètes.
Une autre étude, dirigée par Valérie Van Grootel (STAR Research Institute, ULiège) et parue dans The Astrophysical Journal, dévoile que des observations ont permis d’en savoir plus sur les propriétés de l’étoile du système, TRAPPIST-1, notamment sa distance, sa température, son rayon et sa masse, qui est 10% plus élevée que ce qui avait été estimé.
L’habitabilité potentielle confirmée Par ailleurs, la présence d’une atmosphère riche en hydrogène a été exclue pour trois des quatre planètes du système les plus susceptibles d’être habitables, selon une troisième étude publiée dans Nature Astronomy. « La présence d’atmosphères étendues dominées par l’hydrogène sur les quatre planètes les aurait présentées comme des mondes gazeux inhospitaliers comme Neptune« , souligne Julien de Wit, chercheur au Massachusetts Institute of Technology et auteur principal de l’étude. « Rassemblés, les résultats de nos recherches confirment la nature terrestre et l’habitabilité potentielle des planètes du système. »
Enfin, des données récoltées grâce au télescope spatial de la Nasa SPITZER, montrent que les futures études de l’atmosphère des planètes « ne seront pas affectées de façon significative par l’activité de l’étoile, ce qui est encourageant pour la suite », commente Laetitia Delrez, post-doctorante de l’ULiège à l’Université de Cambridge et auteure d’une dernière étude (Monthly Notices of the Royal Astronomical Society).
Les chercheurs attendent maintenant avec impatience l’observation spectroscopique des atmosphères des planètes avec le nouveau télescope spatial James Webb, qui sera lancé l’an prochain par la NASA et l’ESA.
En bonus peur ceux qui souhaitent plus de précisons scientifiques voici une conférence filmée.
Vidéo via youtube
CEA Sciences
Ajoutée le 13 mars 2017
Conférence d’actualité du 6 mars 2017 du CEA Paris-Saclay Un système extrasolaire extraordinaire vient d’être découvert à 40 années-lumière de nous : sept planètes tempérées et de taille proche de celle de la Terre orbitent autour d’une petite étoile très froide appelée Trappist-1. Trois de ces planètes pourraient avoir des conditions à leur surface propices à la présence d’eau liquide. Les perspectives d’observations complémentaires rendent ce système particulièrement excitant : en particulier l’atmosphère de ces planètes pourra être sondée grâce au télescope spatial James Webb auquel le CEA contribue activement. Intervenant(e)s : – Emeline Bolmont, post-doctorante au Laboratoire dynamique des étoiles, des exoplanètes et de leur environnement (LDEE) à l’Irfu, parle de la découverte des planètes de Trappist-1; – Stéphane Mathis, chercheur au Service d’astrophysique de l’Irfu, explique les résultats des forces de marées considérables qui s’exercent sur ces exoplanètes; – Antoine Strugarek, post-doctorant au LDEE à l’Irfu, montre l’influence des champs magnétiques des étoiles et des planètes sur l’organisation des systèmes d’exoplanètes; – Pierre-Olivier Lagage, chercheur au Service d’astrophysique de l’Irfu, explique la mission du télescope spatial James Webb (JWST) pour analyser les atmosphères de ces exoplanètes. Durée de la conférence : 1h20min Copyright CEA / DRF
Parce qu’elle libère en permanence deux geysers de vapeur d’eau. Et, surtout, parce que quelque chose bouge à l’intérieur, si l’on en croit les ingénieurs de la Nasa Crédit : ouest france
La NASA affirme que « quelque chose bouge » à l’intérieur de la planète Cérès
Publié le 02/12/2017 à 13:34 par Hervé Hillard pour ouest-france.fr
Elle est la plus petite planète naine reconnue de notre système solaire, avec un diamètre de 950 km seulement. Située entre Mars et Jupiter, c’est aussi l’une des plus énigmatiques. Parce qu’elle est dotée d’une atmosphère ténue. Parce qu’elle libère en permanence deux geysers de vapeur d’eau. Et, surtout, parce que quelque chose bouge à l’intérieur, si l’on en croit les ingénieurs de la Nasa. Explications.
Une gueule couturée, boursouflée, pleine de creux et de bosses, de rides et de cicatrices. Comme tous les corps célestes, Cérès montre sans fard aux télescopes terrestres et à la sonde spatiale Dawn, lancée en 2007 pour l’observer, les ravages du temps. Seulement voilà : d’après les spécialistes de la Nasa, ses reliefs, ses failles et certains de ses petits cratères ne sont pas la conséquence de collisions avec d’autres astéroïdes ou des comètes, mais le fruit d’un matériau qui a germé de l’intérieur de Cérès vers la surface. Pour eux, « quelque chose bouge » à l’intérieur.
Nous incluons ce complément hors article en guise de support cette vidéo de la NASA via YouTube
La carte des zones d’ombres permanentes sur Cérès
La NASA a publié une vidéo montrant l’emplacement des zones d’ombres permanentes sur Cérès. Les scientifiques pensent que de la glace d’eau pourrait y être piégée. L’étude porte principalement sur l’hémisphère nord de la planète naine. Crédits: NASA/JPL-Caltech
Nous ouvrons une rubrique consacrée aux corps célestes contenant de l’eau sous toutes ses formes ( liquide, gazeuse ou de vapeur, solide c’est à dire en état de glace etc, ceci complète ainsi les données et les différentes informations que nous partageons ici sur notre site web . Merci pour votre fidélité.
Petits repères
La glace : elle résulte du gel de l’eau, elle se forme à 0° Celsius.
L’ EAU EN état liquide:
L’eau est à l’état liquide pour des températures oscillant entre 0° et 100° Celsius à une pression normale (1 bar).
L’eau en l’état gazeux ou en état de vapeur :
-Dès 100° Celsius à pression normale. Mais elle peut l’être aussi à température inférieure : c’est ce qui se passe au-dessus des océans lors de l’évaporation.
Photographie d’un OVNI sortant de l’eau dans le golfe San Matias à Porto-Rico.
Sur l’une des deux vidéos où nous sommes interviewés par Yves Herbo, je précise que des ufologues et des chercheurs se sont intéressés au milieu marin concernant l’ufologie. Notre ami Tyron du site web la taverne de l’étrange est l’une de ces personnes.
Alors nous reprenons ici ce qui nous intéresse en la matière. En occurrence ce petit résumé agrémenté d’une photo d’un cas survenu en 1963. Cette affaire concerne l’US NAVY puisque l’objet a été repéré sur l’un de leur sonars plusieurs jours durant. C’est ce type de témoignage qui nous intéresse grandement ici pour nos investigations. Merci à Tyron pour ce travail et le partage de l’information.
Photographie d’un OVNI sortant de l’eau dans le golfe San Matias à Porto-Rico.
Tyron administrateur du site web la taverne de l’étrange a repris ceci:
L’hypothèse de l’existence de bases sous-marines occupées par des intelligences non-terrestres a été notamment relayée par Ivan T. Sanderson, un naturaliste américain renommé, qui fut l’un des pionniers de la cryptozoologie, une discipline s’intéressant à l’étude des espèces inconnues ou supposées éteintes.
Dans l’un de ses ouvrages spécialisés sur le sujet, il relate une affaire datée de 1963 et qui fait désormais souvent office de preuve irréfutable dans les milieux ufologique: l’armée américaine aurait détecté- un appareil sous-marin de type inconnu se déplaçant à plus de trois cent kilomètres par heure, une vitesse bien supérieure à celle des sous-marins de fabrication humaine ! Repéré sur le sonar de la Navy pendant plusieurs jours, l’étrange objet submersible aurait finalement disparut des écrans en plongeant à une profondeur de plus de huit mille mètres, zone où la pression interdit normalement tout déplacement…
Era & Sylvain investigation océanographique et OANIS
En 2012 – selon le Sunday Times, Israël envisageait de lancer une impulsion électromagnétique (IEM) sur l’Iran pour paralyser l’ensemble de ses réseaux de transports et de communications. Crédit -Le Monde.fr/ sunday-times
Nous savons que certains OVNI inférèrent sur certaines installations tels :
-des systèmes de navigation,
-les communications,
-les téléviseurs,
-les appareils électroniques et l’armement.
Deux cas très connus ont rencontré ce genre d’ anomalies.
Ceci est arrivé pour l’affaire de Téhéran dans la nuit du 18 au 19 septembre 1976, lorsque le pilote Parviz Jafari a perdu le contrôle de son appareil incluant le contrôle du système de navigation d’une part et le système d’armement d’autre part.
Selon le compte-rendu de vol, le premier appareil est victime d’une panne de communications radio et rentre à la base.
Un second F-4 décolle peu de temps après, avec la même mission
La lumière donne l’impression de reculer lorsque le second pilote tente de s’en approcher..
Le pilote se sent agressé et décrit l’envoi d’un missile.
Il veut alors riposter avec un missile AIM-9 Sidewinder mais les commandes d’armement tombent en panne.
J’ai esquissé le problème dans mon ouvrage O.A.N.I/O.V.N.I , enquête ,méthode, réflexion ( éditions SAINT MARTIN -Janvier 2016) et mes recherches continuent à ce propos.
autre cas:
Le 27 Septembre 2010, six anciens officiers de l’ U.S. Air Force et un ancien homme de troupe ont rompu leur silence au National Press Club, concernant les objets volants non identifiés et des missiles nucléaires abattus. Ils ont exhorté le gouvernement à confirmer publiquement l’incident, indiquant qu’ils ont reçu l’ordre de ne jamais discuter des événements.
Des OVNIS ont attaqué les armes nucléaires à Malmstrom Air Force Base dans le Montana, « L’OVNI a été signalé par mon garde. Un objet ovale rouge vif planant en dehors de la grille d’entrée. Il était très agité, effrayé, quand il m’a dit ça au téléphone. La raison pour laquelle je crois que ce qu’il m’a dit est vrai, c’est parce qu’ils n’avaient pas accès à notre système de défense antimissile. Ils n’avaient aucun moyen de le contrôler. Et tandis que cet objet était là-haut, nos missiles se sont éteints.Salas, un ancien officier de lancement de missiles nucléaires de l’US Air Force, a présenté l’événement avec le chercheur Robert Hastings, auteur de « Les OVNIS et des armes nucléaires:. Rencontres extraordinaires sur les Sites d’ armes nucléaires » J’étais en service quand un objet est venu et a plané directement sur le site « , a déclaré Salas, concernant l’événement du 16 Mars , 1967, à Malmstrom AFB dans le Montana. » Les missiles se sont fermés, 10 missiles Minuteman. Et ce fut la même chose sur un autre site une semaine plus tard, dit-il.
Le témoignage de sept anciens militaires à la conférence de presse à Washington DC, qui ont affirmé, « les OVNIS ont désactivé des dizaines de missiles nucléaires à travers les États-Unis. Il est également prouvé que les OVNIS sont apparus sur les installations nucléaires dans l’ex-Union soviétique et le Royaume-Uni. Robert Hastings l’expert de recherches a indiqué qu’ a lui seul il a interrogé plus de cent militaires qui ont une connaissance de premier plan sur les ovnis et que leur gouvernement refuse de divulguer les détails de ces incursions ovni et de l’arrêt des missiles – beaucoup sentent que les grands médias ont été invités à discréditer ces rapports à tous prix…
Ces allégations mettent en évidence une certaine technique employée.
Que ceci soit de nature exogène ou humaine n’a pas d’importance pour l’instant.
Le tout étant d’abord de comprendre comment des machines, des outils informatiques protègés ou non par une cage de Faraday peuvent être endommagés totalement ou désactivés temporairement.
Je met à disposition un travail de base effectué par l’ Académie de Montpellier Institut d’Electronique du Sud ― UMR CNRS 5214 Université Montpellier 2 – Sciences et Techniques du Languedoc .
Ce document au format PDF nous apprend certains fonctionnements concernant une étude de l’effet d’ondes électromagnétiques sur le fonctionnement de circuits électroniques – Mise en place d’une méthode de test des systèmes.
Je pense que ce travail est une assez bonne approche pour nous instruire un peu et ensuite nous permettre de nous concentrer sur un travail plus avancé.
Prototype du sous-marin destiné à plonger dans les mers de Saturne. Capture d’écran You Tube
Article source: sciencesetavenir.fr/
Les ingénieurs de la Nasa ont dévoilé un projet de véhicule sous-marin capable de plonger dans les mers de CASSI de Titan, une des lunes de Saturne.
CASSINI. Depuis 2004, la sonde Cassini est en orbite autour de Saturne, la planète aux anneaux. Grâce aux photos fournies par l’appareil, les astronomes ont pu confirmer la présence de lacs ou de mers d’hydrocarbures à proximité des pôles de Titan, la plus grosse lune de Saturne. Un milieu intriguant que les spécialistes rêvent de sonder plus en détails. Leurs désirs pourraient bien se concrétiser grâce à la Nasa qui projette d’y envoyer un sous-marin.
Une analyse effectuée par le robot Mars Curiosity a permis de découvrir que le sol martien contenait de l’eau. (NASA / AFP)
Article source: francetvinfo.fr
La Nasa a découvert les traces d’un lac peut-être alimenté par des rivières sur Mars, prouvant une nouvelle fois que la planète rouge a été propice à l’existence d’une vie microbienne.
L’astronaute de l’ESA Jean-François Clervoy et l’instructeur d’astronautes Hervé Stevenin ont endossé les rôles de Neil Armstrong et de Buzz Aldrin la semaine dernière pour une simulation sous-marine de l’historique mission lunaire.
Entraîner des astronautes sous l’eau est un moyen efficace de les habituer aux sensations procurées par le fait de travailler en apesanteur pendant de longues périodes de temps.
Récolte sous-marine d’échantillons Crédit:esa
La semaine dernière, le concept d’entrainement sous l’eau a été étendu jusqu’à la simulation de gravité lunaire par la Comex, les spécialistes français de la plongée en grande profondeur. La gravité lunaire peut être simulée en ajustant la flottabilité de l’astronaute – notre Lune n’a qu’un sixième de la gravité que nous ressentons sur Terre.
La mission Apollo 11 Sous la Mer a prouvé qu’il était possible de simuler sous l’eau les opérations typiques des sorties spatiales effectuées par les astronautes de la NASA sur la Lune il y a 44 ans.
Les premiers tests avant la mission ont été effectués dans l’une des piscines de la Comex à Marseille. Le véritable test a été réalisé le 4 septembre dans la Mer Méditerranée, au large de Marseille, et comprenait deux simulations lunaires.
Jean-François et Hervé portaient la combinaison Gandolfi d’entrainement aux sorties spatiales, conçue
Combinaison Gandolfi Crédit :ESA
par la Comex et basée sur la combinaison spatiale russe Orlan.
Plusieurs échantillons de sol ont été récoltés par les aquanautes à l’aide d’outils similaires à ceux utilisés sur la Lune par l’équipage d’Apollo 11.
Jean-François est un astronaute expérimenté qui a volé sur trois missions en navette spatiale, dont une mission vers la station russe Mir, et une mission pour réparer le télescope spatial Hubble.
Hervé Stevenin, chargé de l’entrainement des astronautes aux sorties spatiales au Centre Européen des Astronautes (EAC – European Astronaut Center) est un instructeur expérimenté des astronautes de l’ESA, qui a été formé aussi bien à Houston par la NASA sur leur combinaison spatiale que sur la combinaison Orlan en Russie auprès du Centre Gagarine d’Entrainement des Cosmonautes.
« Le costume Gandolfi est encombrant, limite la liberté de mouvement, et demande un effort physique – exactement comme une véritable combinaison spatiale. J’ai vraiment eu l’impression de marcher et de travailler sur la Lune », explique Jean-François.
Échantillonnage Crédit:ESA
Hervé ajoute “Cette combinaison pourrait être adaptée pour améliorer l’entrainement des astronautes au Centre Européen des Astronautes. Les terrains d’entrainement sous-marins de la Comex sont également un incroyable environnement permettant de simuler la Lune ou même Mars. Je me sentais vraiment sur un autre monde, seule la couleur de l’eau me rappelait que j’étais sur Terre.”
Ce test sous-marin était le premier pas destiné à développer une expertise européenne dans les simulations de sorties spatiales en gravité partielle, nécessaires pour préparer une exploration de la surface de la Lune, d’astéroïdes ou de Mars par des astronautes.
Didier Schmitt, expert scientifique de la Commission Européenne, se trouvait en tant qu’observateur au centre de contrôle de la mission, situé sur le vaisseau scientifique Minibex de la Comex en surface de la Méditerranée.
La poursuite du développement de simulations de surfaces planétaires en Europe sera cofinancé par l’Union européenne dans le cadre d’un projet appelé Moonwalk.
Le canyon a été recouvert par les glaces il y a 4 millions d’années (photo du Groenland d’illustration) Crédit Reuters/via Atlantico.fr
Un canyon courant sur plusieurs centaines de kilomètres a été découvert sous la calotte glaciaire du Groenland.
Un canyon atteignant 800 mètres de profondeur et 10 kilomètres de largeur court sous la calotte glaciaire du Groenland, depuis la proximité du centre jusqu’à la côte Nord, soit sur plus de 750 kilomètres. C’est ce qu’ont découvert Jonathan Bamber, de l’Université de Bristol, au Royaume-Uni, et ses collègues.
Les chercheurs ont compilé plusieurs décennies de données radar obtenues par avion (à certaines fréquences, les ondes électromagnétiques pénètrent dans la glace et sont réfléchies par le sol). Ils ont ainsi pu reconstituer la topographie de cette partie de l’île.
Le canyon serait plus ancien que la calotte glaciaire et pourrait avoir joué un rôle majeur dans l’hydrographie du Groenland. La chaleur géothermique faisant en partie fondre la glace, de l’eau liquide se forme sur le sol de l’île. Le canyon participerait à l’évacuer, ce qui expliquerait l’absence de lacs subglaciaires comme il en existe en Antarctique. En outre, ce canyon pourrait avoir influé sur l’évolution de la calotte, dont la glace s’écoule vers la mer d’une façon qui dépend de la topographie et de l’hydrographie sous-jacentes.
Pour en savoir plus
J. L. Bamber et al., Paleofluvial mega-canyon beneath the Central Greenland ice sheet, Science, en ligne le 29 août 2013.