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Le chaînon manquant dans l’évolution de la vie découvert ?

Les Lokiarchaeota, des microbes unicellulaires, ont été découverts dans un système de cheminées hydrothermales sous-marines entre le Groenland et la Norvège, à une profondeur de 2530 mètres. Crédits : Centre for Geobiology (University of Bergen, Norway) by R.B. Pedersen

Les Lokiarchaeota, des microbes unicellulaires, ont été découverts dans un système de cheminées hydrothermales sous-marines entre le Groenland et la Norvège, à une profondeur de 2530 mètres. Crédits : Centre for Geobiology (University of Bergen, Norway) by R.B. Pedersen

Article source: nouveau-paradigme.com

7 Mai 2015, 20:53pm

| Publié par Le Nouveau Paradigme

Une nouvelle forme de vie a été découverte dans les profondeurs de l’Océan Arctique. Ces microbes jusqu’ici inconnus pourraient être le « chaînon manquant » dans le processus qui a mené les cellules simples (bactéries…) à évoluer vers les cellules complexes composant notre organisme.

Un organisme microbien inconnu à ce jour a été découvert par des biologistes de l’Université d’Uppsala (Suède) dans l’Océan Arctique, au large de la Norvège. Après analyse de son génome, les chercheurs sont parvenus à la conclusion qu’il constitue ni plus ni moins… le chaînon manquant permettant d’expliquer l’apparition des formes de vies complexes (plantes, champignons, animaux…), à partir des cellules simples des microorganismes tels que les bactéries.

Pour comprendre, il faut d’abord savoir que les biologistes divisent le vivant en deux grands groupes : les procaryotes et les eucaryotes. Les procaryotes sont des organismes unicellulaires pourvus d’une structure relativement simple, se caractérisant notamment par une absence de noyau dans la cellule. Concrètement, les procaryotes regroupent essentiellement des bactéries. Quant aux eucaryotes, ils présentent une structure cellulaire beaucoup plus complexe, caractérisée par de nombreuses structures spécialisées et un noyau pourvu de membrane. Les champignons, les plantes et les animaux font partie de ce dernier groupe.

Or, il est une énigme qui fascine depuis toujours les scientifiques : le processus qui a permis aux eukariotes d’évoluer il y a quelques deux milliards d’années à partie des cellules simples des procaryotes.

Dans les années 1970, un premier pas vers la compréhension de l’émergence des formes de vies complexes a été franchi, avec la description par le biologiste Carl Woese d’un nouveau groupe du vivant : les archées, des micro organismes unicellulaires ressemblant apparemment beaucoup aux procaryotes, mais dont de nombreuses caractéristiques les rapprochaient dans le même temps des eucaryotes, comme par exemple le processus de réplication de l’ADN.

Pour autant, l’énigme restait intacte : comment les formes de vie complexes avaient-elles bien pu voir le jour à partir des archées ? C’est précisément à cette question que la découverte réalisée par la biologiste suédoise Anja Spang (Université d’Uppsala, Suède) et ses collègues sont en passe de répondre. En effet, les microbes découverts dans les profondeurs de l’Arctique, baptisés Lokiarchaeota, se révèlent être un type particulier d’archées, dont la structure cellulaire est de toute évidence le chaînon manquant entre les archées précédemment connues et les cellules complexes des eucaryotes.

De fait, en scrutant le génome des Lokiarchaeota, les biologistes suédois se sont aperçus que ces unicellulaires partageaient de nombreux gènes avec les eucaryotes, comme par exemple les gènes synthétisant l’actine, une protéine responsable du mouvement cellulaire chez les eucaryotes.

En regroupant toutes les caractéristiques génétiques des Lokiarchaeota, puis en les replaçant dans l’arbre du vivant aux côtés des procaryotes, des archées et des eucaryotes, les chercheurs de l’Université d’Uppsala ont du se rendre à l’évidence : les Lokiarchaeota sont très probablement les organismes vivants à partir desquels les cellules complexes qui composent notre organisme ont vu le jour…

Anja Spang et ses collègues sont parvenus à ce résultat grâce à une technique appelée méta-génomique, qui permet de rassembler des morceaux de l’ADN pour reconstruire le génome d’un organisme vivant.

Ce résultat a été publié le 6 mai 2015 dans la revue Nature, sous le titre « Complex archaea that bridge the gap between prokaryotes and eukaryotes ».

http://www.journaldelascience.fr/

Source

 

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Mise à jour investigation oceanographique et oanis, le : 08/05/2015 à :13h00.

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Les mers extrême-orientales dévoilent leurs secrets

© Photo : Steven Haddock

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Article source:french.ruvr.ru/

Par La Voix de la Russie | Au cours de ces dernières années, les chercheurs extrême-orientaux ont découvert plus de 300 espèces vivant dans les eaux profondes, a déclaré Andreï Andrianov le directeur de l’Institut de la biologie de la mer de la filiale d’Extrême-Orient de l’Académie russe des sciences de Russie. Andrianov a fait cette annonce lors du forum international « La nature sans frontières » à Vladivostok.

Ce sont les recherches dans les eaux profondes de la fosse Kouriles-Kamtchatka qui se sont avérées les plus fructueuses. Les chercheurs ont pu découvrir de véritables oasis de vie à plus de 5 kilomètres de profondeur. Plus de 700 espèces furent remontées à bord du navire de recherche, dont la moitié est inconnue. Des recherches qui ont été menées il y a quelques années en mer du Japon ne furent pas moins productives : en tout plus de 200 espèces furent découvertes, principalement des invertébrés. Ces nouvelles découvertes offrent de nouvelles possibilités au développement de la pharmacologie et l’obtention de nouveaux types de médicaments, est persuadé l’expert de l’Institut de l’océanologie de l’Académie des Sciences de Russie Mikhaïl Flint.

« Un spectre d’antibiotiques que nous obtenons des sources terrestres, est en train de perdre son efficacité. La faune océanique, y compris celle qui vient des eaux profondes, apporte un certain nombre de substances médicales qui sont synthétisées dans des conditions de laboratoire », explique le chercheur. « Par ailleurs, nous avons découvert un certain nombre d’espèces qu’il sera possible d’élever. Nous obtiendrons alors des cultures qui peuvent être utilisées dans la fabrication des médicaments actifs dont nous avons besoin. »

Les chercheurs espèrent obtenir des organismes des profondeurs de l’océan et des récifs de corail à effet antibiotique. De nouveaux poisons peuvent également être élaborés. On peut les utiliser en petites quantités pour bloquer les processus non souhaitables pour l’organisme. Les chercheurs ont également discuté lors du forum de Vladivostok les questions de monitoring dans la zone de la centrale nucléaire de Fukushima, et ont évoqué l’influence des eaux rejetées depuis la centrale sur la faune et la flore marine. Le gouvernement devrait renforcer le contrôle de la qualité des ressources biologiques des mers d’Extrême-Orient. Des organismes gouvernementaux comme l’Agence fédérale pour la pêche (Rosrybolovstvo) ou le Service de contrôle des droits des consommateurs et de protection de la santé (Rospotrebnadzor) devraient avoir pour mission de protéger la population et la nature de la contamination radioactive et exclure toute possibilité de la consommation des produits contaminés, souligne le vice-directeur du comité de la Douma d’Etat pour les ressources naturelles et l’écologie Maxime Chingarkine.

« Il est absolument nécessaire de renforcer le contrôle. Le Japon a réduit de dix fois la norme minimale de concentration des substances radioactives dans les aliments. C’est une capitulation dans la question de la défense des intérêts des habitants du pays en ce qui concerne la concentration des radionucléides dans les fruits de mer. »

 Les chercheurs russes estiment que le monitoring par satellite des phénomènes, comme la circulation synoptique, devrait être renforcé dans l’océan. Il s’agit de l’interaction de l’océan avec l’atmosphère qui influence le mouvement des masses d’eau. Il s’agit des changements à l’échelle de quelques dizaines à quelques centaines de kilomètres. Ce type de surveillance est nécessaire pour pouvoir corriger rapidement des pollutions transfrontalières de l’eau dans les mers extrême-orientales.

Rédaction en ligne, Oleg Nekhaï


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la voix de la russie
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Mise à jour investigation océanographique et oanis, le : 13/10/2013 à 13h50.

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Projet Gombessa : top départ !

5.04.2013, 12:54, heure de Moscou

Source :la voix de la russie

Projet Gombessa : top départ !

Photo : AFP

Aujourd’hui s’envole vers l’Afrique du Sud le plongeur et naturaliste Laurent Ballesta accompagné d’une équipe de plongeurs et de scientifiques du Muséum national d’Histoire naturelle et du CNRS. En compagnie de spécialistes de l’Institut Sud-Africain SAIAB (South African Institute for Aquatic Biodiversity), ils partiront à la rencontre d’un poisson géant long de deux mètres, le Gombessa ou Cœlacanthe. Jusqu’en 1938 ce poisson était considéré comme une espèce disparue depuis 70 millions d’années. Il vit à plus de 100 mètres de profondeur et a été très rarement observé. L’expédition fera l’objet d’un documentaire qui sera diffusé sur Arte.

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Mise à jour Era pour Investigation Océanographique et OANIS le 5-4-2013 a 12:45

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Etats-Unis : suicide massif de calmars

© Flickr.com/wildxplorer/cc-by

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la voix de la russie

13.12.2012, 14:55, heure de Moscou

Article source:http://french.ruvr.ru/

Les biologistes s’efforcent de percer l’énigme du phénomène extraordinaire observé dimanche dernier sur la plage de Monterey, en Californie. Des milliers de calmars de Humboldt se sont jetés sur le sable, rapporte CBS.

Les gens faisaient tout leur possible pour sauver les calmars encore vivants, cepandant que les autres continuaient à se jeter sur la grève.

Selon les scientifiques, ce phénomène pourrait être lié au réchauffement climatique. T

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