INVESTIGATION OCEANOGRAPHIQUE ET OANIS Nos questions Ufologiques nous orientent vers le cosmos, cependant certaines réponses pourraient venir des Abysses
Par Allyson Blair | 31 décembre 2020 à 17h19 HST – Mis à jour le 1er janvier à 18h22
Traduction Era pour Investigation Océanographique et OANIS
HONOLULU, Hawaii (HawaiiNewsNow) – Un objet volant non identifié repéré dans le ciel du soir au-dessus de Leeward Oahu a incité des témoins à appeler le 911 mardi.
L’observation a eu lieu vers 20h30.
Il y a plusieurs vidéos de ce qui semble être une masse lumineuse‚ oblongue – à la fois dans le ciel et dans l’eau.
Des responsables de l’Administration Fédérale de l’Aviation ont déclaré qu’il n’y a eu aucun incident ni accident d’avion dans cette zone à ce moment. Mais plusieurs témoins ont rapporté avoir vu un gros objet bleu tomber du ciel et dans l’océan.
Capture d’écran
Vidéo Hawaï News Now
Dans une vidéo, on entend une femme dire: «Il y a quelque chose dans le ciel. Qu’est-ce que c’est? »
Misitina Sape a déclaré à Hawaii News Now qu’elle avait capturé l’image à 20h26. près de l’avenue Haleakala à Nanakuli.
Peu de temps après, une femme nommée Moriah a repéré ce qui ressemblait au même objet passant au-dessus des Domaines de la princesse Kahanu.
«J’ai levé les yeux et puis j’ai dit oh merde !,» dit-elle. «J’ai appelé mon mari et les autres parce qu’ils étaient tous dans le garage. J’ai dit » hey. Venez regarder là-haut. Est ce que vous voyez ce que je vois ?. Ils ont tous dit oui! »
La femme de 38 ans dit qu’elle n’a jamais vraiment cru aux OVNIS, mais l’objet bleu vif les a tellement intrigués qu’ils ont sauté dans la voiture et ont commencé à le suivre.
«Je ne sais pas ce que c’était», dit-elle. « Celui-ci allait si vite. »
Le voyage s’est terminé à moins de cinq km de son point de départ. Elle dit qu’ils ont arrêté la voiture sur Farrington Highway devant le bâtiment du conseil de l’approvisionnement en eau après que l’objet ait semblé tomber dans l’océan.
Dans l’une des vidéos de Moriah, vous pouvez l’entendre dire: «(Il) a atterri dans l’eau. Peu importe ce que c’est. »
Elle l’a décrit comme étant plus gros qu’un poteau de téléphone et dit qu’elle ne l’a jamais entendu émettre de son.
«Nous avons appelé le 911», a déclaré Moriah, «pour que la police ou quelqu’un vienne jeter un coup d’oeil.»
Alors que les officiers étaient sur les lieux, Moriah dit qu’ils ont repéré une deuxième lumière.
«Mon mari a levé les yeux et a vu le blanc arriver», dit-elle. «Le blanc était plus petit. Venait dans la même direction que le bleue.
Ils ont perdu de vue l’objet après son passage au-dessus d’une montagne voisine.
Jeudi matin, nous avons demandé à la police d’Honolulu si les enquêteurs avaient compris ce qui était tombé dans l’eau. Un porte-parole nous a dit qu’ils n’avaient aucune information.
Pendant ce temps, le porte-parole de la FAA, Ian Gregor, a déclaré que l’agence avait reçu un rapport de la police mardi soir au sujet d’un possible avion descendu dans la région «mais qu’aucun avion n’avait disparu des radars. Et aucun rapport d’aéronef en retard ou manquant. »
Bien que Moriah ait eu quelques jours pour y réfléchir, elle dit qu’elle est toujours déconcertée par ce qu’elle a vu.
«À ce jour, je ne sais pas», dit-elle en riant. «Si vous pouvez découvrir ce que c’était, j’aimerai le savoir, vous savez?»
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Le montcellien Sylvain Matisse membre de l’organisation MUFON France
Et enquêteur de terrain depuis plusieurs mois
Sylvain Matisse, originaire de Montceau-les-Mines, habite le Creusot. Il y a quelques mois il faisait parler de lui pour sa passion pour les OANIs (Objets Aquatiques Non Identifiés).
Il a notamment écrit plusieurs ouvrages sur le sujet.
En juillet 2019, il avait débuté aussi une enquête sur l’apparition d’un Crop circle ou cercle de culture à Pouilloux.
Un an plus tard, il vient d’intégrer l’organisation MUFON France en tant qu’enquêteur. De quoi s’agit-il exactement ?
MUFON : une organisation d’origine américaine
L’organisation MUFON existe depuis plus de 50 ans aux Etats-Unis, son pays d’origine. Elle s’est ensuite internationalisée, avec des règles qui restent toutefois les mêmes quel que soit le pays comme le respect de l’anonymat des témoins.
Pour les personnes passionnées par les OVNIS ou les dossiers difficiles à expliquer, elles ont pu voir certains membres de l’organisation interviewés dans l’émission « Alien theory ».
Cette organisation qui fonctionne grâce au bénévolat, comprend un directeur, un directeur d’enquête du pays et des enquêteurs.
Janny Charrueau est Directrice de MUFON France et Territoires Ultramarins. Elle a été Directrice des enquêtes, puis directrice provinciale de MUFON Québec jusqu’en juin 2020. Spécialiste des personnes pensant subir un enlèvement extraterrestre. Janny est membre du groupe restreint des ERT : Experiencer Research Team dirigé par Kathleen Marden.
Et c’est Franck Dépaillat qui est Directeur des Enquêtes MUFON France et Territoires Ultramarins. Franck est devenu officiellement directeur des enquêtes en juillet 2020. Il est le référent direct des enquêteurs de terrain. Comme chef enquêteur, il veille à la formation et à la bonne distribution des enquêtes et à leur classification.
L’objectif de l’organisation est d’enquêter sur les affaires inexpliquées dans le milieu aérien et marin notamment.
Reliée à MUFON aux Etats-Unis, toutes les autres organisations dans le monde renvoient régulièrement leurs résultats d’enquête afin notamment de recroiser les résultats et réaliser des statistiques.
Et si une organisation ne fonctionne plus, elle disparaît. Actuellement c’est une branche en Belgique qui est en cours de lancement, des événements inexpliqués y ayant été observés depuis de nombreuses années. En effet, de 1989 à 1992, « on a parlé d’une vague belge » explique Sylvain Matisse. Sur la durée, plusieurs événements ont pu être observés et qui nécessitaient des enquêtes pour en expliquer la ou les origines possibles. Il y a eu à ce moment-là des observations d’OVNIs (Objets Volants Non Identifiés). En 1954, c’est en France que plusieurs témoignages troublants de phénomènes inexpliqués s’étaient faits connaître.
Sylvain Matisse, accueilli en tant qu’enquêteur au sein de MUFON France
Cet été, Sylvain Matisse a rencontré Hugues Noël, Directeur MUFON des Territoires Ultramarins qui lui a proposé de postuler pour être enquêteur pour MUFON France. Jusqu’à présent et depuis 2008, Sylvain Matisse réalisait ses enquêtes seuls et de manière indépendante sur le sujet des OANIs. Il a d’ailleurs publié deux livres sur le sujet en 2016 et en 2019. Il s’intéresse majoritairement au domaine naval. Pour faire connaître les résultats de ses recherches, ses travaux ont fait l’objet de reportages, d’interviews. Il a aussi animé des conférences à plusieurs reprises et anime plusieurs pages sur facebook en plus de son propre site internet. Son nom commence à être connu dans le milieu.
Et c’est donc tout naturellement que Hugues Noël l’a encouragé dans sa démarche d’intégration de l’organisation MUFON France. Et pour y rentrer, il n’y a aucun traitement de faveur. Tous les enquêteurs potentiels sont soumis aux mêmes démarches : après avoir étudié le manuel de l’enquêteur, ils sont soumis à un quizz auquel ils doivent obtenir au minimum un score de 80% de réponses positives.
Sylvain Matisse a obtenu pour sa part le score de 86%, lui ouvrant la possibilité de contribuer à l’organisation MUFON France en tant qu’enquêteur. C’est une vraie réussite car le challenge n’est pas aisé avec un manuel d’une centaine de pages qui répertorie notamment les procédures d’enquête : que faire avec un témoin ? Comment éviter les ennuis, les dérapages avec les autorités ? Comment réaliser des prélèvements ? Comment assurer sa propre sécurité ? Etc.
Aujourd’hui Sylvain Matisse est enquêteur en cours d’être certifié. Il saura définitivement enquêteur lorsque la direction de MUFON France aura validé son statut à l’issue de plusieurs enquêtes. Pendant ce temps-là, Sylvain Matisse ne chôme pas. Il est actuellement sur sa septième affaire depuis cet été.
Des témoignages redistribués à partir d’un premier témoignage écrit sur le site MUFON France
L’organisation a organisé son fonctionnement afin de pouvoir prendre en charge rapidement les dossiers de manifestations inexpliquées. Pour rappel, l’ensemble des enquêteurs sont bénévoles. Toutefois certains d’entre eux possèdent des compétences professionnelles très utiles aux enquêtes ou d’autres encore des spécialités comme Sylvain Matisse qui s’est davantage spécialisé sur les OANIs.
Les témoignages peuvent porter sur un événement récent ou ancien. Il faut d’abord envoyer un premier message via le site internet. Le témoin sera dirigé vers un système appelé Case Management System (CMS) dans lequel il déposera son témoignage le plus complet possible. Ensuite un enquêteur est attribué au dossier. Il peut s’agir notamment de celui le plus proche géographiquement.
Au cours de l’enquête, l’anonymat du témoin est toujours respecté. Et si ce témoin souhaite que son témoignage ou l’enquête soit rendue public, il l’indique directement à l’organisation. MUFON France respecte le droit à l’image, le droit à l’audio.
Le rôle d’enquêteur requiert une grande prudence et surtout de la méthode. Il s’agit de relever des indices, des preuves et de pousser au plus loin l’enquête afin de pouvoir obtenir des réponses quand cela est possible.
« Il peut s’agir de phénomènes naturels ou d’autres. Parfois on manque d’informations. Quand c’est inconnu, c’est inconnu. Le but c’est de rendre l’OVNI, OVI (Objet Volant Identifié). » indique Sylvain Matisse.
Ainsi un tel objet peut être fabriqué de la main de l’homme (avion, drone, hélicoptère etc.), ou bien être lié à un phénomène naturel (météorite, phénomène solaire, astronomique, reflet etc.).
Des enquêtes minutieuses pour rendre le sujet crédible
« On épluche tout. On a une démarche technico-scientifique. On est ouvert. Si on a des preuves, on n’inventera rien. Nous travaillons à partir des connaissances actuelles qui sont les nôtres. Nous étudions les OVNIs (Objets Volants Non Identifiés) au sens littéral du terme » poursuit Sylvain Matisse. Cela signifie tous les objets volants et pas seulement ceux qui pourraient sembler les plus farfelus. La piste des extraterrestres est loin d’être celle privilégiée même si elle peut être prise au sérieux si et seulement si les preuves vont dans ce sens.
Et Sylvain Matisse d’insister sur la différence entre les objets qui sont fabriqués, de phénomènes qui sont quelque chose de naturel. Il rappelle à ce propos que la Norvège est un lieu d’observation de nombreux phénomènes.
Ainsi dans le catalogue artificiel peuvent rentrer aussi tous les engins pyrotechniques par exemple.
Et c’est la connaissance du témoin et son angle d’observation du phénomène qui peut induire chez lui une interprétation de celui-ci. « Il peut être abusé » souligne Sylvain Matisse.
Par exemple certains hélicoptères s’ils ne s’approchent pas assez peuvent être confondus.
« On apprend à faire des relevés d’échantillons. On ne les fait pas n’importe comment. Il nous faut un échantillon témoin. On a des phases techniques. Après on envoie les échantillons pour analyses à un ou plusieurs laboratoires. » explique Sylvain.
S’il est devenu enquêteur au sein de l’organisation, c’est aussi parce que celle-ci permet d’avoir accès du matériel supplémentaire, d’aller plus loin dans une enquête qu’en étant seul.
« On a tous des compétences, parfois en tant que professionnel. Nous écoutons les témoins. Nous ne les jugeons pas. Pour autant on n’avale pas tout ce qu’ils nous disent. On se base sur des faits. On analyse les photos, les vidéos, les enregistrements. Ce sont des pièces à conviction. Et on voit si c’est recevable ou pas. On peut apporter un retour au témoin si on en a. Mais on ne va pas inventer. On essaie d’avancer sur des dossiers. Et si d’autres témoins se présentent sur une même manifestation, on peut préciser des calculs par exemple pour identifier la vitesse de déplacement. On demande aux témoins de donner des détails, même ce qui leur semble insignifiant. Mais il ne faut pas broder » a-t-il ajouté.
Plus de 414 observations signalées dans le monde auprès de MUFON en octobre 2020
D’après l’organisation MUFON US, le rapport mensuel du mois d’octobre fait état de 414 observations signalées partout dans le monde. Précisons qu’il y a pu en avoir davantage. Ce sont celles qui ont été signalées auprès de cette organisation. D’autres organisations s’intéressent aussi à ces sujets. Précisons aussi qu’il s’agit d’observations réalisées au mois d’octobre. MUFON peut être contacté pour des observations réalisées quelques mois plus tôt voire des années plus tôt. Pour MUFON, le nombre d’observations signalées s’élève à 340 aux Etats-Unis, 34 au Canada, 19 au Royaume-Uni, 3 en Allemagne, 2 en Australie, 2 en Irlande, 2 en Pologne, un en Inde, un en Iran, un en France, un en Roumanie, un en Uruguay, un à Porto-Rico, un en Indonésie, un au Brésil, un en Espagne, un au Portugal et un en Afrique du Sud.
Toujours selon les mêmes sources, le nombre d’observations signalées aux Etats-Unis est de 56 en Californie, 26 à New-York, 26 au Texas, 16 en Pennsylvanie, 14 en Floride, 13 dans l’Ohio, 12 dans l’Arizona, 11 en Caroline du Sud, 10 dans le Colorado et 10 dans le Michigan.
Sylvain Matisse a reçu pour sa part des témoignages de personnes sur des événements, des observations qui ont lieu bien avant cette période. Les personnes choisissent de témoigner plus tard.
L’organisation MUFON crée ainsi avec le temps des archives, dont certaines ont été exploitées dans l’émission Hangar 1 (archives de MUFON US).
« L’œil voit, le cerveau interprète » Sylvain Matisse
Et Sylvain Matisse précise que lors des enquêtes, il s’agit de déceler rapidement si différents témoignages peuvent coïncider avec d’autres cas. « Il peut y avoir des choses confondues ou mal interprétées. L’œil voit, le cerveau interprète. Il peut y avoir des méprises. On pose des questions précises au témoin. Les gens peuvent avoir confiance dans l’organisation. Quand on prend un témoignage, c’est gratuit. On est bénévoles. C’est un échange entre le témoin et l’enquêteur. L’enquêteur peut demander des photos de jour pour mieux situer l’observation. Il y a une structure. C’est suivi.
Tous les lundis, on fait le point sur nos enquêtes. On se concerte. On peut débriefer sur un cas si l’enquêteur veut un avis, s’il a du mal à classer l’affaire. On peut avoir un avis d’un autre enquêteur. » précise Sylvain Matisse.
Où en est l’enquête sur le Crop Circle de Pouilloux ?
Interrogé sur ce dossier ouvert en juillet 2019, Sylvain Matisse reste pour l’instant sur sa faim : « On n’a pas eu de chances de survoler le champ où on a trouvé le Crop circle à cause du Covid. Il n’y a pas eu de gelées blanches permettant d’observer le champ. L’affaire reste en suspens. Il nous manque des informations pour conclure. Le survol était prévu en hiver. Mais celui-ci n’a pas été rigoureux. Et après il y a eu le confinement ».
Sylvain Matisse collabore à présent avec MUFON France. L’organisation souhaitait justement étendre son champ de compétences aux OANIS (domaine de prédilection de Sylvain Matisse). « Ils veulent des gens sérieux qui aient de l’abnégation. Ce n’est pas pour se pavaner. On ne nous met pas de pression pour résoudre une affaire. L’idée est toutefois de ne pas traîner. Car le temps n’est pas notre allié. C’est important d’être attentif et réactif. » ajoute Sylvain Matisse.
A ce jour, le site MUFON France est suivi par plus de 800 personnes.
Les personnes intéressées peuvent envoyer un mail pour avoir un numéro gratuit de la revue numérique Contacts. Et si elles le souhaitent elles peuvent adhérer à MUFON France pour soutenir l’organisation. Sylvain rédige des chroniques sur les OANIs !
Sylvain Matisse remercie Janny Charrueau, Franck Dépaillat et Hugues Noël de leur confiance et remercie Montceau-News !
Quand un ex-Directeur de la DGSE reconnaît qu’aucun engin sur les vidéos d’Ovnis déclassifiées de l’armée US n’est humain, c’est que c’est « Extra-Terrestre ». Non ? Ou alors, comme dirait Mary Poppins, d’origine supercalifragilisticexpialidocious. Retour avec un spécialiste sur les faits bruts détaillés au fil du rasoir d’Okham.
Toute affaire cessantes, commencez par regarder ceci : hallucinant de précision. Le reportage absolu. Le rêve des blogueurs sans moyens.
Dans ce nouvel article sur le sujet, très repris par la presse mainstream y compris française, nous avons voulu détailler les faits le plus précisément possible afin que, chers amis lecteurs, vous puissiez vous faire votre opinion. Il faut néanmoins vous le dire : Franck Maurin, l’auteur que nous avons sollicité pour cette analyse, rencontré aux dîners ufologiques Nantais (voir ici), m’a souligné que des analystes sceptiques ont tenté d’avancer des hypothèses conventionnelles à ces vidéos : mouches collées sur les caméras des avions, ballons-sondes, confusion avec les tuyères d’un avion pour Gimbal, drones secrets… Mais ces théories ne cadrent pas avec les déclarations concordantes et crédibles des pilotes et radaristes, que Franck Maurin a rassemblé et analysé.
Ovnis : donc, c’est « extra-terrestre »
Quand un ancien Directeur de la DGSE reconnaît qu’aucun des engins apparaissant sur les vidéos déclassifiées de l’armée US ne peut avoir été construit par l’homme, à la fois dans le documentaire «Ovnis : une affaire d’États» du réalisateur français Dominique Filhol, diffusé en avril 2020 sur la chaîne Planète+) (voir ici le teaser) et sur Paris-Match (voir ici), quand cet ex-Directeur de la DGSE dit que le problème est donc, selon lui: «D’où ça vient», il donne au phénomène Ovni une touche para-officielle qui n’échappera à personne. Chers amis lecteurs, vous le savez bien, un Directeur du Renseignement, même «ex» (Monsieur Alain Juillet, auquel il vient d’être fait allusion, a occupé le poste de 2001 à 2002), cela n’est pas rien : cela tient un peu du Ministre de la défense, des affaires extérieures, il est l’homme censé en savoir le plus sur les sujets «stratégiques» du moment ; et il est aussi considéré comme l’homme le moins humoristique de France (aidé par le fait parce qu’il ne s’exprime jamais). Aussi, la transparence de ses propos a été remarquée et saluée dans certaines sphères médiatiques et ufologiques, celles où l’on s’intéresse aux Unidentified Flying Objets, UFOS, Ovnis en français. Il était logique de faire appel à un analyste érudit de la question pour pousser la question. Franck Maurin n’est certes pas issu du sérail scientifique ou académique, mais est l’auteur d’un livre fort sérieux, Mystères du phénomène Ovni : de la préhistoire à nos jours (réédité en 2016, Editions la vallée heureuse, voir ici). Il prépare de nouveaux travaux sur le sujet. Il a prononcé une conférence très pointue sur la déclassification des vidéos américaines aux dîners ufologiques de Nantes, qui m’a beaucoup impressionnée. Il était logique de l’interviewer. Les trois vidéos s’appellent, dans l’ordre chronologique : «Flir1», «Gimbal», «Go Fast». Depuis, à ces trois vidéos s’en sont rajoutées cinq autres : grâce au travail de citoyens américains ayant esté en justice au nom du Transparency Act.
Du dévoilement à la reconnaissance officielle des Ovnis par les USA
L’affaire commence en décembre 2017, quand le New-York Times, « le » media d’investigation US, publie trois vidéos où l’on voit des avions de chasse Navy F/A-18 Super Hornet poursuivre des Ovnis et surtout révèle l’existence d’un programme secret du Pentagone sur le sujet, nommé AATIP (2007- 2012), à la tête duquel se trouvait au sein duquel se trouvait Luis Elizondo (voir ici) : AATIP, soit «Advanced Aerospace Threat Identification Program», ou «Programme d’identification des menaces aérospatiales avancées». Ce programme répond à un éventail de menaces, naturelles, humaines, mais aussi à celles résultant de la présence d’Ovnis dans notre ciel, avec une orientation technologique très SF : propulsion spatiale, microondes, supraconductivité, propulsion, téléportation, trous de vers, etc. Précision d’importance : dans AATIP, les Ovnis en tant que tels ne monopolisent cependant pas l’ensemble du budget, et leur étude se fait sous le la direction de Robert Bigelow (voir ici), devenu industriel pour la Nasa. La confirmation finale de l’affaire débusquée par le New-Yort Times est due au journal Popular Mechanics, magazine américain grand public consacré à la science et la technologie, qui mène à son tour un travail d’investigation de premier choix, allant jusqu’à publier des extraits des rapports de Bigelow Aerospace dans un article intitulé « » (voir ici).
Quid des vidéos qui font le buzz ? Analyse de la première, ou «Flir1», partie émergée d’un nombre impressionnant d’engins (80)
La première vidéo diffusée, «Flir1», (voir ici) vient du groupe aéronaval du porte-avion nucléaire USS Nimitz (voir ici). En novembre 2004. Le Groupe Nimitz était positionné auprès de la frontière Etats-Unis/Mexique entre San Diego et Los Angeles, à proximité des îles San-Catalina et San-Clemente. L’un des buts semble avoir été, au bout de ces deux semaines, de développer au-dessus de ces eaux une expérience aéronavale qui devait faire revenir les USA au temps où ils enchaînaient les records de vitesse. En attendant, de facto, depuis quinze jours, les radars de la flotte apercevaient des objets inconnus qui arrivaient par grappes à des altitudes allant jusqu’à 80000 pieds (24 kilomètres). Visions et constations si inattendues que les radaristes ont commencé par réinitialiser leur matériel. Mais force fut alors de constater que les objets continuaient d’arriver, tombant en un instant de 80000 pieds à 20000 pieds (6 kilomètres). Kevin Day, l’un de ces radaristes opérant sur l’USS Princeton (navire appartenant au groupe aéronaval USS Nimitz), a pu estimer les vitesses tenues dans ces trajectoires invraisemblables à environ 38000 km/h. Quand les objets arrivaient à basse altitude, ils alternaient alors les phases de vol stationnaire, d’accélération et de décélération, de tournants à angle droit (insistons sur ce point : de tournants sans ralentir). Les pilotes de F/A-18 ont pu comparer ces trajectoires à des «balles de ping-pong» rebondissant en tous sens.
Focus sur le lieu géographique autour duquel ont été réalisées les vidéos d’Ovnis
L’île de San Catalina est un morceau de Paradis, au bout de nulle part, comme il se doit. Pourtant, elle avait déjà attiré l’attention sur le sujet Ovni. Il y a une dizaine d’années, en effet, la National Geographic Channel avait produit une série intitulée «Chasseurs d’Ovnis» («UFO Hunters»). L’un des épisodes (voir ici) faisait référence à un accident arrivé à un petit avion qui, en arrivant vers l’île, serait rentré en collision avec un Ovni volant à basse altitude, voire surgissant des flots (je n’ai pu retrouver le moment où l’on en parle dans le documentaire). Se pourrait-il que Catalina soit l’un de ces endroits où l’on voit historiquement beaucoup d’Ovnis ? De son côté, Franck a souligné que lors de la «bataille de Los-Angeles», en février 1942, la DCA américaine avait pris pour cible une flottille d’Ovnis qui passait au-dessus de Los-Angeles en venant de la mer (en les confondant avec des appareils de chasse japonais).
Les radars du Groupe Nimitz (2004) : autant de réponses que de questions .
La portée des radars de Nimitz est-elle de 24 kilomètres en altitude seulement, c’est-à-dire la zone du ciel où ont été localisés les Ovnis les plus hauts? Question capitale pour l’origine de ceux-ci. Pour quelles raisons : rien, en effet, ne semble leur interdire dans leur technologie de venir de l’orbite terrestre, ou d’apparaître soudainement d’une sorte de point Oméga, un peu comme si l’ouvrait une porte dans un coin de ciel. Sur la portée usuelle des radars, je vous ai donc rajouté deux liens : dans le premier, Thalès in l’Usine Nouvelle (voir ici) montre qu’en 2013 seulement apparaît un engin monté sur chenilles qui détecte des cibles à plus de 470 kilomètres de distance et 30 kilomètres d’altitude. Dans leur Histoire des radars en France et dans le monde, Jacques Darricau et Yves Blanchard confirment plutôt la grandeur de ces possibilités physiques.
Cette histoire, très complète, dont est tiré ce texte, nous permet de supposer avec une bonne certitude que les 24 kilomètres d’altitude sont dans la limite de la portée maximale des radars de l’USS Nimitz. Mais ceci soulève alors une autre question : comme la couverture radar aérienne des Etats-Unis pour parer à une guerre nucléaire englobe la stratosphère, à laquelle s’ajoute tout le système satellitaire d’alerte et d’observation, les observations du radariste Kevin Day ne nous donnent aucune certitude. En effet, nous aurions la connaissance du début de la trajectoire des objets si nous avions celle des radars balayant la stratosphère.
Car, en effet, un débat agite le monde des «Ufologues» : les engins proviennent-ils de l’espace ou… de bases enterrées. Eh oui, chers lecteurs, je dois vous dire que ces deux hypothèses sont débattues, même si la seconde heurte totalement le sens commun. Mais ici, nous faisons subir une torsion au sens commun, comme vous vous en apercevez. D’où l’intérêt de l’accident isolé découvert par les Ufos hunters du National Geographic. A ceci s’ajoute en plus une troisième hypothèse : l’émersion des engins dans notre dimension, puis l’immersion dans la dimension dont ils sortent. Mais continuons à écouter Franck Maurin : même si, pour le moment, nous n’avons pas de réponses à la question, il remarque que certains des objets évoluaient juste au-dessus des eaux, au-dessus d’une zone de «bouillonnements» de 50 à 100 mètres de large, d’origine indéterminée.
Dans les vidéos, on voit bien que les Ovnis quittent l’autotrack du radar des avions qui les poursuivent, lequel autotrack détecte une source de chaleur d’un objet, la vidéo montrant un moment un objet qui passe du stationnaire à la vitesse supersonique de Mach 1, ceci instantanément (et ce selon les analyses du magazine Popular Mechanics). Voir aussi le témoignage du pilote vétéran David Fravor, qui, à bord de son F/18 s’est approché de l’Ovni qu’ils surnommeront avec ses coéquipiers, en raison de sa forme, le « Tic Tac » (voir ici l’interview de David). Dans cette circonstance, l’objet fonce alors vers l’avion de Fravor, l’évite, effectue un cercle, puis accélère à plus de environ 6000 km/h jusqu’à «Cap Point». «Cap Point» est le nom de code de l’endroit où les avions devaient se retrouver dans le cadre de l’exercice. Pour les experts du Renseignement, seuls les aviateurs et les ordinateurs de bord possédaient cette information : la trajectoire de l’Ovni montre certainement qu’à un moment il a acquis de lui-même cette information, on ne sait par quel moyen. La réponse au comment de cette information est certainement un autre point capital pour l’analyse de ces appareils. Au final, on ne sait pas si les objets repartent tous dans l’espace… Aucun des éléments dont disposaient les radaristes, aucune des observations des gens qui les scrutaient à la jumelle, ne nous le disent. Toutefois, il est bien clair que nous ne disposons que des descriptions que l’on a bien voulu nous donner… A un moment, cependant, les objets disparaissent : ainsi, un Ovni arrivé à «Cap Point» repart à la vitesse fulgurante de 38 000 km/h vers le ciel… Ces faits sont révélés par le radariste Kevin Day, que nous connaissons bien désormais, et qui opérait sur le navire USS Princeton à proximité du Nimlitz (voir ici son interview). Il est observé que certaines vitesses d’ovnis dépasseraient les 80000 km/h.
Pendant ce temps, sous la mer
Afin de sécuriser les groupes aéronavals, il est de coutume qu’ils soient accompagnés, sous les flots, par des sous-marins. Il en était ainsi bien sûr de l’USS Nimitz. Le sous-marin nucléaire d’attaque USS Louisville l’accompagnait discrètement et a constaté deux objets qui pénétraient dans l’eau et continuaient à y évoluer à 900 km/h… Puis, après, d’autres sous-mariniers ont mentionné qu’ils n’allaient finalement que deux fois plus vite que leur propre sous-marin… Des versions différentes, qui tiennent peut-être au fait qu’ils n’avaient-ils plus franchement le droit de tout dire… C’est peut-être pour cette raison, ajoute Franck, que dans sa version upgradée d’août 2019, le documentaire The Nimitz Encounters Updated USO, réalisé par Dave Beaty, ne fait plus allusion à ce présumé signalement.
Pendant ce temps, très haut au-dessus de la mer
Retour à ce que nous disions en liminaires : comme si les marins suivaient un story-stelling impeccable, Franck Maurin remarque que, certes, le groupe aéronaval USS Nimitz participait à un exercice de routine en ce 14 novembre 2004, fameux jour de la rencontre avec l’ovni « Tic Tac », mais deux jours plus tard, à quelques centaines de kilomètres plus loin (donc à un jet de pierre pour des Super Hornet qui voisinent les 2000 km/h), est expérimenté un drone dernier cri, pouvant atteindre les 12000 km/h, le X-43 Scramjet (voir ici, mais lors d’un essai, semble-t-il, de 2017).
Pourquoi les militaires, si « Secret défense », se mettent-ils à parler ? Et en nombre aussi élevé ?
A partir de 2017, en effet, les pilotes se sont retrouvés sur les médias en nombre clairement inhabituel. Sur CNN, par exemple, David Fravor présente ainsi le fameux «Tic Tac», engin d’environ 12 mètres de long, sans hublot ni système de propulsion apparent ou panaches de fumées. Chad Underwood, autre pilote de F/A-18 ayant approché et filmé l’ovni dans la même journée, déclare dans la presse que les manœuvres et le comportement du tic tac ne sont pas compatibles avec la physique (voir article du New York Magazine). Dans un rapport intitulé «A Forensic Analysis of navy Carrier Strike Group Eleven’s Encounter with an Anomalous Aerial Vehicle», un collectif de scientifiques américains (Scientific Coalition for Ufology) estime que les manœuvres de l’ovni «Tic Tac» conduiraient à faire subir 12000 G à leurs pilotes, sachant qu’un pilote humain peut généralement supporter de 6 à 8G, plus difficilement 10 à 12G dans les cas extrêmes (1G = la pesanteur). Mais pas davantage. En supposant que les données radars soient fiables, les analystes de ce rapport calculent que les accélérations du Tic Tac, pour un aéronef équivalent en taille et masse, nécessiteraient une énergie de 90 gigagwatts (page 18 du rapport). Ces estimations apparaissent édifiantes, car elles surpasseraient la capacité énergétique de toutes les centrales nucléaires française réunies (63 Gigawatts, production installée, données à ce jour). Sur ces bases, des chercheurs envisagent des pistes de réflexion qui se situeraient au-delà de la physique classique et connue (autres dimensions, mécanique quantique, hypothèse extraterrestre de second degré…).
Les propos et témoignages concernant les phénomènes ovnis se libèrent, car ils entrent tout naturellement dans le cadre de l’officialisation du phénomène aux USA et, par ricochet, dans le monde entier (même le Japon se met à développer un protocole de rencontre aérienne). Décembre 2017 : New-York Times. Avril 2019 : l’US Navy nous apprend qu’elle développe un protocole de reconnaissance des Ovnis, puis en septembre, elle admet officiellement les trois vidéos comme inexpliquées (puis huit à présent). Pendant ce temps, le New-York Times, rejoint par le Washington Post, continue l’enquête, peu à peu reprise par l’ensemble des media mainstream, de CNN à Fox News. Résultat, peut-être, de la pression médiatique : en avril 2020, le Pentagone (au départ plutôt réticent et critique, parfois très critique vis-à-vis Luis Elizondo, qui dirigeait le programme AATIP), reconnaît à son tour les trois vidéos comme «inexpliquées». En plus de ces enquêtes convergentes, Franck nous décrit comment d’autres éléments de contextualisation (qui manquent souvent pour effectuer une analyse globale) s’associent peu à peu pour nous donner un panorama plus précis des faits : les premières vidéos, mais qui n’étaient pas assez longues, sont en effet en soi décontextualisées. Puis nous apprenons par exemple qu’une version plus longue (de 8 à 10 minutes) de la vidéo « Flir1 » a circulé pendant une journée sur les réseaux de communication internes des navires USS Nimitz et USS Princeton (source : rapport S.C.U.). Les pilotes et techniciens ayant vu cette version originale (David Fravor, Kevin Day, Jason Turner…) parlent d’une qualité vidéo beaucoup plus élevée où se distinguent très clairement les mouvements erratiques et inexplicables de l’ovni Tic Tac. En dépit des demandes de déclassification dans le cadre de la loi F.O.I.A., cette vidéo reste à ce jour classée Secret défense aux Etats-Unis. La raison officielle étant que «cela pourrait causer des dommages graves à la sécurité nationale».
De la côte ouest à la côte est des USA : nouvelles rencontres.
A ceci, s’ajoutent les propos des pilotes interviewés dans des médias et des documentaires. Mais, surtout, un autre phénomène renforce la contextualité du cas Nimitz, qui cesse d’être un cas typique et unique : le même phénomène se reproduit en effet au large des côtes de l’est de la Virginie et de la Floride, en 2015, où cette fois ci le porte-avion en jeu était le USS Theodore Roosevelt. Anecdotiquement (à ce niveau, bien sûr), une nouvelle forme d’Ovni apparaît un moment, plus surprenante encore que le «Tic Tac» : une sphère enchâssée dans un cube (témoignage du pilote Ryan Grave). Il est aussi question d’autres objets volants inconnus aux performances inexplicables en termes de manœuvres (vols stationnaires suivis d’accélérations hypersoniques, virages à pleine vitesse, évolutions à hautes altitudes…) et d’autonomie (supérieure à douze heures selon les témoins).
Mais dans ces deux affaires, combien avons-nous d’objets en tout : selon les radaristes de l’USS Princeton concernant les incidents du Nimitz, cela dépend des fois ; parfois, soudainement, 2 ou plus ; d’autres fois, le maximum était de 20… En tout, on arrive à 80 objets pour le seul Nimitz. A ce titre, on consultera aussi avec attention les propos du pilote Ryan Graves (voir ici le reportage qu’en donne le New-York Times). Ou encore, du même pilote, (voir ici). Dans une autre interview sur TV History, Ryan Graves signale par ailleurs qu’il existe aussi une version longue de la vidéo Gimbal, non diffusée, où se distingue un groupe d’Ovnis effectuer un mouvement synchronisé. Quant à la vidéo de l’affaire Go Fast de 2015, elle donne ceci : voir ici.
Progrès technique dans les radars et instruments d’observation.
Entre 2004 et 2015, Franck souligne qu’il y a eu un remarquable progrès dans les technologies d’observations des phénomènes Ovni, lesquels ne se tiennent pas toujours dans la sphère du visible, ou/et de l’infrarouge. Si les épisodes mentionnés dans les affaires de 2004 et de 2015 développent des effets radars, je me permets de rajouter personnellement qu’il ne semble pas toujours en être de même : cela peut être pourquoi, par exemple, Thalès a développé dans l’une de ses usines de la région parisienne un radar dit passif, qui utilise les trous, les « creux », créés dans le smog électromagnétique pour détecter les objets les plus furtifs. Au niveau franco-français, par exemple, un article de Ouest France intitulé «Thalès renforce son ancrage près de Rennes», rapporte ceci : « Dans l’ensemble des données, de plus en plus nombreuses, fournies par les radars militaires, nous traquons les anomalies. » Bien évidemment, le déplacement d’un Ovni sur Rennes et ailleurs est une anomalie sur laquelle il devient peu à peu possible de lever le brouillard. Les progrès des radars entre 2005 et 2016 sont exponentiels. Pour qui s’intéresserait de plus près aux interprétations techniques que nous essayons de rendre, un ex-pilote de Rafale, Pierre-Henri Chuet (formé entre autres par l’US Navy, ex de la Navale), a produit une vidéo intitulée : « Vidéos d’Ovnis déclassifiées : analyse des images avec un ancien pilote de chasse » (voir ici). Datée d’avril 2020, vous ne perdrez pas votre temps. A voir également : Joe Rogan Podcast.
Luis Elizondo, Alain Juillet : en guise de pré-conclusion
Laissons peut-être la pré-conclusion à Luis Elizondo, qui a dirigé le programme Aatip : je vous laisse travailler. Et je tiens à vous mettre quelques phrases prononcées au débottté par Alain juillet, sur le débat consacré au document Ovnis : secrets d’état, « Ovnis: une affaire d’Etats » produit par Canal Plus, sur le site du Mufon France (voir ici), une association menée par Pascal Fechner, et dont je tiens à souligner le très intéressant travail : « Les premiers qui m’ont attiré l’attention sur ces phénomènes mal identifiés, ou non identifiés, ce sont les gens de l’association 3AF [une association de professionel spécialiste de l’aéronautique], avec qui dans les années 2004-2005, quand j’étais à l’intelligence économique, on avait pu échanger.[…] au départ on était parti sur d’autres problèmes, à savoir des problèmes aériens de propulsion, des problèmes où il y a actuellement des problèmes de développement dans l’espace de l’aéronautique […] et [c’est] devenu de plus en plus une réalité qui s’appuyait sur des faits de moins en moins discutables, si vous voulez. Et ça, je crois que c’est cette réalité crédible, qui fait qu’on rentre aujourd’hui dans une époque on ne peut pas nier le problème, on ne peut pas jeter ce problème là dehors en disant »mais non, c’est des fumisteries, c’est des visions de professeur Tournesol », attention danger. […] Et le deuxième, que je voudrais dire, c’est une chose que j’ai faite, car moi je suis aussi un homme du renseignement, c’est … j’ai appris une chose dans ma vie dans le Renseignement, c’est que un secret ne reste jamais un secret longtemps. […] Or, ce que je constate, et ne je suis pas le seul, ce que je constate aujourd’hui, c’est qu’il n’y a pas depuis un grand pays dans le monde, aucun, les Etats-Unis, la Russie, la Chine, où vous voudrez, aucun grand pays n’a laissé sortir volontairement ou involontairement des informations montrant qu’ils maîtrisaient ce type de problème, soit dans des engins volants, je dirais, humains, pilotés, soit, parce qu’en plus compte tenu des parcours erratiques de ces engins ils peuvent être difficilement, car les gens sous les fameux G mouraient, car même là, aucun pays ne posséderaient des drônes. [D’où] le troisième problème : c’est d’où ça vient. Et là c’est autre chose. »
Ma conclusion
Sur le plan technique, je m’efface naturellement… A plusieurs reprises, l’ex-pilote de Rafale dont Franck Maurin m’a signalé l’excellente analyse, Pierre-Henri Chuet, a remarqué (dans le cas de l’USS Nimitz) que, quel que soit le nombre des Ovnis qui évoluaient et sortaient en grappes, donc en flottilles, il y avait une absence totale d’anxiété, de stress des pilotes. Propos peut-être à modérer, où Franck Maurin souligne que plusieurs pilotes ont déclaré avoir eu peur en voyant le Tic Tac, même si celui-ci n’a jamais démontré d’intentions offensives. A cela, s’ajoute lors du débat du Mufon, l’avis d’Alain Juillet, sur la non dangerosité du phénomène. Mais, et c’est mon avis, cette opinion apparaît en contradiction avec le développé de l’acronyme AATIP : «Advanced Aerospace Threat Identification Program», ou « Programme d’identification des menaces aérospatiales avancées ». Pour un programme orienté Ovni, il y a là une curieuse dissonance entre les réactions terrains des pilotes, forcément briefés par leur hiérarchie, et plutôt décontractées en général, et les réactions au niveau du pouvoir fédéral.
Je vous ai donc mis un rapport d’étape de Bigelow Aerospace. Y apparaît un Ovni triangulaire, forme qui, semble-t-il, n’a pas été évoquée par les témoins des phénomènes sur les deux groupes aéronavals. Pour ma part, j’ai la faiblesse de considérer que les typologies d’aéronefs renvoient à des origines sociales différentes : outre l’origine des appareils qui ont survolé le Nimitz et le Théodore Roosevelt, cette typologie triangulaire à laquelle fait référence Robert Bigelow mériterait certainement que l’on s’y arrête davantage. Quoi qu’il en soit, par son sérieux à identifier et à réunir toutes les sources concernant l’affaire AATIP, Franck Maurin contribue à lever le voile. Je me permets de vous redonner le titre de son livre, que je vous recommande chaudement : Les mystères du phénomène Ovni : de la préhistoire à nos jours (voir ici).
Crédit repas ufologique de Villeneuve sur lot. 2019
Avec Era nous effectuons une mini tournée le 31 mai et le premier juin 2019 où nous présenterons nos mises à jour concernant nos recherches. Mon second livre sera ainsi globalement présenté et nous parlerons essentiellement de l’ AATIP et du contenu de ce dossier qui révèle des éléments très importants qui appuie plus ou moins l’une de nos orientations que nous avons prises pour mener nos investigations. Peu à peu nous avançons même si il reste beaucoup de travail pour éclaircir les mystères d’intrusions et de phénomènes .
Veuillez nous rejoindre pour en discuter et livrer vous aussi vos expériences, vos connaissances ,vos témoignages puisque le but des rendez vous est basé sur l’échange entre l’intervenant et vous.
L’affiche confectionnée par les repas ufologiques de Villeneuve sur lot vous livre l’essentiel de cette rencontre.
J’aurais à disposition quelques livres disponibles ( OANI / OVNI, enquête,méthode, réflexion éditions Saint Martin -2016 ) au prix de 20 euros sur place, et je vous le dédicacerai avec plaisir.
Il sera possible de réserver le second livre( OANI compléments d’investigation – éditions Saint Martin) si je ne l’ai pas encore en ma possession ( en cours de finalisation dans son stade actuel ).
Notre partenaire Yves Herbo a rédigé aussi un article à l’aide de sources concernant l’information traitée depuis au moins le 16 décembre de cette année par divers médias .
Ici nous reprenons juste la partie qui intéresse les OANI, l’article complet de Yves sera à lire sur son blog. ( ici )
Politico a pris connaissance du programme du Pentagone au début de l’automne 2017, peu de temps après que Mellon et ses collègues aient déployé leur nouvel effort privé, qui cherche maintenant des investisseurs avec un achat minimum de 200 $ en actions ordinaires. Son site Web To The Stars Academy revendique 2 291 investisseurs, qui ont acheté pour l’instant un peu plus de 2 millions de dollars d’actions.
Lors d’une récente conférence de presse de To The Stars à Las Vegas, Mellon a décrit l’une des observations rapportées par les pilotes de la US Navy: « Il est blanc, oblong, de 40 pieds de long (environ 12 mètres) et peut-être 12 pieds ( environ 3,60m) d’épaisseur … Les pilotes sont étonnés et se réorientent soudainement vers l’approche avec leurs F / A-18. Dans une série de manœuvres discrètes de l’engin qui semblent défier les lois de la physique, l’objet prend position directement derrière le F / A-18 approchant. En regardant l’imagerie infrarouge de l’objet, ils sont surpassés par une technologie qu’ils n’ont jamais vu.«
La Navy confrontée à un OVNI au large de San Diego en 2004.
Le financement annuel du programme, soit 22 million de dollars, était caché dans les budgets de défense des États-Unis. Une vidéo publiée en août dernier et qui était conservée par ce programme secret, montre deux avions de chasse de la Marine américaine pourchassant un objet volant ovale blanc qui avait la taille d’un avion de ligne, au large de San Diego en 2004.
Ce passage repris par Yves démontre une fois de plus que la marine américaine autant que la Russie sont concernées par certaines incursions non-identifiées. Les autres nations dont la France ne sont pas bavardes à ce sujet.
Il est maintenant certain que les U.S.A ont travaillé dans le secret à partir du moment où ils eu connaissance de ces intrusions anormales et surtout non-identifiées. Nos recherches prennent ainsi de la consistance concernant l’environnement marin.
Des études ont été menées en secret pas les militaires américains certes, mais il y a fort à parier que la France et d’autres pays ont certainement fait la même chose .
Et ceci nous amène à considérer au regard des budgets alloués ( budget noir) pour des black programm que tout ceci n’est pas du fantasme mais une réalité .
Récemment j’avais parlé d’une flotte spatiale en m’appuyant sur les dires d’ un certain Gary Mc Kinnon qui doit purger un peine de 70 ans de prison, puisqu’il a piraté pas moins de 90 serveurs des plus sécurisés du gouvernement américain.
Il parlait d’une flotte non terrestre , qui suppose deux possibilités.
Une flotte appartenant à une autre civilisation qui rôderait pas très loin dans notre système solaire à moins qu’elle soit cachée quelque part sur terre, peut-être dans nos profondeurs maritimes.
Ou bien l’armée américaine le NORAD ou l’OTAN aurait créé une flotte spatiale.
Des informations arrivent, certaines confirment petit à petit des faits.
Il y a encore un long chemin à parcourir mais celui que nous empruntons avec Era prend de la consistance et ceci devient alors très intéressant.
Les compléments d’enquête apportent peu à peu de l’eau à notre moulin .
Références/IFREMER – Mer & et marine – ECA group – CORAL project
Crédit photp ECA group
La société ECA Group a remporté l’appel d’offres international lancé par l’Institut français de recherche pour l’exploration de la mer (Ifremer) pour le développement d’un nouveau véhicule sous-marin autonome (AUV) innovant, capable d’atteindre 6 000 mètres de profondeur. Ce drone sous-marins sera utilisé dans le cadre de missions de cartographie et d’inspection. L’engin réalisera ses premières plongées en 2019 après 3 ans de développement.
Voici encore une preuve qu’ECA Group est l’un des leaders des drones sous-marins. La filiale du groupe Gorgé vient de décrocher un contrat de 2 millions d’euros pour fournir une solution innovante à l’Institut de recherche pour l’exploration de la mer (Ifremer). L’objectif est de créer un drone capable d’atteindre une profondeur de 6 000 mètres afin de cartographier les océans. Dénommé A6K, ce drone sera également utilisé par l’Ifremer pour « l’exploration minière en haute mer, les inspections de pipeline de pétrole ou de gaz, les missions de sauvetage et l’exploration des ressources minérales », détaille Claude Cazaoulou, le directeur commercial et développement des affaires du pôle robotique d’ECA Group, dans un communiqué.
Gilles Thomas nous a déniché cet article que nous avons traduit au mieux. Nous remercions gilles pour son entière coopération. Ceci apporte de l’eau ( jeu de mots ) à notre moulin et c’est peu de le dire, concernant d’une part notre orientation et d’autre part nos investigations.
Article source: inexplicata.blogspot.fr/
Par Luis Burgos-« OVNIS Siglo
Jeudi 30 novembre 2017 -THURSDAY, NOVEMBER 30, 2017
À la suite des événements tragiques impliquant le sous-marin Ara San Juan le 15 novembre 2017, beaucoup de gens nous ont contactés en demandant si [la tragédie] pouvait être liée à un aspect de notre recherche. inutile de vous dire qu’ insinuer une telle chose est extrêmement dangereux. Le temps nous dira ce qui s’est réellement passé après la fin des opérations de recherche et de récupération. Tout ce que nous pouvons faire, c’est théoriser et offrir des opinions. Voilà donc notre contribution.
Causes de l’explosion
En interne, la raison d’une panne de batterie , « officiellement » ceci est accepté.
Les causes: 4 possibilités qui ont pu conduire à l’incident.
A :panne de batterie
B. en raison de la descente à des profondeurs critiques à la suite de l’insuffisance de l’équipement.
C. collision avec un «objet inconnu»
D. attaque par un «objet inconnu»
Sans aucun doute, c’est le point le plus inquiétant. L’ARA San Juan était sur le trajet de retour ayant partcipé à l’opération Cormorant dans les mers du Sud avec les forces internationales. Sa destination, ostensiblement Mar del Plata, l’a rapprochée de la zone d’exclusion imposée par les forces britanniques [pendant la guerre des Malouines en 1982 ] et en dépit du fait que nous sommes en paix et non en guerre, » l’ hypothèse de conflit » peut être écartée.
La période de confusion généralisée est maintenant derrière nous (sept appels [du sous-marin], des bruits biologiques, des anomalies hydroacoustiques, des radeaux flottants et des bouées, etc.) et la nature de l’incident étant une certitude, le sujet a deux aspects fondamentaux: la nature de l’explosion et des opérations de récupération.
Mission de rétablissement.
Un éventail impressionnant de pays offrent une assistance logistique et humanitaire à l’Argentine, parmi eux quatre des cinq membres du Conseil de sécurité des Nations Unies (les États-Unis, la Russie, la France, le Royaume-Uni et la Chine). C’est extrêmement important, mais nous ferions bien d’envisager une possibilité qui couvre trois hypothèses, telles que:
A. cette aide est offerte sans contrepartie parce que ce sont des « bons gars ».
B. cette aide est offerte, mais en vue de profiter de la situation-ressources marines, espionnage, futurs traités, etc.
C. ils veulent savoir ce qui s’est réellement passé en utilisant le «danger pour la sécurité » comme excuse.
Une fois de plus, nous devons faire une pause pour méditer: l’Argentine est signataire du traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP-1968) avec les puissances mondiales. Plusieurs de ces pays se sont déployés vers notre Patagonie dès que les nouvelles sont répandues, une opération massive impliquant 4000 personnes. Ils resteront là, en fait, jusqu’à ce que l’on sache ce qui est arrivé au San Juan , puisque l’on parle du décès de 44 membres d’équipage . Dans cet état de faits, il devient évident que quelque chose ne colle pas pour eux. Le communiqué officiel de la marine Argentine est effrayant: «un événement anormal, unique, court, violent et non nucléaire», d’autant plus dans la prise de conscience que l’onde de choc a été ressenti aussi loin que l’Afrique du Sud et probablement jusqu’ à l’océan Indien.
La question brûlante serait: les super puissances travaillant à Ground Zero (Etats-Unis, Russie, France, Grande-Bretagne et Allemagne) soupçonnent qu’il y a quelque chose de plus ? Hypothétiquement, est-ce que ces gens débattent sur la possibilité que l’ARA San Juan ait pu transporté en son sein une sorte d’armement nucléaire qui mettrait en péril non seulement l’écosystème marin, mais aussi la politique internationale en matière d’armement ?
Un problème de base peut être retenu contre nous en tant que nation, et peut avoir pour incidence que les autres nous regardent de travers. Le sujet infâme du missile Condor II et ses conséquences (1989). Plus triste encore, c’est que nous ne pouvons jamais connaître les véritables causes d’un tel incident, mais cette hypothèse, juste une parmi beaucoup d’autres, pourra peut-être servir de raccourci vers le dénouement de l’énigme , pourquoi[tous ces pays] sont ici dans nos eaux territoriales.
Nous ne pouvons pas ignorer le récit de l’«objet sous-marin» détecté par l’avion américain à 300 kilomètres de port Madryn, Chubut, estimé à une profondeur de 70 mètres, un fait qui a été mis de côté le lendemain, lorsqu’on on appris que la trajectoire du sous-marin l’a pris en ligne droite vers le golfe de San Jorge, en d’autres termes, à quelques 140 milles nautiques au sud.
Pour terminer, tout ce que nous pouvons dire, c’est que l’Argentine doit réévaluer ses forces armées.Une réévaluation sérieuse qui doit être prise en tant que telle par les autorités impliquées. En d’autres termes, les trois branches du gouvernement (exécutif, législatif et judiciaire) et les trois branches des services (Force aérienne, armée de terre et la marine).C’est une priorité pour aujourd’hui, pas pour demain ou pour les années à venir.Ce n’est pas une plaisanterie.Malheureusement, et bien qu’il soit difficile à admettre, le parti responsable de l’état de nos forces armées est aujourd’hui … la démocratie. 34 années se sont écoulées depuis la restauration de la règle démocratique instaurée en 1983 et aucun gouvernement n’a fait quelque chose à ce sujet, ils ont plutôt, travaillé contre elle: les coupes budgétaires, le manque d’entretien adéquat, le démantèlement, etc. Il était surprenant de voir d’innombrables politiciens des trois dernières décennies s’exprimer au cours des derniers jours, en montrant des inquiétudes et en préférant des explications.« La corruption tue » est une vérité qui s’applique à tous. Le trou béant dans les forces armées est maintenant relégué en arrière, ceci est une énorme bévue .
Ensuite, nous examinerons le sujet du trafic non identifié dans ces eaux lointaines. De la naissance du phénomène impliquant les soucoupes volantes d’antan et les OVNIS d’aujourd’hui-sont intimement liés à l’eau. Il y a une prolifération d’événements dans les histoires mondiales impliquant des objets volants non identifiés émergeant de l’eau ou plongeant dans les rivières, les lacs, les lagunes et les mers.Il n’y a pas beaucoup de théories qui admettent la possibilité de bases dans les zones lacustres, donnant lieu à des objets submersibles (USOs)-non identifiés.D’autres chercheurs ont fait une référence tacite aux sous-marins ou aux objets subaquatiques.Ce qui importe, c’est que notre pays n’était pas libre de ces événements, et les incidents ont été signalés remontant aussi loin que les années 1940 se situant dans les zones aqueuses à travers l’Argentine.Mon article « Luces en Los Lagos » (lumières dans les lacs) est en ligne et discute des incidents avec ces caractéristiques, suggérant la possibilité qu’ils utilisent des abris comme des emplacements permanents ou temporaires .
Pas une semaine s’était écoulée depuis le « premier cas impliquant une soucoupe volante en Argentine » (10 juillet 1947 à la Plata, Buenos Aires)quand la connexion UFO-Water ( OVNI et eau) a déjà été envisagé. En effet, à 09h00 heures le 15 juillet de cette année-là, l’équipage d’un navire polonais amarré à Puerto Nuevo, ainsi que du personnel de la Préfecture navale uruguayenne, a détecté un «étrange artefact semblable à un avion» qui plonge dans la rivière de la Plata.Les entreprises de transport aérien ont été interrogées sur la perte éventuelle d’un de leurs aéronefs, avec des résultats négatifs.La question inquiétante était posée concernant les eaux de Rio de la Plata. Quel genre d’objet volant tombait du ciel ce jour là ?
Ces épisodes se sont poursuivis au cours des années suivantes. Les Articles de nouvelles du littoral de Patagonie ont parlé d’objets bizarres sortant de la mer ou plongeant dedans, comme ceci s’est produit dans Rio Grande (Tierra del Fuego) et Puerto Coig (Santa Cruz) en 1950 ou dans comodorant Rivadavia (Chubut) en 1953. Ce qui est vraiment déconcertant, c’est que des incidents ont aussi été signalés à la porte de la capitale fédérale .
Un curieux objet ressemblant à une «mine de mer», de couleur rouge, a été vu flottant près du ponton Recalcada dans la rivière de la Plata, le 19 février 1953. Il était situé à 35 degrés de longitude Sud et 56 degrés de longitude ouest, confirmé par le skipper du navire « San Jorge » et de l’équipage du SS coracero un autre bateau. La fouille était vaine.
Au cours du mois de juin 1959, selon les sources officielles, un objet submersible non identifié ressemblant à «un dirigeable» a plongé dans la la rivière de la Plata.
Article de la presse argentine. Crédit photo-inexplicata.blogspot.fr Luis Burgos – « Ovnis Siglo
Les années 1960 mystérieuses:
Ainsi, nous arrivons à la décennie controversée qui a été témoin de nombreuses «persécutions» d’objets étranges et insaisissables par la marine Argentine dans nos golfes de Patagonie, en particulier dans les eaux du Golfo Nuevo, dans la péninsule Valdés et dans le Golfo San Jorge. Tout cela a pris fin lors la création des commissions officielles notoires ainsi que trois présidents-Arturo Frondizi, Arturo et le général Juan Carlos Onganía-prenant de l’intérêt en la matière. Toutes les interceptions et les bombardements avec des charges profondes fuirent vains. Pendant des années, les objets sous marin non-identifiés erraient libre dans ces eaux jusqu’à ce que les incidents s’éclaircissent et diminuent les décennies suivantes. Par conséquent, la marine s’est détachée de la situation et tout événement impliquant des objets plongeant ou se levant de la côte fut limité au témoignage des pêcheurs, des touristes, des conducteurs ou des habitants.
Peut-être le cas dont on se souvient le mieux est celui impliquant un agriculteur répondant au nom de Carlos corosan, qui a été témoin d’un grand objet en forme de cigare, d’aspect métallique , qui a plongé dans la mer près de Puerto Deseado (Santa Cruz), émettant de la fumée en plein jour. Il a causé un grondement tumultueux dans l’eau. (1966). Les hypothèses concernant l’existence de tanières permanentes sous nos mers, ayant la fonction de véritables bases d’OVNI, ont commencé à prendre de la vigueur. En bref, une activité biologique intense est à l’abri de tout danger dans ces profondeurs …
Anecdotique, mon frère Pedro Trachlsler effectuait son service militaire à bord du destroyer Ara Cervantes durant ces années. L’équipage a été mis en alerte lorsqu’un objet volant non identifié a été détecté dans les eaux du Golfo Nuevo. Il a été intercepté et des charges de profondeur ont été lâchées, suivie d’une salve de torpilles. Lorsque ceux-ci n’ont pas atteint leur cible prévue, ils ont été récupérés de la surface et montés à bord. Avant de disparaître, dit-il, l’objet sous-marin non-identifié «passa juste sous le navire de guerre».
L’intrus 1975:
Parmi les nombreux témoignages des années 1970, l’un se distingue en raison de la qualité des témoins, et ce, malgré le fait qu’ils ont choisi de rester anonymes.Aux environs de 01h30 heures le 16 juillet, quatre personnes-deux hommes d’affaires et deux vendeurs ambulants pêchaient à la jetée de Caleta Oliva (Santa Cruz). La nuit était calme. Soudain, l’un d’eux a vu une étrange silhouette en forme de cigare évoluer sous l’eau à 100 mètres de leur position.Il mesurait environ 10 mètres de long, il était complètement silencieux, avait des contours bien définis et il était de couleur vert-jaune. Pendant une vingtaine de minutes, l’objet sous-marin non -identifié a voyagé lentement le long de la côte vers le sud jusqu’à sa disparition. Le lendemain, plusieurs résidents de Caleta Olivia ont confirmé la découverte d’un grand nombre de poissons morts sur leurs rives , ainsi que des mouettes et des Albatros . La pêche fut impossible toute la journée.
L’incident de San Blas
La présence des O.A.N.I a été officiellement corroborée au milieu des années 1980. Cette fois-ci, c’était la baie de San Blas, au sud de Buenos Aires, connue sous le nom de « le paradis des pêcheurs ».
Dans la nuit du 3 juin 1988, le pétrolier «Puerto Rosales» a avisé la Préfecture navale qu’il avait détecté un objet flottant non identifié à quelque 20 milles de la côte, d’abord sur le radar et ensuite visuellement.L’objet n’a pas répondu aux signaux envoyés. Un état d’alerte a été déclaré et la marine Argentine a envoyé une force qui comprenait des avions de la base de commandement d’Espora, la corvette «Grandville», le destructeur «Sarandi» et un Electra 6 P-101 qui a décollé de la base d’Almirante ZAR à Trelew, Chubut. Il convient de noter que la zone dans laquelle l’objet se déplaçait, face au phare de Segunda Barranca, est assez peu profonde.C’est peut-être pour cette raison que le rapport de la marine remplaçait le mot «sous-marin» par «objet flottant».
Épilogue :
Il y a une trentaine d’années, l’existence de ces «bases sous-marines» a été soutenue dans divers médias. Peu ou rien n’a changé aujourd’hui.Ces USOs ( OANI/ OSNI « Objets sous-marin non-identifiés ») continuent de bouger et se comportent comme ils l’ont fait durant les années 1940 ou 1950, avec la même impunité comme jamais, comme si le territoire était le leur ou s’ils l’avaient occupé sous l’eau pendant une très longue période. Ils voyagent profondément dans la mer, renversant de grands bateaux, ou seulement à quelques mètres de la rive, surprenant des pêcheurs ou des résidents locaux. Par conséquent, l’existence d’une intelligence inconnue opérant sous les eaux de la Mar Argentino ( mer d’ Argentine) et donc, l’océan Atlantique, est loin d’être une simple hypothèse, c’est un fait. Nos histoires de cas attestent cela et ces événements continueront à se répéter … une fois de plus, il est démontré que malgré les prouesses technologiques des grandes puissances, capables de localiser un enjoliveur de voiture ou une balle de tennis au moyen de satellites, il existe une différence considérable qui apparaît quand on la compare au phénomène O.V.N.I.
L’un des plus fascinants et controversés rapports australiens de visualisation radar/visuel impliquant des objets volants non identifiés, a eu lieu le 31 août 1954. Cette histoire fascinante a été divulguée aux médias en décembre 1954 et à beaucoup fait parler en Australie.
Nowra est une ville dans la région (la côte sud) de la Nouvelle-Galles du Sud , en Australie.Elle est située à 160 kilomètres au sud-sud-ouest de la capitale de l’État de Sydney (environ 120 kilomètres à vol d’oiseau ).
Nowra est sur la rivière Shoalhaven , qui accueillait autrefois les championnats nationaux australiens de wakeboard, c’est aussi un lieu de pêche populaire.La rivière sépare Nowra de Bomaderry et North Nowra , et est reliée par le pont historique de Nowra .La rivière Shoalhaven est une rivière d’eau salée, bien que la rivière elle-même ne coule pas dans la mer.La rivière Shoalhaven rencontre la mer à travers le canal qui rejoint les rivières Shoalhaven et Crookhaven, qui a été creusé par des détenus sous la direction de l’entrepreneur local et pionnier Alexander Berry .
Une rencontre avion-OVNIS très bien documentée est celle du Lieutenant J. O’Farrell dans la nuit du 31 Août, 1954, alors qu’il pilotait un avion Sea Fury au-dessus de la Nouvelle-Galles du Sud méridionale en Australie. Deux objets ont été non seulement aperçus par le pilote, mais ont été également dépistés par le radar à l’aéroport de la Royal Australian Navy à Nowra. Les objets volaient à une vitesse incroyable, et il est plus qu’improbable qu’il y ait eu quelque engin terrestre que ce soit même expérimental et secret capable de ces performances en 1954.
Le 16 Décembre 1954, le Sydney Morning Herald a rapporté que la Base Navale aérienne Nowra a été mise en état d’alerte pour surveiller des objets volants non identifiés après qu’un pilote de la RAAF (Armée de l’air Australienne ) ait signalé deux soucoupes volantes trois mois plus tôt, le 31 Août.
«Les officiers ont fait cette déclaration aujourd’hui lors d’une inspection de la base aérienne par le ministre de la Marine, M. J. Francis. «Mis à part admettre l’observation de ces objets, les officiers de marine ont déclaré aux journalistes accompagnant M. Francis que les enquêtes sur l’incident étaient« secrètes ». La Base n’a pas encore établi la nature des objets observés il y a trois mois, «rapporte le Herald.
Le pilote qui a rapporté cette observation était aux commandes d’un Sea Fury la nuit dans la région de Goulburn. « Il dit que les objets étaient éclairés. Ils se déplaçaient plus vite que son avion [220 noeuds] » 407,44 Km/h » et l’on dépassé, volant près de son avion à environ 15.000 pieds( 4570 mètres ). Le pilote a signalé pendant son vol les objets à la base Nowra par radio.
« Les opérateurs de radar ont ensuite suivi le Sea Fury et ont localisé deux autres objets en vol. Les Renseignements ont établi plus tard qu’il n’y avait aucun avion volant dans la région à l’époque. Le pilote a depuis fait un rapport complet sur l’incident aux officiers supérieurs de la base Nowra. «
Cette affaire importante impliquant des OVNI et du personnel expérimenté de la RAAF été étudiée par Bill Chalker et le pilote du Sea Fury, le lieutenant JA O’Farrell a été interviewé par le célèbre enquêteur ufologue américain Dr Hyneck lors de sa visite en Australie en 1973.
avion militaire Sea Fury. KEN PFEIFER WORLD UFO PHOTOS ……….. WWW.WEIRDAUSTRALIA.COM
REMARQUE: L’image ci-dessus est une illustration d’un avion militaire Sea Fury.
L’incident concernait un jeune pilote naval, le lieutenant Shamus Farrell, âgé de 25 ans au moment des faits.
Lors d’une interview plus récente, il raconta:
« J’étais sur le point d’appuyer sur le bouton et de dire à Nowra que les deux engins partaient quand Nowra m’a appelé et dit, « les deux autres avions semblent partir à grande vitesse au Nord-Est. Est ce correct? » et je leur ai dit, « oui! » Et ils ont dit, « Roger, nous verrons si nous pouvons les dépister. » Ils les ont dépistés pendant un moment et les ont ensuite perdus. « Je suis rentré et j’ai atterri à 07:30 (19:30) et quand je suis arrivé il y avait là un certain nombre de gens qui m’attendaient. J’ai pensé que c’était un peu étrange et donc ils ont approché, et ils ont dit, « vous êtes sûr qu’il y avait eu des engins là dehors? » et j’ai dit oui. » Quand il a atterri, O’Farrell a été méticuleusement interrogé et contrôlé médicalement, et il a été clair qu’il n’avait pas bu. La direction du renseignement naval a alors écrit que O’Farrell était « un témoin totalement crédible » et qu’il « avait été visiblement secoué par son expérience, mais demeure ferme sur le fait qu’il a vu ces objets. »
Le ministère Australien de la Marine fut immediatement alerté, et la même année, le Ministre de l’air, William McMahon, a ordonné des recherches sur ce cas et d’autres cas semblables.
Le consultant en matière scientifique du Projet Blue Book de l’US Air Force, le Dr. J. Allen Hynek, a interviewé le pilote en 1973. Le cas a été méticuleusement détaillé par l’ufologue Australien Bill Chalker (« The Oz Files – l’histoire australienne »).
Un pilote naval qualifié et expérimenté+confirmation de l’opérateur radar au sol de la Nowra Naval Air-Station, et la possibilité de deux témoins indépendants au sol, qui ont confirmé avoir vu la présence de deux feux lumineux. À ce jour, aucune explication rationnelle pour expliquer cet incident qui est considéré comme l’un des meilleurs cas d’OVNI avec trace radar à ce jour.Bill Chalker a été l’un des premiers chercheurs civils (ufologue) à étudier le cas et à le porter à l’attention du public. Si bien qu’un livre a été publié en 1991 par Ken Llewelyn intitulé «incroyables histoires vraies des aviateurs sur le plan terrestre et au-delà» qui a été cité comme une source crédible de l’incident radar Nowra.
Ken Llewelyn était officier des relations publiques avec le commandant. Bill Chalker a mentionné cet incident dans son livre, »The oz Files » paru en 1996. Depuis lors, Bill Chalker a rédigé un certain nombre d’articles en ligne qui ont été copiés et collés par de nombreux sites Web ufologiques.
Très peu de choses ont été réalisées depuis les années 1990 concernant ce cas fascinant.
Le seul autre chercheur à examiner l’affaire non résolue Nowra , a été Keith BELLONGHOT en 2012. Il a examiné les cas classiques d’OVNI pendant un certain nombre d’années.
– Au cours du projet de divulgation (Australian UFO Research Association, 2003-2008), Keith a trouvé deux fichiers originaux de 1954 sur l’incident de Nowra dans les archives nationales d’Australie. Parmi les dossiers se trouvaient des copies ainsi que des rapports originaux mentionnant l’incident signalé par le pilote et l’opérateur radar.
Il s’agissait d’une source exceptionnelle qui vérifiait l’incident comme une observation crédible.
Bien que malheureusement, les dossiers d’enquête du Bureau de renseignement commun n’ont pas été vus depuis 1973 et ils n’ont jamais été repérés par des chercheurs civils.
Personne ne sait s’ ils ont été détruits ou tout simplement égarés.
Keith BELLONGHOT essaie de trouver les fichiers manquants.Comme Keith BELLONGHOT le dit sur son blog, «la clé de la recherche plus approfondie sur ce cas semble se situer avec la localisation possible des fichiers manquants.»- Quoiqu’il en soit, cette sombre affaire résiste à l’épreuve du temps.
Photographie d’un OVNI sortant de l’eau dans le golfe San Matias à Porto-Rico.
Sur l’une des deux vidéos où nous sommes interviewés par Yves Herbo, je précise que des ufologues et des chercheurs se sont intéressés au milieu marin concernant l’ufologie. Notre ami Tyron du site web la taverne de l’étrange est l’une de ces personnes.
Alors nous reprenons ici ce qui nous intéresse en la matière. En occurrence ce petit résumé agrémenté d’une photo d’un cas survenu en 1963. Cette affaire concerne l’US NAVY puisque l’objet a été repéré sur l’un de leur sonars plusieurs jours durant. C’est ce type de témoignage qui nous intéresse grandement ici pour nos investigations. Merci à Tyron pour ce travail et le partage de l’information.
Photographie d’un OVNI sortant de l’eau dans le golfe San Matias à Porto-Rico.
Tyron administrateur du site web la taverne de l’étrange a repris ceci:
L’hypothèse de l’existence de bases sous-marines occupées par des intelligences non-terrestres a été notamment relayée par Ivan T. Sanderson, un naturaliste américain renommé, qui fut l’un des pionniers de la cryptozoologie, une discipline s’intéressant à l’étude des espèces inconnues ou supposées éteintes.
Dans l’un de ses ouvrages spécialisés sur le sujet, il relate une affaire datée de 1963 et qui fait désormais souvent office de preuve irréfutable dans les milieux ufologique: l’armée américaine aurait détecté- un appareil sous-marin de type inconnu se déplaçant à plus de trois cent kilomètres par heure, une vitesse bien supérieure à celle des sous-marins de fabrication humaine ! Repéré sur le sonar de la Navy pendant plusieurs jours, l’étrange objet submersible aurait finalement disparut des écrans en plongeant à une profondeur de plus de huit mille mètres, zone où la pression interdit normalement tout déplacement…
Source article : Latest UFO sightings traduction Era pour
Une observation en Allemagne a mis à contribution les autorités de ce pays à cette mi-novembre 2017.
Une étrange boule de feu survole la ville de Hoeschen. Christian Hoppe, le porte-parole du contrôle aérien allemand, déclare: « ce n’était pas un aéronef, je ne peux rien dire d’autre. »
Ce phénomène a aussi été observé en , Italie et en Suisse. Les témoins rapportent avoir vu l’OVNI s’éclaircir et devenir vert et bleu. La police allemande en déduit qu’il s’agissait certainement d’un corps céleste.
La plupart des témoins étaient situés autour des régions allemandes de la Sarre, du Bade-Wurtemberg et du sud de la Hesse.
carte crédit: fr.wikipedia.org
Petite analyse géographique et démographique: ( recherche faite sur Wikipédia afin de compléter un peu les investigations)
Le Bade-Wurtemberg est par son importance démographique et économique le troisième land d’Allemagne, la capitale est Stuttgart.
Le Bade-Wurtemberg est limitrophe de la France et de la Suisse. En Allemagne même, il est limitrophe des länder de Rhénanie-Palatinat, de Hesse et de Bavière.
Les lieux touristiques les plus connus sont la Forêt-Noire (Schwarzwald), le lac de Constance . Le lac de Constance (Bodensee en allemand) est un ensemble de plusieurs plans d’eaux situés au nord des Alpes, à la frontière entre l’Allemagne, la Suisse et l’Autriche, alimenté principalement par le Rhin.
La Hesse ne dispose pas de lac naturel de taille significative mais compte des lacs de barrage comme l’Edersee et aussi des lacs artificiels formées dans des gravières (Baggersee en allemand).
Géographie du Land de Hesse -carte crédit Wikipédia
Cependant, la même chose a aussi été repérée en Suisse et en Italie, plus précisément de l’autre côté des Alpes, au lac de Garde.
lac de Garde – crédit photo italia.it/fr
Le lac de Garde est situé entre Venize et Milan dans les alpes italiennes.
Les rives du lac, constellées de petits bourgs, châteaux et monastères, anciens villages, monuments et musées évoquent l’histoire et la culture du lieu. Il est immense, il s’ étend sur plus d’une cinquantaine de kilomètres de long et sa profondeur maximale est de 346 m . C’est le plus grand lac du pays.
Remarque
La déclaration du porte parole chargé du contrôle aérien est ambigue. Il y a deux façons d’interpréter cela.
La première c’est qu’effectivement les autorités et le contrôle aérien n’en savent rien! Cependant nous pouvons esquisser une autre alternative comme la volonté des autorités d’étouffer l’affaire, pour une raison bien précise. Soit il s’agissait d’une manœuvre secrète des militaires (alliés) ou de l’industrie du complexe militaro- industriel travaillant pour un état ou une coalition. Soit les pays concernés par le survol de l’objet ont été victimes d’une intrusion » ennemie » ou par quelqu’un ou quelque chose de nature et d’origine totalement inconnues. Dans ces conditions une enquête est certainement en cours afin de lever le voile.
Quoi qu’il en soit, nous ne saurons probablement jamais la véritable origine si ceci était un vaisseau ou une arme quelconque. Cependant il pourrait en être autrement s’il s’avérait que ce soit tout simplement un phénomène naturel.