INVESTIGATION OCEANOGRAPHIQUE ET OANIS Nos questions Ufologiques nous orientent vers le cosmos, cependant certaines réponses pourraient venir des Abysses
Le poisson robot du MIT est alimenté par un Raspberry Pi et nage dans les récifs coralliens Crédit : shoppingmaroc.net
Il ressemble et se déplace comme un vrai poisson, battant sa queue d’un côté à l’autre. Mais ce poisson est contrôlé par un plongeur humain via un contrôleur Super Nintendo étanche et un émetteur à ultrasons.
SoFi, le poisson robotisé, a été conçu pour permettre aux chercheurs d’étudier de près la vie marine. Les submersibles commandés à distance ou autonomes sont généralement entraînés par des hélices, ce qui tend à perturber la faune. Des vidéos de plongées d’essai au Rainbow Reef de Fidji montrent SoFi contournant le corail aux côtés de vrais poissons, qui semblent indomptés par l’intrus mécanique.
SoFi peut contrôler sa propre flottabilité avec une unité qui comprime et décompresse l’air, et peut gérer des profondeurs allant jusqu’à 18 mètres. Il peut nager pendant 40 minutes d’affilée, alimenté par une batterie au lithium comme celles utilisées dans les smartphones, tout en capturant des photos et des vidéos à travers un objectif fish-eye. L’électronique est emballée dans la tête de SoFi, entourée d’huile pour empêcher l’eau d’entrer.
«À notre connaissance, il s’agit du premier poisson robotisé capable de nager sans surveillance en trois dimensions pendant de longues périodes», explique Robert Katzschmann, membre de l’équipe de SoFi du Laboratoire d’informatique et d’intelligence artificielle du MIT.
Info du 1er Juillet 2013 que nous reprenons sur le site Rhedae Magazine
Auteur : Sébastian SEIBT
Une nouvelle équation a été mise au point aux États-Unis pour calculer la probabilité de détecter des formes de vie sur d’autres planètes. Ce n’est pas la première fois que les mathématiques servent à chercher des extraterrestres.
Pourquoi chercher de tels astres ? S’il existe sur une planète un gaz qui ne devrait pas y être naturellement, c’est qu’il est produit par une forme de vie. “Sans la vie sur Terre, il y aurait 10 milliards de fois moins d’oxygène. Si des extraterrestres observaient notre planète, ils devraient déduire notre existence de par cette concentration d’oxygène”, assure Sara Seager au site scientifique américain io9.
Sara Seager n’affirme pas que ses calculs sont paroles d’évangile. Les autres termes de son équation sont des variables dont la valeur peut différer au fil du temps et selon les scientifiques qui se penchent dessus. Ainsi, par exemple, N* est le nombre d’étoiles dans une observation et F(o) le nombre de systèmes observables : deux termes de l’équation qui devraient évoluer au fil des avancées technologiques.
L’après Drake
La scientifique n’est pas la première à mettre au point une approche mathématique de la quête d’une forme de vie extraterrestre. En fait, jusqu’à présent les débats autour de cette question s’inspiraient tous ou presque d’une équation mise au point en 1961 par l’astronome américain Frank Drake, le père du projet SETI (Search for Extra-Terrestrial Intelligence), un programme qui, depuis plus de 50 ans, écoute l’espace dans l’espoir de capter des signaux extraterrestres.
“C’est une manière merveilleuse et novatrice de réfléchir à l’existence d’autres formes de vie intelligente, mais il y a trop d’inconnues impossibles à quantifier”, explique Sara Seager à propos de l’équation de Drake. Pour autant, elle ne pense pas que son équation doit remplacer celle de son illustre prédécesseur. Il s’agit plutôt d’une formule complémentaire qui se nourrit des avancées technologiques, comme le téléscope Kepler, et des observations effectuées depuis 60 ans.
L’équation de l’astrophysicienne spécialiste des exoplanètes Sara Seager comporte sept variables :
N : Nombre de planètes ayant une signature gazeuse anormale
N* : Nombre d’étoiles prises en compte dans le calcul
F(q) : Fraction d’étoiles « calmes » (en oppositon aux étoiles où une activité météorologique, gazeuse ou autre trop importante rend la présence de vie impossible)
F(hz) : Fraction de planètes rocheuses dans la zone habitale du système solaire
F(o) : Nombre de systèmes observables
F(l) : Fraction de planètes avec une forme de vie connue (c’est-à-dire 1 pour l’instant : la terre)
F(s) : Fraction de planètes qui ont une signature spectroscopique détectable (c’est-à-dire pour lesquelles il est possible d’observer la composition gazeuse)