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La géologie une discipline scientifique au service de l’exobiologie.

Âge de la croûte océanique en millions d’années avant le présent. Les zones bleues foncées sont les endroits où la croûte océanique est vieille de 100 millions d’années. En rouge, les plus jeunes. La croûte océanique au niveau de la plaque de Juan de Fuca est jeune, elle a 3,5 millions d’années. © NOAA, DP via .futura-sciences.com

Article sources: futura-sciences.com/

Par Laurent Sacco, Futura publié le 12/04/2017

Des échantillons d’une roche appelée serpentinite, ramenés en surface par l’activité d’un volcan de boue de la fosse des Mariannes, se sont révélés bavards. Les molécules organiques qu’ils contiennent pourraient provenir de l’activité de bactéries vivant à 10 km de profondeur dans la croûte océanique.

  • Les géologues découvrent de plus en plus de formes vivantes en profondeur dans la croûte terrestre.

  • Des échantillons de roches appelées serpentinites (qui ont dû se former à plusieurs kilomètres sous la croûte océanique du fond de la fosse des Mariannes) ont récemment été analysés.

  • Ils contiennent des molécules organiques qui pourraient provenir de l’activité de bactéries vivant jusqu’à 10 km de profondeur sous la surface de cette croûte.

  • On ne sait pas vraiment quand ni comment la vie est apparue sur Terre. Les archives géologiques de l’Hadéen et du début de l’Archéen sont parcellaires et difficiles à déchiffrer. Il y a des raisons de penser que c’est au fond des océans, dans les parois des cheminées hydrothermales, que la matière inanimée s’est suffisamment complexifiée pour faire un bond dans le domaine de la matière vivante. Certains supposent que cela n’a été possible qu’il y a seulement 3,8 milliards d’années car auparavant, le bombardement météoritique en surface ne devait pas être propice à la conservation des fragiles édifices moléculaires que la vie a pu ébaucher.

    Mais si l’on se base sur une récente découverte faite par une équipe internationale de chercheurs en géosciences menée par le géologue Oliver Plümper de l’université d’Utrecht, en Hollande, et qui vient d’être publiée dans le journal Pnas, il ne serait pas nécessaire d’être si pessimiste. La vie semble pouvoir exister en profondeur, sous la surface de la croûte océanique, ce qui veut dire qu’elle aurait très bien pu prospérer et évoluer, malgré tout, pendant une période s’étendant de l’Hadéen à l’Archéen, à l’abri des impacts de comètes et d’astéroïdes et ce, jusqu’à ce que ce feu du ciel devienne plus clément.

  • Des extrêmophiles vivants à 10 km de profondeur ?

    Les géologues sont arrivés à cette conclusion en étudiant 46 échantillons prélevés par forage profond dans la croûte océanique d’un volcan de boue au sein de la célèbre fosse des Mariannes, le South Chamorro. Ces échantillons contiennent de la serpentinite qui a été ramenée en surface par l’activité volcanique de cette zone de subduction. Les serpentinites (parfois aussi appelée serpentine en raison du nom d’un groupe de minéraux la constituant) sont issues des péridotites du manteau qui se transforment en ces roches vert sombre sous l’action de la chaleur et de l’eau de mer circulant dans des failles au niveau des fonds marins, sous la croûte océanique et dans les zones de subduction. Il se produit alors un processus dit de « serpentinisation » générant de l’hydrogène et du méthane qui permet à des microbes de prospérer dans les évents hydrothermaux.

  • Comme cette serpentinite constitue une sorte de forage naturel apportant des échantillons des profondeurs de la croûte, elle peut donc nous renseigner sur ce qui s’y passe à plusieurs kilomètres de profondeur. En l’analysant, Oliver Plümper et ses collègues ont été surpris d’y trouver des acides aminés, des lipides et des hydrocarbures qui pourraient bien être le résultat de l’activité debactéries. L’absence de carbonates associés aux échantillons de serpentinite laisse penser qu’ils n’ont pas été contaminés par des formes de vie locales vivant à la surface du volcan de boue. Par contre, il n’est pas exclu que ces molécules organiques ne soient pas simplement le produit d’une chimie abiotique, ce qui serait de toute façon, là aussi, très excitant puisque cela apporterait de l’eau au moulin de ceux qui pensent que la vie a pu apparaître dans des serpentinites.

    En tout état de cause, en se basant sur les limites connues de températures et de pressions autorisant l’existence de formes de vie extrêmophiles (une température de 122 °C et une pression équivalente à 3.000 atmosphères), Plümper en conclut que des bactéries pourraient vraisemblablement exister jusqu’à 10 kilomètres de profondeur dans la croûte océanique. Cette possibilité est intéressante pour les exobiologistes spéculant sur l’apparition de formes de vie dans les océans d’Europe et d’Encelade, deux lunes glacées en orbite autour, respectivement, de Jupiter et de Saturne.

  • Les premiers indices de vie sous le fond des océans

  • Article de Delphine Bossy publié le 17/03/2013

    Dans le basalte enfoui sous la croûte océanique, des micro-organismes vivent et se développent. Cet écosystème encore méconnu se dévoile peu à peu.

    Tandis que certains espèrent trouver des traces de vie sur Mars, ou sous 4.000 m de glace, d’autres cherchent dans les profondeurs de la croûte terrestre. Et ils trouvent ! Les scientifiques ont prouvé la présence de microbes profondément enfouis. Ces micro-organismes survivent à des conditions extrêmes : sous terre, il n’y a pas de photosynthèse, et le milieu est anoxique. Pourtant, la vie existe dans les sédiments marins et dans la croûte océanique, jusqu’à 1,5 km de profondeur. Au sein des continents, le ver Mephisto vit à 4 km sous la surface et uncollembole, proche des insectes, s’épanouit à 2,5 km de profondeur.

  • Suite
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  • Matisse sylvain le 31 mars 2017 à lille
    ©2017 photo emmanuelle( Era) pour investigation oceanographique et oanis

    Mercredi 19 avril 2017

  • Ces articles de ce site web sont bons pour une étude sérieuse concernant le vivant . 
  • Notre étude et nos connaissances peuvent évoluer avec ces thèmes mis en ligne par la filière scientifique, à ce titre internet est une aubaine pour nous.
  • Les critères détaillés sur ces articles sont importants pour comprendre beaucoup de choses et certains processus que dame nature engendre. Ainsi notre planète livre petit à petit ses « secrets  » aux savants qui analysent les trouvailles qui sont le fruit de la recherche. Comme je l’ai précisé dans mon premier ouvrage les résultats obtenus sur notre planète et particulièrement dans les profondeurs abyssales et les endroits gelés de notre planète profitent à la recherche spatiale. Les missions interplanétaires ainsi que les observations interstellaires grâce aux puissants et précis télescopes terrestres et également aux sondes spatiales qui récoltent des informations au fil du temps, débouchent tôt ou tard vers d’autres missions ciblées et plus précises comme ceci sera le cas pour certains corps célestes gravitant autour de Jupiter et de Saturne  situés dans notre lointain système solaire , mais aussi  au delà de celui-ci concernant d’autres systèmes stellaires.

Notre passion demeure intacte à ce jour car nous sommes plus que jamais proches d’une détection avérée de certaines formes de vie qui tendent les bras à nos scientifiques de haut niveau.  Ceci mettra ENFIN un terme aux débats parfois stériles concernant la vie extraterrestre. L’humanité pourra alors avancer et peut-être avoir d’autres priorités que de s’encombrer de banales  futilités qui parasitent sa petite existence éphémère dans ce bas monde. Alors avec un peu de chance  les gens cesseront peut-être de se chamailler pour rien , du moins c’est à espérer !

©2017

L’insolite s’invite dans nos profondeurs maritimes.

crédit image: ipnoze.com

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ipnoze.com

1- Stonehenge sous-marin:

En parcourant au-dessous des eaux du Lac Michigan pour rechercher des épaves lors des naufrages, les archéologues ont trouvé quelque chose de beaucoup plus intéressant .Ils ont  ont découvert un rocher , un véritable mastodonte, ainsi qu’une série de pierres rangées . Ceci est semblable au site de Stonehenge.

L’utilisation de techniques de télédétection est commune dans l’archéologie moderne – les scientifiques examinent par habitude des lacs, et découvrent parfois des  structures cachées. À une profondeur d’environ 40 pieds (12 m100) dans la Grande Baie Transversale du Lac Michigan. Les archéologues ont Déjà découvert des bateaux submergés,  des voitures et même une jetée (un pilier) d’époque de Guerre Civile, mais parmi ces découvertes cette surprise qui semble être de nature préhistorique.

Source: zmescience.com

Credit image: voyagerloin.com/

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voyagerloin.com/

2- Un parc de sculptures sous-marin:

Sur la côte de Cancún au Mexique se trouve un parc de sculptures dans la presqu’île du Yucatán, le plus grand musée sous marin du monde à Cancun . Il contient plus de 400 statues,réalisées par l’artiste anglais Jason de Caires Taylor. Le musée est situé au fond du Parc National Maritime (site « Silent Evolution ») de la côte occidentale de Isla Mujeres.

Sources: underwatersculpture.com & voyagerloin.com/

 

credit image: ipnoze.com

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ipnoze.com

3-une ville chinoise engloutie:

Localisée à Chun’an County, en 2001 les archéologues découvrent une  ville très ancienne construite durant la dynastie des Han, entre -200 avant J.-C. et 200 après J.-C.

Un labyrinthe de temples blancs, des arches commémoratives, des routes pavées et des maisons … cachées à 130 pieds(  39,624m) sous l’eau: c’est l’Atlantide de  Chine. La ville baptisée du nom de Lion City repose entre 26 et 40 mètres de profondeur, dans le Qiandao Lake.

Source: DailyMail

Credit image: smithsonianmag.com

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4- Bulles de méthane-gelées au Canada:

Les bulles congelées de méthane piégées sous le lac Abraham de l’Alberta sont magnifiques, mais dangereuses si elles sont éclatées.

Les bulles de méthane se forment dans les masses d’eau quand la matière organique morte (feuilles et animaux) tombent dans l’eau et s’enfoncent au fond, au grand bonheur des bactéries qui attendent en dessous. Les bactéries grignotent la matière et éliminent le méthane, qui se transforme en gouttelettes flottantes blanches lorsqu’il entre en contact avec de l’eau gelée. Le méthane se forme dans des milliers de lacs situés autour de l’Arctique, mais la diminution du pergélisol signifie que de plus en plus que ce méthane s’échappe dans  l’atmosphère. Une tendance qui inquiète  les climatologues parce que le méthane est un gaz à effet de serre plus puissant que le dioxyde de carbone. 

Le photographe Darwin Wigget a dirigé des tournées de photographie et des ateliers au lac Abraham depuis 11 ans, ce qui a contribué à populariser l’emplacement. Il a publié un Guide,  intitulé «Kootenay Plains et Abraham Lake – édition d’hiver»

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Mise à jour investigation oceanographique et oanis, le :09/01/2017 à :20h40.

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Titan pourrait-elle abriter la vie? Analyses d’experts scientifiques.

crédit photo: nature.com

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nature.com

Note sylv1: Dimanche 22 février 2015 à 23h10:

cropped-capture2.jpg« Je choisis ce moment pour inclure un article purement scientifique  concernant un solvant particulier.

Matisse sylvain crédit: investigation oceanographique et oanisPeut-il y avoir par défaut un solvant qui pourrait remplacer l’eau pour autoriser la bonne alchimie permettant une forme de vie?

Ce solvant est le méthane. Dans notre présentation à l’accueil de notre site investigation océanographique et oanis, j’ai promis en quelque-sorte aux « visiteurs de notre site web ici » de parler d’un solvant autre que l’eau qui est celui qui donne la vie sur Terre. La vie sur Terre étant  basée sur la chimie du carbone et des êtres symbiotiques que nous même les êtres humains représentons avec ces micro organismes vivant à l’intérieur de nous. L’exobiologie est la clé pour déceler l’apparence de la vie, sa résistance et sa potentielle évolution. Dès le début où je me suis mis à chercher ( depuis 2008) si une vie extérieure à notre planète, pouvait d’un point de vue scientifique être envisagée. C’est dans cette multi discipline scientifique que représente l’exobiologie que j’ai décidé de m’engouffrer. Personne d’autre que les scientifiques ne peut parler rationnellement des possibilités pouvant offrir la vie, le potentiel et l’adaptation de celle-ci  et de l’expliquer.

Ensuite ma méthode consiste à regarder quelles candidates les scientifiques proposent.

Outre les exoplanètes ( ou planètes extra solaires), les savants grâce aux instruments de plus en plus précis et aux sondes ayant atteint leur but dans notre propre système solaire, les données ont ainsi renseigné les scientifiques des agences spatiales. Parmi les nominées nous découvrons que Titan lune de Saturne intéresse les scientifiques qui se penchent avec un certain intérêt sur ce satellite naturel ( le plus grand satellite de saturne qui en comporte  60 ) qui orbite autour du seigneur des anneaux de cette belle géante gazeuse ( Saturne).

La cartographie de Titan ainsi que ses caractéristiques soulèvent quelques curiosités.

Le projet de la NASA  d’envoyer un sous-marin particulier afin d’explorer les lacs de méthane de Titan,

prouve l’intérêt de cette agence qui analysera les « ingrédients  » ainsi que les ressources potentielles de cette lune et si une vie est décelable. Tout un programme, à n’en point douter.  (voir)

Le méthane sur titan est -il un marqueur de vie? Peut-il permettre un mélange chimique qui autoriserait la vie? En admettant cette possibilité, quelle vie pourrait exister dans cette atmosphère particulière et propre à ce corps céleste? Ma formation ne me permettant pas d’aller plus loin dans ce genre de recherche il fallait mettre la main sur les bonnes informations, loin des seules spéculations ufologiques.

Fallait-il encore trouver un article digne d’éclaircir nos lanternes.

C’est mission remplie à présent. Je vous laisse à la lecture de cet article ci-dessous qui est assez bien fourni, avec l’avis de Franck Drake entre autres. La validation d’une vie extraterrestre viendra des scientifiques, à ce titre, nous comptons sur eux et sur les responsables  les autorisant à divulguer, à diffuser au public lorsque cet objectif sera atteint sans aucune discussion possible. »

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La vie sur (ou dans) Titan ?

Article source:  exobiologie.info/

Est-il possible de poser sérieusement la question de l’existence d’une vie sur Titan ? Bien que notre ignorance concernant la surface (et l’intérieur!) du satellite puisse laisser la porte ouverte à toutes les élucubrations, il n’est pas interdit de réfléchir à ce que pourrait être une vie possible sur (ou plutôt, nous l’allons voir, dans) Titan.

    Il semble que la surface de Titan, malgré sa probable collection de molécules organiques, ne soit pas favorable à la vie. Pourtant, même en négligeant la possibilité que des formes de vie radicalement différentes de la nôtre (qui ne seraient donc pas, par exemple, basées sur l’eau liquide, mais sur le méthane) s’y soient développées, il reste une possibilité pour qu’une activité bactérienne subsiste sur ce Satellite.

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Ci-contre: avis de Frank Drake dans une discussion sur la rareté des vies intelligentes dans l’univers organisé par astrobiology magazine – : « Mais Titan ! Super! Une prodigieuse usine de chimie organique, toute sorte de solvants, certains même dans l’atmosphère. C’est encore mieux que la Terre primitive. Bien sur, c’est extrêmement froid, mais les réactions chimiques se produisent facilement, même si elles sont très lentes aux températures Titaniennes. « 

En surface, même les plus simples réactions prébiotiques ont des demi-vies de l’ordre de 10 millions d’années, et l’eau liquide ne serait que rarement disponible pour participer à des réactions chimiques (A. D. Fortes, Exobiological Implications of a Possible Ammonia-Water Ocean Inside Titan, 2000).

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Mise à jour investigation oceanographique et oanis, le : 22/02/2015 à : 23h10.

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