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Un fardeau de la guerre froide dévoilé à cause de la fonte des glaces.

Photo de Dye-2 : Une base américaine désaffectée au Groenland crédit : misterzou74vtt.blogspot.fr/

Photo de Dye-2 : Une base américaine désaffectée au Groenland
crédit : misterzou74vtt.blogspot.fr/

Article source : fr.sputniknews.com

à 13h09 -le 03.02.2017 (mis à jour 13:17 03.02.2017)

À en juger d’après la carte de fonte des glaciers du Groenland publiée par la Nasa, le Camp Century, une des bases américaines les plus secrètes, dissimulée sous la banquise, abandonnée mais abritant toujours des déchets nucléaires et des armes biologiques et chimiques, menacerait d’émerger à cause du réchauffement climatique.

À la fin des années 1950, les États-Unis ont lancé le projet Iceworm (Ver de glace), destiné à stocker sous la banquise 600 missiles balistiques nucléaires à portée de tir de l’URSS. Pour ce faire, un gigantesque réseau de galeries (4 000 km) devait être creusé.

En 1958, environ 200 hommes étaient à pied d’œuvre. Mais après avoir creusé 3000 km de galeries et construit une base, les ingénieurs ont appris que les glaciers se déplaçaient de façon plus intense que prévu et qu’une menace de destruction imminente pesait sur le site.

En 1966, le projet Iceworm a été fermé, mais l’infrastructure et les équipements fournis sont restés sous la glace. Les archives déclassifiées du Pentagone témoignent que les Américains ont laissé sur place 200 000 litres de fuel et 240 000 litres d’eaux usées du réacteur nucléaire qui devait alimenter la base mais a été extrait.

Selon des chercheurs canadiens, la banquise dissimulant la base fond à une vitesse de 3 mètres par an. À ce rythme, le Camp Century devrait être mis au jour à partir de 2090 et tous les déchets pourraient être déversés dans l’océan. 

Des voix s’élèvent exigeant une opération de nettoyage. La question est de savoir qui réalisera ce nettoyage et qui le financera, car tout porte à croire que le coût de creusage de la banquise et de récupération des déchets à plus de 30 mètres de profondeurs sera exorbitant.

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Remarque admoanis

Plusieurs quotidiens  dont Libération ont publié en 2016 ce genre d’information.

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Mise à jour investigation oceanographique et oanis, le :04/02/2017 à :21h05.

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Le chaînon manquant dans l’évolution de la vie découvert ?

Les Lokiarchaeota, des microbes unicellulaires, ont été découverts dans un système de cheminées hydrothermales sous-marines entre le Groenland et la Norvège, à une profondeur de 2530 mètres. Crédits : Centre for Geobiology (University of Bergen, Norway) by R.B. Pedersen

Les Lokiarchaeota, des microbes unicellulaires, ont été découverts dans un système de cheminées hydrothermales sous-marines entre le Groenland et la Norvège, à une profondeur de 2530 mètres. Crédits : Centre for Geobiology (University of Bergen, Norway) by R.B. Pedersen

Article source: nouveau-paradigme.com

7 Mai 2015, 20:53pm

| Publié par Le Nouveau Paradigme

Une nouvelle forme de vie a été découverte dans les profondeurs de l’Océan Arctique. Ces microbes jusqu’ici inconnus pourraient être le « chaînon manquant » dans le processus qui a mené les cellules simples (bactéries…) à évoluer vers les cellules complexes composant notre organisme.

Un organisme microbien inconnu à ce jour a été découvert par des biologistes de l’Université d’Uppsala (Suède) dans l’Océan Arctique, au large de la Norvège. Après analyse de son génome, les chercheurs sont parvenus à la conclusion qu’il constitue ni plus ni moins… le chaînon manquant permettant d’expliquer l’apparition des formes de vies complexes (plantes, champignons, animaux…), à partir des cellules simples des microorganismes tels que les bactéries.

Pour comprendre, il faut d’abord savoir que les biologistes divisent le vivant en deux grands groupes : les procaryotes et les eucaryotes. Les procaryotes sont des organismes unicellulaires pourvus d’une structure relativement simple, se caractérisant notamment par une absence de noyau dans la cellule. Concrètement, les procaryotes regroupent essentiellement des bactéries. Quant aux eucaryotes, ils présentent une structure cellulaire beaucoup plus complexe, caractérisée par de nombreuses structures spécialisées et un noyau pourvu de membrane. Les champignons, les plantes et les animaux font partie de ce dernier groupe.

Or, il est une énigme qui fascine depuis toujours les scientifiques : le processus qui a permis aux eukariotes d’évoluer il y a quelques deux milliards d’années à partie des cellules simples des procaryotes.

Dans les années 1970, un premier pas vers la compréhension de l’émergence des formes de vies complexes a été franchi, avec la description par le biologiste Carl Woese d’un nouveau groupe du vivant : les archées, des micro organismes unicellulaires ressemblant apparemment beaucoup aux procaryotes, mais dont de nombreuses caractéristiques les rapprochaient dans le même temps des eucaryotes, comme par exemple le processus de réplication de l’ADN.

Pour autant, l’énigme restait intacte : comment les formes de vie complexes avaient-elles bien pu voir le jour à partir des archées ? C’est précisément à cette question que la découverte réalisée par la biologiste suédoise Anja Spang (Université d’Uppsala, Suède) et ses collègues sont en passe de répondre. En effet, les microbes découverts dans les profondeurs de l’Arctique, baptisés Lokiarchaeota, se révèlent être un type particulier d’archées, dont la structure cellulaire est de toute évidence le chaînon manquant entre les archées précédemment connues et les cellules complexes des eucaryotes.

De fait, en scrutant le génome des Lokiarchaeota, les biologistes suédois se sont aperçus que ces unicellulaires partageaient de nombreux gènes avec les eucaryotes, comme par exemple les gènes synthétisant l’actine, une protéine responsable du mouvement cellulaire chez les eucaryotes.

En regroupant toutes les caractéristiques génétiques des Lokiarchaeota, puis en les replaçant dans l’arbre du vivant aux côtés des procaryotes, des archées et des eucaryotes, les chercheurs de l’Université d’Uppsala ont du se rendre à l’évidence : les Lokiarchaeota sont très probablement les organismes vivants à partir desquels les cellules complexes qui composent notre organisme ont vu le jour…

Anja Spang et ses collègues sont parvenus à ce résultat grâce à une technique appelée méta-génomique, qui permet de rassembler des morceaux de l’ADN pour reconstruire le génome d’un organisme vivant.

Ce résultat a été publié le 6 mai 2015 dans la revue Nature, sous le titre « Complex archaea that bridge the gap between prokaryotes and eukaryotes ».

http://www.journaldelascience.fr/

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Mise à jour investigation oceanographique et oanis, le : 08/05/2015 à :13h00.

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