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Le robot sous-marin de la NASA en quête de vie

Le prototype BRUIE de la NASA. (Crédit : NASA/JPL-Caltech)

Le prototype BRUIE de la NASA. (Crédit : NASA/JPL-Caltech)

Article source: ovnis-direct.com/

 

Publié le 27/06/2014


Les scientifiques du « Jet Propulsion Laboratory » de la Nasa testent une première version d’un rover sous-marin qui pourrait un jour être utilisé pour la recherche de vie extraterrestre, en explorant les océans d’exoplanètes.

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​Le « Time Magazine » explique que ce prototype, appelé le « Buoyant Rover for Under-Ice Exploration » (« Rover dynamique pour l’exploration sous-glaciaire »), « BRUIE », est exploité par liaison satellite et conçu pour s’accrocher sur la face inférieure de la glace à l’aide de pneus en métal, et transmettant les données directement aux scientifiques.

L’exobiologiste de la Nasa Kevin Hand déclare au « National Geographic » : «  C’est la première fois qu’un véhicule sous-marin, sous la glace, a été exploité par liaison satellite.  » Une équipe de scientifiques a récemment testé « BRUIE » dans les lacs congelés d’Alaska.
 
Ils souhaitent envoyer le mobile dans un monde glacial tel que la lune de Jupiter, Europe.

 

La description de l'artiste de la surface de l'océan d'Europa.  (Crédit : NASA/JPL-Caltech)

La description de l’artiste de la surface de l’océan d’Europa.
(Crédit : NASA/JPL-Caltech)

Le rover a atteint les eaux d’Alaska relativement facilement.
 
Atteindre l’océan sous la surface d’Europa se révélera beaucoup plus difficile, étant donné que les experts estiment que la couche de glace sur cette planète atteindrait vingt-quatre miles d’épaisseur.
 
Les experts estiment qu’Europe possède deux à trois fois le volume de l’eau liquide sur Terre.

 

Le prototype BRUIE. (Crédit : NASA/JPL-Caltech)

Le prototype BRUIE. (Crédit : NASA/JPL-Caltech)

 

​En raison de la forte présence d’eau sur cette planète, Kevin Hand et d’autres l’exobiologistes estiment qu’Europe  » représente une opportunité incroyable pour découvrir de quelconques formes de vie. »

 

Source 

 

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Mise à jour investigation océanographique et oanis, le : 28/06/2014 à : 11h15

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La vie est peut-être née dans la serpentinite des fumeurs blancs

Pour l’astrobiologiste Michael Russell, la vie est apparue sur les fonds marins, autour des sources hydrothermales. Vieille de 25 ans, sa théorie vient d’être précisée dans une nouvelle publication. Elle décrit notamment comment la serpentinisation a fait apparaître des cellules minérales au milieu d’un flux de protons. D’ailleurs, il est identique à celui que les bactéries ou les mitochondries doivent maintenir pour produire de l’ATP.

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Les véhicules Hercules et Argus inspectant une cheminée haute de plus de 30 mètres à Lost City, au milieu de l’Atlantique nord. © University of Washington

Voilà 25 ans, Michael Russell a proposé une nouvelle hypothèse pour répondre à une question majeure : quelle est l’origine de la vie ? Pour cet astrobiologiste du JPL (Jet Propulsion Laboratory), la réponse ne se trouve pas en pleine eau ou dans l’espace, comme certains l’affirment, mais sur les fonds marins. Pour être plus précis, la vie serait apparue au niveau des dorsales, car c’est là que se forment les croûtes océaniques, et donc que se trouvent des sources hydrothermales.

Cette hypothèse vient d’être précisée par ce scientifique et deux collaborateurs dans les Philosophical Transactions of the Royal Society B, au point qu’il paraît de plus en plus envisageable de passer au stade de l’expérimentation. Bien sûr, les chercheurs se sont déjà appuyés sur des modèles expérimentaux pour préciser les principes essentiels à leur théorie, qui explique par ailleurs certaines bizarreries. L’exemple de la machinerie cellulaire qui produit l’ATP, notre « carburant », est en ce sens représentatif.

Si l’on simplifie la situation, pour synthétiser cette molécule d’ATP, les bactéries ou les mitochondries des eucaryotes doivent en permanence avoir recours à des « pompes » pour faire sortir des protons (des ions H+) au travers de leurs membranes, pour qu’ils puissent ensuite… entrer de nouveau. Or, l’intérêt est qu’au passage, ils actionnent des turbines (ATP synthétase) qui autorisent la production d’ATP. C’est un peu comme s’il fallait sans cesse remplir un barrage hydroélectrique pour le faire fonctionner. Vu de cette manière, le procédé paraît peu efficace. Alors, pourquoi les cellules qui composent chaque être vivant y ont-elles recours ?

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La réponse fournie par Michael Russell est assez simple : parce que c’est comme cela qu’elles ont produit de l’énergie à leur début, mais sans avoir besoin de la phase de pompage. Justement, la théorie des sources hydrothermales permet de l’expliquer. Pour se remettre dans le contexte, il faut plonger quatre milliards d’années en arrière, à l’Hadéen. À cette époque, notre planète était principalement recouverte d’océans présentant un pH de 5,5 (acide), tandis que l’atmosphère était chargée en CO2. De plus, comme maintenant, les plaques tectoniques ne cessaient de se former d’un côté, au niveau des dorsales, pour disparaître côté continent par subduction.

Or, en refroidissant, les nouvelles croûtes océaniques se fissurent, ce qui permet à de l’eau de les pénétrer puis de progressivement se réchauffer en descendant. Des réactions chimiques ont alors lieu entre les roches rencontrées et ce liquide, qui va finir par remonter chargé en méthane (CH4), en hydrogène (H2) et en molybdène. Ce processus est appelé serpentinisation. L’effluent fortement basique (pH de 13) et chaud (100 °C) finit par ressortir dans un océan bien plus froid et plus acide. De nouvelles réactions chimiques se réalisent alors, et se concluent par la précipitation de particules, celles-là même qui forment les fameuses cheminées des sources.

L’astuce, c’est qu’elles s’assemblent de manière à former de petites cellules faites de membranes minérales semi-perméables. Elles sont alors coincées entre les effluents basiques (pauvres en H+) et acides (riches en H+), donc au milieu d’un gradient de pH ou, en d’autres mots, d’un flux de protons. Or, la force et la direction de ce flux seraient comparables à ce qui se rencontre aujourd’hui au sein des cellules biologiques. Par ailleurs, les mêmes réactions pourraient également avoir favorisé la formation de « molécules turbines ».

Ainsi, les contenants (membranes minérales) se seraient naturellement formés avant le contenu (ce que contient une cellule, par exemple l’ADN) à la suite du processus géochimique de serpentinisation. La vie pourrait ensuite s’être développée dans ces alcôves en exploitant les ressources disponibles, jusqu’à trouver un moyen de s’en séparer, par exemple en utilisant une membrane biologique équipée de molécules à même de recréer le gradient de protons en tous lieux.

Tout ceci reste théorique, l’expérimentation est donc vivement attendue. Mais l’étude de sources hydrothermales basiques découvertes en 2000 dans l’Atlantique nord, à Lost City, a déjà fourni plusieurs éléments étayant l’hypothèse de Michael Russell.

FUTURASCIENCES  VIA UFOLOGIE ET PARANORMAL

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Mise à jour Investigation Océanographique et Oanis le 9 Aout 2013 à 18 h 30.

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Antarctique : découvrez les premières images des profondeurs d’un lac subglaciaire

http://actualite.portail.free.fr/sciences/14-02-2013/la-vie-prospere-dans-le-lac-whillans-sous-800-metres-de-glace/

Source image: actualite.portail.free.fr/

Publié le 04 mars 2013 par Maxime Lambert

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Grâce à un petit sous-marin de la taille d’une batte de baseball, une équipe de chercheurs de la NASA a pu filmer pour la première fois les profondeurs du lac Whillans, une étendue d’eau subglaciaire située à l’ouest de l’Antarctique.

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La « course à la recherche de vie sous l’Antarctique » vient de connaître un notable tournant. Selon un communiqué de la NASA, l’équipe de chercheurs américains, en charge de sonder le lac Whillans, a récemment récolté les premières images des profondeurs subglaciaires. Pour ce faire, les scientifiques ont utilisé un petit sous-marin de la taille d’une batte de baseball.

Le dispositif est équipé d’une série de capteurs ainsi que d’un système permettant de capturer des images à haute résolution. L’appareil a ainsi été utilisé pour récolter des informations géologiques, hydrologiques et chimiques sur le milieu. « Il s’agit du premier instrument capable d’explorer un lac sous-glaciaire en dehors du forage. Il est capable de nous emmener dans des endroits qui sont inaccessibles par d’autres instruments existants » explique Alberto Behar, concepteur de l’instrument et chercheur au Jet Propulsion Laboratory (JPL), basé à Pasadena aux Etats-Unis.

Le sous-marin a été envoyé depuis le trou de forage, à près de 800 mètres de profondeurs. Les images des fonds enfermées sous la glace, et des données telles que la salinité, la température et la profondeur ont pu être transmises à l’équipe au moyen d’un câble à fibre optique relié à la surface. « Tout le monde était incroyablement excité de voir les premières images » souligne Alberto Behar. Finalement, l’expédition aura permis de récolter près de 30 litres d’eau du lac, ainsi que huit carottes de sédiments prélevées en profondeur.

Les échantillons devraient être analysés a court terme afin d’identifier les formes de vie existant sous la glace. Des premières observations indiquent que l’eau du lac Whillans contient près de 1.000 bactéries par millilitre.

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Mise à jour investigation océanographique et oanis, le :07/03/2013, 05h35.

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