INVESTIGATION OCEANOGRAPHIQUE ET OANIS Nos questions Ufologiques nous orientent vers le cosmos, cependant certaines réponses pourraient venir des Abysses
Références/IFREMER – Mer & et marine – ECA group – CORAL project
Crédit photp ECA group
La société ECA Group a remporté l’appel d’offres international lancé par l’Institut français de recherche pour l’exploration de la mer (Ifremer) pour le développement d’un nouveau véhicule sous-marin autonome (AUV) innovant, capable d’atteindre 6 000 mètres de profondeur. Ce drone sous-marins sera utilisé dans le cadre de missions de cartographie et d’inspection. L’engin réalisera ses premières plongées en 2019 après 3 ans de développement.
Voici encore une preuve qu’ECA Group est l’un des leaders des drones sous-marins. La filiale du groupe Gorgé vient de décrocher un contrat de 2 millions d’euros pour fournir une solution innovante à l’Institut de recherche pour l’exploration de la mer (Ifremer). L’objectif est de créer un drone capable d’atteindre une profondeur de 6 000 mètres afin de cartographier les océans. Dénommé A6K, ce drone sera également utilisé par l’Ifremer pour « l’exploration minière en haute mer, les inspections de pipeline de pétrole ou de gaz, les missions de sauvetage et l’exploration des ressources minérales », détaille Claude Cazaoulou, le directeur commercial et développement des affaires du pôle robotique d’ECA Group, dans un communiqué.
Les drones sous-marin bluefin en action dans la recherche d’épaves. Crédit image :frandroid.com
L’ONERA met de l’intelligence artificielle sur les drones maritimes
Article source : meretmarine.com
Publié le 24/10/2017 par Vincent Groizeleau
Défense
Offshore
Science et Environnement
Etudes hydrographiques et océanographiques, inspection d’infrastructures offshore, détection de pollution, recherches suite à des crashs, surveillance, guerre des mines… Les drones maritimes peuvent avoir de nombreuses applications civiles et militaires, notamment s’ils sont employés de manière groupée et coordonnée sur plusieurs dimensions. Des concepts de meutes de drones sont en cours de développement mais, pour l’heure, il s’agit essentiellement de formations prédéfinies articulées autour d’un engin « maître » sur lesquels les autres véhicules sont asservis. L’étape technologique suivante consistera à pouvoir déployer dans différents milieux (sous, sur et au-dessus de la mer) une flottille dont chaque membre, grâce aux progrès réalisés en matière d’intelligence artificielle, disposera d’un très haut degré d’autonomie décisionnelle, pourra interagir avec les autres et faire face, de manière indépendante ou coordonnée, à tout type de situation et aléas afin de mener à bien sa propre mission comme celle du groupe.
« Confortablement installés, les hôtes sont à l’écoute du monde sous-marin, grâce à des hydrophones, développés en consultation avec les spécialistes d’IFREMER, intégrés sous la quille. La symphonie naturelle des grands fonds est ainsi captée sur un rayon de cinq kilomètres et transmise en direct dans le salon sous forme de vagues acoustiques se propageant dans les trois dimensions de l’architecture de Jacques Rougerie. Une expérience sonore immersive qui sera ressentie jusque dans des sofas de Body Listening, vibrant discrètement à l’unisson en offrant une écoute sensorielle inédite par résonance corporelle. Cette écoute globale par tout le corps, en harmonie avec les cycles naturels de l’océan, rapprochera l’auditeur des mammifères marins qui pourront être vus et entendus derrière les hublots géants. Cette expérience sonore exclusive se décline également au cours de concerts subaquatiques diffusés en mer ou dans la piscine » explique la compagnie. Extrait article de meretmarine.com
PONANT, fidèle à son esprit pionnier, lance une première mondiale : Le Lapérouse sera le premier navire de croisière au monde doté d’un espace sous-marin multi sensoriel, baptisé Blue Eye. Il en sera de même pour les 3 yachts suivants : Le Champlain, Le Bougainville et Le Dumont-d’Urville
« Nous reprenons ce reportage que nous avons incorporé sur notre groupe facebook. Nous l’incluons ici pour celles et ceux qui ne sont pas sur ce réseau social afin que tout le monde profite de ce documentaire instructif, et intéressant. »
Reportage de France 5 via youtube
RÉSUMÉ, France 5
A bord du navire amiral de l’Ifremer, le «Pourquoi pas ?», des scientifiques explorent la vie animale à très grande profondeur au sud-ouest des Açores.
Des chercheurs du CNRS et de l’université de Poitiers en collaboration avec des équipes de l’université Lille 1, de l’université de Rennes 1, du Muséum national d’Histoire naturelle et de l’Ifremer, ont mis au jour dans les sédiments argileux du Gabon les plus vieux fossiles d’organismes pluricellulaires jamais observés. Ce sont des fossiles vieux de 2,1 milliards d’années qui ont été récoltés, dont des dizaines de nouveaux spécimens. Leur analyse détaillée, publiée le 25 juin 2014 dans la revue Plos One, révèle une surprenante et foisonnante biodiversité ayant évolué dans un écosystème marin, composée d’organismes micro et macroscopiques de formes et de tailles extrêmement variées.
La mise au jour en 2010 de ces 250 fossiles d’organismes pluricellulaires complexes vieux de 2,1 milliards d’années dans un gisement sédimentaire proche de Franceville, au Gabon, a totalement remis en cause le scénario généralement admis de l’histoire de la vie sur Terre. Jusque-là, les plus vieux fossiles d’organismes complexes remontaient à 600 millions d’années (Vendobionta d’Ediacara en Australie) et il était communément admis qu’avant cette période, la vie sur notre planète était constituée exclusivement d’organismes unicellulaires (bactéries, algues unicellulaires…). Mais avec cette découverte de Franceville, la vie complexe a fait un bond de 1,5 milliard d’années en arrière!
L’utilisation d’une sonde ionique destinée à mesurer les différents isotopes du soufre a confirmé l’origine organique des spécimens récoltés, tandis que leur analyse au microtomographe à rayons X a révélé leur structure et permis de caractériser leur morphotype.
La structure très organisée et les tailles variées des spécimens macroscopiques (jusqu’à 17 centimètres) montre un mode de croissance extrêmement sophistiqué pour la période. Cet écosystème marin complet est donc composé d’organismes micro et macroscopiques de formes et de tailles extrêmement variées qui vivaient dans un environnement marin peu profond.
L’apparition de cette surprenante biodiversié gabonaise correspond au premier pic d’oxygène observé entre – 2,3 et – 2 milliards d’années. Cette biodiversité se serait vraisemblablement éteinte après que ce taux d’oxygène ait brutalement rechuté. La diversité et la structure très organisée des spécimens étudiés suggèrent qu’ils sont déjà évolués et laisse entrevoir la possibilité que d’autres formes de vie aussi anciennes soient découvertes dans d’autres régions du monde…
Nous remercions Caroline auteur de cet article bien argumenté, consistant.
Article source:interet-general.info
28 DÉCEMBRE 2010, par Caroline DEPECKER
Couvrant près des trois quarts de la surface terrestre, les océans renferment la majorité des endroits inexplorés de notre planète : 95 % du volume d’eau n’aurait pas encore été sondé et 99 % du fond océanique demeurerait inconnu. Si l’immensité de ce qui reste à découvrir donne le vertige, la mer a déjà livré bien des trésors. Les sources hydrothermales, les coraux d’eaux froides ou les monts sous-marins émerveillent les biologistes par la vie qu’ils recèlent. Les nodules polymétalliques, concrétions rocheuses riches en minerais reposant sur le lit océanique, font vibrer le cœur des géologues mais aussi des compagnies minières. Si, dans un premier temps, l’exploration océanographique répondait aux passions des chercheurs, elle satisfait aussi aujourd’hui les exigences de développement de notre société moderne. La biodiversité et les ressources minérales recensées en pleine mer ou dans les fonds marins se révélant parfois tout à fait intéressantes pour le secteur pharmaceutique, énergétique ou halieutique.
Des nodules polymétalliques .interet-general.info
Le Census of Marine Life (CoML) s’est achevé en octobre 2010. Ce vaste programme océanographique international a réuni pendant dix ans plus de 2700 chercheurs autour d’une seule idée : recenser la vie marine, sa biodiversité et son abondance. Plus de 540 expéditions ont été ainsi dépêchées dans toutes les mers du globe. Elles ont permis de découvrir 6000 nouvelles espèces marines qui sont venues s’additionner aux 230000 déjà inventoriées. Mais c’est peut-être le quart de ce que recéleraient réellement les océans. Notamment dans le domaine pélagique. « Cet entre-deux-eaux, qui s’étend depuis la surface jusqu’aux fonds marins est certainement l’endroit le plus mal connu de l’espace océanique, commente Patricio Bernal, ancien secrétaire exécutif de la Commission océanographique intergouvernementale. C’est aussi le plus difficile à observer. » L’approche de ce milieu relève encore avant tout de l’échantillonnage, grâce à des filets posés à diverses profondeurs et dont les prises permettent des estimations grossières des abondances animales. « Certains animaux s’échantillonnent particulièrement mal, explique le spécialiste. Les calamars sont par exemple très difficiles à trouver et impossible à taguer. Les contenus stomacaux de baleines en Antarctique nous montrent qu’elles mangent des calamars adultes de bonne taille, donc âgés, mais si nous posons nos filets, nous ne remontons que des juvéniles. Comment estimer la population de l’espèce dans ce cas-là ? » Le plancton, premier maillon de la chaîne alimentaire marine, explose dans les 200 à 300 premiers mètres de la colonne d’eau. C’est là naturellement que se concentre l’essentiel des ressources halieutiques, bien documentées. En dessous, le grand froid et l’obscurité règnent.
Un calamar
Pourtant, à certains endroits, le hasard permet de découvrir un foisonnement de vies. Ainsi en 2004, dans le cadre du CoML, des chercheurs norvégiens ont identifié pour la première fois une zone située entre 1500 et 2300 mètres de profondeur renfermant de nombreux petits poissons, crustacés, méduses et autres organismes planctoniques. Ils ont été détectés par méthode acoustique. « Les poissons ont une vessie natatoire qui leur permet des mouvements verticaux dans l’eau, explique Odd Askel, responsable de la campagne MAR-ECO. Si elle est remplie de gaz, elle renvoie facilement les ondes sonores émises par notre bateau et nous permet de localiser les animaux. Or à ces profondeurs, ce n’est pas aussi évident. Ce fut donc une bonne surprise d’identifier les signaux de ces espèces et pour nous une preuve tangible de l’amélioration de nos techniques. » La conquête des océans, comme celle de l’espace, doit beaucoup à l’amélioration des engins d’exploration. Il existe actuellement une dizaine de robots téléguidés capables d’arpenter les fonds marins (au-delà de 6000 mètres pour certains), d’effectuer des prélèvements ou de réaliser des expériences. Les robots autonomes peuvent quant à eux parcourir des dizaines de kilomètres pour cartographier et filmer des endroits inaccessibles. Mais rien ne remplace le spectacle de ces lieux insolites derrière le hublot d’un sous-marin.
Une source hydrothermale .interet-general.info/
« C’est toujours un moment d’intenses émotions que de découvrir une source hydrothermale, se souvient Virginie Tilot, experte océanographe sur les grands fonds pour l’Unesco. Les crevettes aveugles, galathées yétis (ndlr : petits crabes blancs et poilus) et autres vers tubicoles géants qui les peuplent ressemblent à des fossiles vivants nous projetant 180 millions d’années dans le passé. Ils dépendent tous des gaz riches en hydrogènes sulfurés ou en méthane émis par les fumeurs abyssaux. » Les chercheurs ont recensé une soixantaine de sources hydrothermales dans leurs bases de données actuelles, il pourrait en exister plusieurs milliers. Un nouveau site de ce genre vient d’être identifié cet été par l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer), au large des îles Wallis et Futuna, dans le Pacifique Sud. En cartographiant avec précision 35000 km2 de fonds marins tourmentés, les chercheurs ont découvert encore un très large volcan actif, le Kulolasi, ainsi qu’une nouvelle zone de fracture de la croûte océanique, elle aussi active. « Nos cartographies antérieures ne présageaient pas de telles découvertes, précise Pierre Cochonat, directeur adjoint de la recherche à l’institut français. Les régions voisines présentaient certes des traces de dorsales (ndlr : frontière entre deux plaques tectoniques,) mais nous n’avions pas de donnée sur cette nouvelle zone. » Les biologistes ont défini dix grandes provinces où les écosystèmes hydrothermaux, bien que différents, présentent certaines similitudes. « Nous pensons que celles-ci sont dues à la possible diffusion des espèces entre les océans à un moment donné, commente Sophie Arnaud, de l’Ifremer. Le lieu de passage a pu se situer quelque part au fond de l’océan Indien… » Pour tester cette hypothèse, il faut aller prélever des échantillons des communautés abyssales qui s’y trouvent ; la direction est donnée.
J’ai pris beaucoup d’intérêt à la lecture de vos articles parus dans Le Temps.ch sur les océans ou les capacités d’orientation des tortues.
En tant que responsable de la Commission Environnement du club de plongée de Plan les Ouates, j’organise régulièrement des conférences pour les Membres du Club.
Vous pouvez prendre connaissance de nos activités sur le site suivant :www.plongeplo.ch, Rubrique Environnement, Section : Conférences
J’aimerais savoir si vous êtes parfois de passage à Genève. Auquel cas, accepteriez-vous de donner une Conférence sur un ou plusieurs des sujets que vous avez traité dans Le temps ?
Je vous remercie d’avance du suivi que vous voudrez bien donner à ce message. Avec mes cordiales salutations.
À l’occasion du centenaire du tragique naufrage duTitanic, des listes officielles, des photographies et des testaments de passagers ou de membres d’équipage viennent d’être mis en ligne. L’Unesco vient également d’inscrire l’épave sur sa liste du patrimoine culturel subaquatique afin de la protéger des pillages.
Dans la nuit du 14 au 15 avril 1912, le RMS Titanic, paquebot transatlantique hors norme pour son époque, heurta un iceberg dans l’Atlantique nord et sombra quelques heures plus tard (vers 2 h 00 du matin) à environ 650 km au large de Terre-Neuve. De source officielle, plus de 2.200 personnes auraient embarqué à bord. Seules 711 d’entre elles ont survécu. De nouvelles théories ont vu le jour dernièrement pour expliquer les causes du naufrage. Des coefficients de marée particulièrement élevés et une illusion d’optique auraient respectivement provoqué et masqué la présence du bloc de glace.
La grande majorité des survivants doivent leur sauvetage à l’intervention d’un navire anglais, le RMS Carpathia. Alors qu’il faisait route vers Gibraltar, l’opérateur radio a entendu la nouvelle de l’accident et prévenu le capitaine Arthur Rostron. Celui-ci a dérouté son navire et mis les moteurs à plein régime pour parcourir les 58 milles nautiques le séparant du lieu du naufrage. Le Carpathia a accueilli le premier passager du Titanic vers 4 h 10 du matin, deux heures après la disparition du paquebot sous la surface.
De nombreuses initiatives voient encore le jour à l’approche du centenaire du naufrage. Le navire de croisière Balmoral vient par exemple de quitter les quais de Southampton pour refaire le voyage du Titanic en direction de New York. Par ailleurs, un musée a ouvert ses portes sur les lieux de la construction du paquebot à Belfast et une exposition permanente est dorénavant accessible à la cité de la Mer de Cherbourg. Deux autres actualités méritent d’être soulignées : un site spécialisé en généalogie vient de rendre accessibles plusieurs milliers de documents relatifs au Titanic et l’Unesco a classé son épave afin de la protéger contre les pillages et les dégradations.
Les documents ont été publiés sur la version anglaise du site Ancestry. Ils se composent notamment des listes officielles des passagers et membres d’équipage ayant embarqué à Southampton et Corb (anciennement Queenstown). Elles fournissent les noms des passagers, mais aussi leur âge, leur profession, la classe qu’ils ont réservé ou encore la présence du conjoint à bord.
Le site Internet diffuse également des listes présentant les noms et informations relatives aux 1.517 passagers décédés, aux 328 corps repêchés et aux 703 personnes secourues par le RMS Carpathia. Un recensement complet des 121 victimes non identifiées ou non réclamées enterrées au cimetière de Fairview Lawn à Halifax (Canada) ainsi que plusieurs testaments (dont celui du capitaine Edward Smith) et photographies complètent les informations accessibles gratuitement jusqu’au 31 mai.
Miriam Silverman, une responsable du site, explique l’intérêt d’une telle diffusion d’informations dans un article du journal Le Monde : « De nombreuses familles ont pu avoir entendu des rumeurs selon lesquelles elles avaient un ancêtre à bord du Titanic, certaines ont pu perdre les preuves de cela […]. Nous sommes très contents de permettre au public d’avoir accès gratuitement à ces données précieuses ».
L’épave du Titanic a été découverte dans la nuit du 31 août au 1e septembre par l’équipe de Robert Ballard, qui travaillait à l’époque en collaboration avec l’Ifremer. Elle gît à 3.821 mètres de profondeur dans les eaux internationales. Elle ne dépend donc de la juridiction d’aucun pays. Plusieurs expéditions se sont succédé depuis la découverte des restes du paquebot et de nombreux objets ont été remontés à la surface. Certains spécialistes parlent même de pillage.
Heureusement, l’épave bénéficiera, à partir de son centième anniversaire, de la Convention de l’Unesco sur la protection du patrimoine culturel subaquatique. Ce traité international, entré en vigueur le 2 janvier 2009, a été ratifié par 49 États en réponse à des pillages et des destructions effectuées par des chasseurs de trésors. Selon le communiqué de l’Unesco, les États pourront « prendre toutes les mesures en leur pouvoir pour protéger l’épave et faire en sorte que les restes humains soient traités dignement ». Ce texte n’interdit toutefois pas l’accès à l’épave puisqu’il encourage les recherches archéologiques dont le caractère scientifique ou éthique n’est pas « contestable ».