Archives du tag ‘geek

Antarctique : Un volcan emprisonné sous la glace ?

crédit:  technofuture.canalblog.com/

crédit:
technofuture.canalblog.com/

Article source: technofuture.canalblog.com/

Lundi 1 décembre 2014

Recouvert à 98% d’une calotte glacière de 1,2 km d’épaisseur, le continent Antarctique pourrait cacher sous sa glace un volcan qui s’il entrait en éruption, viendrait accroître l’élévation du niveau des océans.

Un volcan déjà actif ou en passe de l’être se cacherait sous un kilomètre de glace en Antarctique occidental. C’est la découverte faite par des chercheurs de l’université Washington de Saint Louis (USA). Entre 2007 et 2010, Amanda Lough et ses collègues ont mis en place un réseau de sismographes près du pic Whitney vieux de 13 millions d’années. Ils souhaitaient ainsi récolter des données sur les mouvements de plaques.

giphy (2)
En janvier-février 2010 puis en mars 2011, les appareils ont enregistré plusieurs ondes sismiques entre 25 et 40 km de profondeur. Les chercheurs ont alors tenté de trouver la source des vibrations détectées. Les résultats publiés dans la revue Nature Geoscience montrent que les ondes provenaient d’une zone située à 55 km au sud du mont Waesche, dans l’alignement de l’Executive Committe Range, une chaîne de montagnes composée de cinq grands volcans. Pour les chercheurs, ces vibrations auraient pour cause des mouvements de magma propres aux volcans, comme il en a déjà été enregistré à Hawaï. Mais ce n’est pas tout, une cartographie radar montre un gonflement à la surface du sol dans la même zone et un renforcement du champ magnétique. L’addition de ces multiples phénomènes a de grandes chances de trahir l’existence d’une activité magmatique et donc d’un volcan.

giphy (3)Cette découverte n’est pas sans importance puisqu’une entrée en éruption pourrait faire fondre une masse considérable de calotte glaciaire en profondeur. Il y a en effet peu de chance que le volcan parvienne à percer l’épaisseur de 1 à 2 km mais il pourrait accélérer l’écoulement du flux des glaces en direction de l’océan. La conséquence serait une élévation du niveau de la mer dont l’importance reste encore à définir.

 

barre dorée

Rejoignez-nous sur notre groupe facebook

oanis
geysergif

Mise à jour investigation oceanographique et oanis, le : 01/12/2014 à : 18h40.

cropped-capture2.jpg

 

 

 

Comment l’US Navy transforme de l’eau de mer en carburant

crédit: technofuture.canalblog.com/

crédit:
technofuture.canalblog.com/

Article sourcetechnofuture.canalblog.com/

Les chercheurs de la Marine américaine ont réussi à transformer de l’eau de mer en carburant, espérant à terme s’affranchir de la dépendance au pétrole. Voici comment.

Après la voile et la vapeur, la Marine américaine pense avoir la pierre philosophale pour propulser ses navires: ses chercheurs ont réussi à transformer de l’eau de mer en carburant, espérant à terme s’affranchir de la dépendance au pétrole.

Les chercheurs du Naval Research Laboratory (NRL) ont démontré la viabilité du concept en parvenant à faire voler un modèle réduit d’avion avec du carburant produit à partir d’eau de mer.

« C’est une étape énorme », se félicite le vice-amiral Philip Cullom, chef d’état-major adjoint de l’US Navy, qui cherche à se désengager de sa dépendance au pétrole et des variations de son prix.

crédit: technofuture.canalblog.com/

crédit:
technofuture.canalblog.com/

Et la Marine est gourmande: en 2011, la Navy a consommé près de deux millions de tonnes de carburant. La transformation d’eau de mer en kérosène pourrait coûter à terme entre 3 et 6 dollars par gallon (3,8 litres), espère le NRL.

Après neuf ans de travail sur le sujet, Heather Willauer, une chimiste du NRL ne cache pas sa joie: « pour la première fois, nous avons été capables de mettre au point une technologie pour capturer de façon simultanée le CO2 et l’hydrogène contenue dans l’eau de mer et d’en faire un carburant liquide, c’est une percée importante ».

atome-hydrogene crédit: /technofuture.canalblog.com/

Atome-Hydrogene
crédit:
technofuture.canalblog.com/

L’idée de départ est simple: les hydrocarbures sont composés de carbone et d’hydrogène, présents en grande quantité dans l’eau de mer. En capturant le dioxyde de carbone (CO2) et l’hydrogène contenus dans l’océan, il est possible de produire un kérosène de synthèse utilisable dans les moteurs de navires ou d’avions.

Directement utilisable

Le CO2 -dont la concentration est 140 fois plus importante dans l’océan que dans l’air- et l’hydrogène sont capturés par un processus d’électrolyse et ensuite liquéfiés et transformés en hydrocarbures.

crédit: technofuture.canalblog.com/

crédit:
technofuture.canalblog.com/

Ce carburant a sensiblement la même apparence et la même odeur qu’un kérosène conventionnel, assure Heather Willauer. Surtout, le grand avantage, selon le vice-amiral Cullom, est qu’il est directement utilisable dans les moteurs de navires et d’avions actuels. Pas besoin donc de mettre au point de nouveaux moteurs.

La production de ce carburant ne s’effectue pour l’instant qu’en petites quantités en laboratoire. L’unité de production, dont les divers éléments sont disponibles dans le commerce, est installée sur une palette d’environ 1,5 mètre de côté. Pour passer à une quantité industrielle, il suffira de multiplier les unités de production.

Mais avant cela, en partenariat avec plusieurs universités, le laboratoire veut améliorer encore la quantité de CO2 et d’hydrogène capturés. « Nous avons démontré la faisabilité, nous voulons améliorer l’efficacité », explique Heather Willauer.

crédit: technofuture.canalblog.com/

crédit:
technofuture.canalblog.com/

Les implications de cette innovation sont prometteuses sur le plan stratégique car elles devraient permettre de raccourcir la chaîne logistique, un maillon faible dans chaque armée car plus facile à attaquer.

Dans la Marine, « on ne va pas nécessairement à la station-service pour se ravitailler, c’est la station-service qui vient à nous par le biais d’un pétrolier ou d’un navire de ravitaillement », explique le vice-amiral Cullom. Les Etats-Unis disposent d’une flotte de 15 pétroliers-ravitailleurs militaires.

Pétrolier-Ravitailleur -Var- A 608 crédit: http://technofuture.canalblog.com/

Pétrolier-Ravitailleur -Var- A 608
crédit:
technofuture.canalblog.com/

Seuls les porte-avions sont dotés d’une propulsion nucléaire. Tous les autres navires doivent fréquemment abandonner leur mission pendant quelques heures pour naviguer en parallèle avec le pétrolier le temps de faire le plein, une opération délicate, surtout par gros temps.

Mais les chercheurs préviennent: il faut encore compter dix ans au moins avant que les navires américains soient en mesure de produire à bord leur propre carburant.

geyser

gif

Mise à jour investigation oceanographique et oanis le: 24/07/2014 à : 11h35.

cropped-capture2.jpg

Le Cyclops : un nouveau sous-marin pour l’exploration des grands fonds

crédit : technofuture.canalblog.com/

crédit :
technofuture.canalblog.com/

Article source: technofuture.canalblog.com/

mercredi 12 mars 2014

Le Cyclops va-t-il révolutionner l’exploration des grands fonds ? C’est probablement l’espoir des concepteurs de ce nouveau sous-marin en fibre de carbone, prévu pour emmener cinq personnes jusqu’à 3.000 m de profondeur, durant un périple d’au maximum 8 h. Il offrira alors une vision à 180° aux deux passagers avant, grâce à son grand dôme hémisphérique. Si tout va bien, l’engin subaquatique sera commercialisé en 2016.

Il existerait à ce jour plus de 700 sous-marins en circulation dans le monde, dont 600 seraient militaires, les 100 autres étant à usage civil. Voilà les chiffres avancés par Stockton Rush, qui n’est autre qu’un passionné du monde sous-marin ayant cofondé l’entreprise américaine OceanGate Inc. en 2009. Depuis, elle met le sous-marin Antidote à la disposition de ses clients, qu’ils soient industriels, cinéastes ou chercheurs. Problème : ce véhicule subaquatique doté d’un dôme en verre ne peut pas descendre au-delà de 305 m de profondeur, ce qui limite considérablement son usage.

Pour s’affranchir de cette contrainte, et par la même occasion démocratiser l’accès aux grandes

crédit: technofuture.canalblog.com/

crédit:
technofuture.canalblog.com/

profondeurs, OceanGate s’est associée au Laboratoire de physique appliquée de l’université Washington (APL-UW) pour développer un nouveau sous-marin qui serait léger, facile à mettre en œuvre et surtout, bien plus abordable pour les personnes en ayant besoin. Après 18 mois de recherches et plus de 20 concepts imaginés, un modèle a finalement été choisi : le Cyclops. Parmi ses spécificités principales, notons qu’il est prévu pour véhiculer cinq personnes jusqu’à 3.000 m de profondeur, là où aujourd’hui seulement quelques sous-marins habités océanographiques peuvent se rendre.

Le Cyclops aura la forme d’une balle de fusil, la pointe étant dirigée vers l’arrière. L’avant sera pour sa part occupé par un dôme hémisphérique de 1,5 m de diamètre, en verre borosilicate de 10,2 cm d’épaisseur. Il offrira une vision à 180° aux deux passagers assis sur les sièges avant, qui seront d’ailleurs entrés dans le sous-marin par ce dôme. La coque de 17,8 cm d’épaisseur ne sera pas en acier, mais bien en fibre de carbone. Des tests de résistance ont déjà été conduits en partenariat avec Boeing. Ils se sont montrés concluants, témoignant ainsi que la coque pouvait être construite avec une disposition des couches de fibres (épaisseur de 0,3175 cm) qui n’engendre pas de faiblesse dans la structure.

Un sous-marin affranchi de son navire de transport

La mise en œuvre du Cyclops, qui mesure 5,5 m de long pour 3,3 m de large et 2,3 m de haut, sera facilitée par le fait qu’il ne nécessite pas de navire de transport adapté, ce qui réduit également ses coûts d’utilisation. Une fois mis à l’eau, l’engin de seulement 8,6 t adoptera une position verticale, avant de descendre à la vitesse de 100 m/mn. Les sièges des passagers et du pilote pivoteront alors de manière à ce que l’assise reste horizontale.

crédit: technofuture.canalblog.com/

crédit:
technofuture.canalblog.com/

Une fois arrivé au fond, le Cyclops se remettra à l’horizontale et pourra alors évoluer à la vitesse de 3,5 nœuds (soit environ 6,5 km/h), sachant que ses batteries lithium-polymères lui procureront une autonomie de 8 h. Elles serviront également à alimenter l’éclairage extérieur Led de 5.000 lumens. La vitesse de remontée sera de 100 m/mn. Détail d’importance, les réserves en air permettront aux cinq passagers de tenir bon 96 h durant en cas de problème.

Le Cyclops ne craint pas les ROV

Avec Cyclops, les deux partenaires espèrent faciliter l’accès aux abysses au plus grand nombre, en développant le marché des sous-marins privés. Ils visent tout particulièrement les industries pétrolières, gazières ou minières, ainsi que les exploitants pharmaceutiques, la recherche

crédit: technofuture.canalblog.com/

crédit:
technofuture.canalblog.com/

scientifique et pourquoi pas le secteur du tourisme. C’est une autre force du projet. En développant un sous-marin utile à plusieurs domaines, ses coûts de production pourraient diminuer. De quoi le rendre encore plus accessible.

 Les responsables du projet croient bien évidemment en cet engin malgré la concurrence faite par lesROV (pour remotely operated vehicle), ces robots sous-marins téléguidés par un câble depuis la surface. En effet, le Cyclops permettrait aux chercheurs de réaliser des observations directes, et ainsi de se faire une idée plus précise de l’environnement qui les entoure : par exemple, mieux connaître la position de leurs sondes dans un milieu donné. En effet, leur champ de vision ne sera pas réduit à celui d’une caméra (cas pour les ROV) ou par le faible diamètre des hublots des sous-marins plus anciens. Finalement, si tout se passe bien, la construction d’un modèle pouvant descendre à 6.000 m est prévue.

Vidéo youtube

Si cette vidéo ne fonctionne pas cliquez ici

geyser

gif

Mise à jour investigation oceanographique et oanis, le: 14/03/2014 à : 17h10.

cropped-capture2.jpg

%d blogueurs aiment cette page :