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La découverte d’eau sur certaines certaines planètes pourrait bouleverser la recherche de vie extraterrestre.

Vue d’artiste représentant le système Trappist-1, composé de sept planètes orbitant autour d’une « naine rouge », une étoile moins lumineuse et moins massive que notre Soleil. NASA/JPL-Caltech/R. Hurt – lexpress.fr

Vendredi 9 février 2018 à 17h00:

« L’eau existe sous différentes formes ici sur notre planète. Dans le cosmos elle se dévoile un peu plus au gré des découvertes faites par différents moyens de détection.

Nous ouvrons cette rubrique spéciale ( L’eau dans l’espace)  avec un premier article pour justifier cela.

Nos recherches ont déjà commencées et pris en compte ces paramètres. Simplement l’eau dans l’espace aura sa rubrique dédiée aux découvertes de cet élément ailleurs que sur Terre. Ceci sera plus facile de retrouver ce sujet  et ce genre d’informations nous parvenant parmi les autres, ici sur notre site web. »

Era & Sylvain

De la roche et beaucoup d’eau: les planètes de Trappist-1 livrent leurs secrets

Article source: 7sur7.be 

Lundi, 5 février 2018

De nouvelles études dévoilent notamment que les sept exoplanètes du système TRAPPIST-1 sont globalement rocheuses et jusqu’à 5% plus riches en eau que la Terre, indique lundi l’Université de Liège dans un communiqué. L’an dernier, une équipe internationale chapeautée par l’astronome liégeois Michaël Gillon avait annoncé la découverte de quatre nouvelles exoplanètes – des planètes situées hors du système solaire – autour de l’étoile naine ultra froide TRAPPIST-1. Elles s’ajoutaient aux trois autres détectées précédemment.

Des observations intensives ont été effectuées par les télescopes terrestres (notamment TRAPPIST et SPECULOOS) et spatiaux (HUBBLE et SPITZER). 

Selon une étude publiée dans la revue Astronomy & Astrophysics, les planètes du système TRAPPIST contiennent jusqu’à 5% d’eau en plus que la Terre. « C’est nettement plus d’eau que celle contenue dans nos océans, qui ne représentent que 0,02 % de la masse de notre planète », explique Simon Grimm, post-doctorant à l’Université de Berne, en Suisse. Ce constat a pu être mis en évidence grâce à une mesure précise des masses et des dimensions des planètes.

Une autre étude, dirigée par Valérie Van Grootel (STAR Research Institute, ULiège) et parue dans The Astrophysical Journal, dévoile que des observations ont permis d’en savoir plus sur les propriétés de l’étoile du système, TRAPPIST-1, notamment sa distance, sa température, son rayon et sa masse, qui est 10% plus élevée que ce qui avait été estimé. 

L’habitabilité potentielle confirmée
Par ailleurs, la présence d’une atmosphère riche en hydrogène a été exclue pour trois des quatre planètes du système les plus susceptibles d’être habitables, selon une troisième étude publiée dans Nature Astronomy. « La présence d’atmosphères étendues dominées par l’hydrogène sur les quatre planètes les aurait présentées comme des mondes gazeux inhospitaliers comme Neptune« , souligne Julien de Wit, chercheur au Massachusetts Institute of Technology et auteur principal de l’étude. « Rassemblés, les résultats de nos recherches confirment la nature terrestre et l’habitabilité potentielle des planètes du système. »

Enfin, des données récoltées grâce au télescope spatial de la Nasa SPITZER, montrent que les futures études de l’atmosphère des planètes « ne seront pas affectées de façon significative par l’activité de l’étoile, ce qui est encourageant pour la suite », commente Laetitia Delrez, post-doctorante de l’ULiège à l’Université de Cambridge et auteure d’une dernière étude (Monthly Notices of the Royal Astronomical Society). 

Les chercheurs attendent maintenant avec impatience l’observation spectroscopique des atmosphères des planètes avec le nouveau télescope spatial James Webb, qui sera lancé l’an prochain par la NASA et l’ESA.

Source

En bonus peur ceux qui souhaitent plus de précisons scientifiques voici une conférence filmée.

Vidéo via youtube

CEA Sciences

Ajoutée le 13 mars 2017

Conférence d’actualité du 6 mars 2017 du CEA Paris-Saclay Un système extrasolaire extraordinaire vient d’être découvert à 40 années-lumière de nous : sept planètes tempérées et de taille proche de celle de la Terre orbitent autour d’une petite étoile très froide appelée Trappist-1. Trois de ces planètes pourraient avoir des conditions à leur surface propices à la présence d’eau liquide. Les perspectives d’observations complémentaires rendent ce système particulièrement excitant : en particulier l’atmosphère de ces planètes pourra être sondée grâce au télescope spatial James Webb auquel le CEA contribue activement. Intervenant(e)s : – Emeline Bolmont, post-doctorante au Laboratoire dynamique des étoiles, des exoplanètes et de leur environnement (LDEE) à l’Irfu, parle de la découverte des planètes de Trappist-1; – Stéphane Mathis, chercheur au Service d’astrophysique de l’Irfu, explique les résultats des forces de marées considérables qui s’exercent sur ces exoplanètes; – Antoine Strugarek, post-doctorant au LDEE à l’Irfu, montre l’influence des champs magnétiques des étoiles et des planètes sur l’organisation des systèmes d’exoplanètes; – Pierre-Olivier Lagage, chercheur au Service d’astrophysique de l’Irfu, explique la mission du télescope spatial James Webb (JWST) pour analyser les atmosphères de ces exoplanètes. Durée de la conférence : 1h20min Copyright CEA / DRF

Les planètes exotiques de Trappist-1

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Mise à jour investigation océanographique et oanis, le 09/02/2018 à : 17h00.

Mars : le robot Curiosity a trouvé un grand lac

Une analyse effectuée par le robot Mars Curiosity a permis de découvrir que le sol martien contenait de l'eau. (NASA / AFP)

Une analyse effectuée par le robot Mars Curiosity a permis de découvrir que le sol martien contenait de l’eau. (NASA / AFP)

Article source: francetvinfo.fr

La Nasa a découvert les traces d’un lac peut-être alimenté par des rivières sur Mars, prouvant une nouvelle fois que la planète rouge a été propice à l’existence d’une vie microbienne.

Suite

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Mise à jour investigation oceanographique et oanis, le : 09/12/2014 à : 10h40.

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UN ASTRONAUTE SOUS-MARIN SUR LA LUNE

Apollo 11 Sous la Mer crédit :ESA

Apollo 11 Sous la Mer Crédit :ESA

 

Article source: esa.int/

ESA

UN ASTRONAUTE SOUS-MARIN SUR LA LUNE

11 septembre 2013

L’astronaute de l’ESA Jean-François Clervoy et l’instructeur d’astronautes Hervé Stevenin ont endossé les rôles de Neil Armstrong et de Buzz Aldrin la semaine dernière pour une simulation sous-marine de l’historique mission lunaire.

Entraîner des astronautes sous l’eau est un moyen efficace de les habituer aux sensations procurées par le fait de travailler en apesanteur pendant de longues périodes de temps.

Récolte sous-marine d'échantillons Crédit: esa

Récolte sous-marine d’échantillons
Crédit: esa

La semaine dernière, le concept d’entrainement sous l’eau a été étendu jusqu’à la simulation de gravité lunaire par la Comex, les spécialistes français de la plongée en grande profondeur. La gravité lunaire peut être simulée en ajustant la flottabilité de l’astronaute – notre Lune n’a qu’un sixième de la gravité que nous ressentons sur Terre.

La mission Apollo 11 Sous la Mer a prouvé qu’il était possible de simuler sous l’eau les opérations typiques des sorties spatiales effectuées par les astronautes de la NASA sur la Lune il y a 44 ans.

Les premiers tests avant la mission ont été effectués dans l’une des piscines de la Comex à Marseille. Le véritable test a été réalisé le 4 septembre dans la Mer Méditerranée, au large de Marseille, et comprenait deux simulations lunaires.

Jean-François et Hervé portaient la combinaison Gandolfi d’entrainement aux sorties spatiales, conçue

Combinaison Gandolfi Crédit :ESA

Combinaison Gandolfi
Crédit :ESA

par la Comex et basée sur la combinaison spatiale russe Orlan.

Plusieurs échantillons de sol ont été récoltés par les aquanautes à l’aide d’outils similaires à ceux utilisés sur la Lune par l’équipage d’Apollo 11.

Jean-François est un astronaute expérimenté qui a volé sur trois missions en navette spatiale, dont une mission vers la station russe Mir, et une mission pour réparer le télescope spatial Hubble.

Hervé Stevenin, chargé de l’entrainement des astronautes aux sorties spatiales au Centre Européen des Astronautes (EAC – European Astronaut Center) est un instructeur expérimenté des astronautes de l’ESA, qui a été formé aussi bien à Houston par la NASA sur leur combinaison spatiale que sur la combinaison Orlan en Russie auprès du Centre Gagarine d’Entrainement des Cosmonautes.

« Le costume Gandolfi est encombrant, limite la liberté de mouvement, et demande un effort physique – exactement comme une véritable combinaison spatiale. J’ai vraiment eu l’impression de marcher et de travailler sur la Lune », explique Jean-François.

Échantillonnage Crédit: ESA

Échantillonnage
Crédit: ESA

Hervé ajoute “Cette combinaison pourrait être adaptée pour améliorer l’entrainement des astronautes au Centre Européen des Astronautes. Les terrains d’entrainement sous-marins de la Comex sont également un incroyable environnement permettant de simuler la Lune ou même Mars.  Je me sentais vraiment sur un autre monde, seule la couleur de l’eau me rappelait que j’étais sur Terre.”

Ce test sous-marin était le premier pas destiné à développer une expertise européenne dans les simulations de sorties spatiales en gravité partielle, nécessaires pour préparer une exploration de la surface de la Lune, d’astéroïdes ou de Mars par des astronautes.

Didier Schmitt, expert scientifique de la Commission Européenne, se trouvait en tant qu’observateur au centre de contrôle de la mission, situé sur le vaisseau scientifique Minibex de la Comex en surface de la Méditerranée.

La poursuite du développement de simulations de surfaces planétaires en Europe sera cofinancé par l’Union européenne dans le cadre d’un projet appelé Moonwalk.

Minibex Crédit:ESA

Minibex
Crédit:ESA

Source

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Mise à jour investigation océanographique et oanis, le : 11/09/2013 à : 22h35.

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