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– 90°C : ces aventuriers qui vont tenter la traversée de l’Antarctique en sachant que ça ne peut que mal se passer..

Une expédition, menée par l’aventurier britannique Ranulph Fiennes et dont le but est de traverser l’Antarctique pour la première fois en hiver, est partie mardi du Cap de Bonne-Espérance en Afrique du sud.

"Lors d'une nuit polaire, la température moyenne est de -70 degrés" Crédit ReutersEn savoir plus sur http://www.atlantico.fr/pepites/90c-ces-aventuriers-qui-vont-tenter-traversee-antarctique-en-sachant-que-ne-peut-que-mal-se-passer-600610.html#vwDmEDRYMmiTgPiF.99

« Lors d’une nuit polaire, la température moyenne est de -70 degrés » Crédit Reuters 

« Lors d’une nuit polaire, la température moyenne est de -70 degrés » Crédit Reuters

Il est décrit par le livre Guinness des records comme « le plus grand explorateur vivant ». L’aventurier britannique Sir Ranulph Fiennes a entamé ce lundi une aventure sans précédent : la première traversée à ski de l’Antarctique en hiver, sans assistance et sans possibilité d’être secouru. Son nom donne un frisson dans le dos : « The coldest journey » (le voyage le plus froid).

Fiennes est parti mardi du cap de Bonne-Espérance, il devrait atteindre l’Antarctique dans quelques jours. Au mois de mars, il s’élancera avec son équipe pour cette traversée de 4000 kilomètres. L’équipe de spécialistes comporte six membres en tout : deux sur des skis – Fiennes et son coéquipier – et quatre à bord de deux véhicules équipés de chenilles. Le Britannique avancera dans l’obscurité et dans le froid. Lors d’une nuit polaire, la température moyenne est de -70 degrés, mais le thermomètre peut descendre en dessous des -90.

Credit : LIMA ProjectLe trajet qu'envisage de prendre Sir Ranulph Fiennes

Credit : LIMA Project
Le trajet qu’envisage de prendre Sir Ranulph Fiennes

Si un drame venait à se produire, les aventuriers seraient piégés dans un désert de glace. En effet, aucune équipe de secours ne pourrait voler par de telles températures, le fuel de l’appareil gèlerait immédiatement.

Anton Bowring, un des membres de l’expédition qui restera à bord du bateau tout au long de l’expédition, est convaincu que le drame ou la crise, dans une pareille aventure, relève plus de la certitude que de la probabilité. Voici un extrait d’un post que le scientifique a mis en ligne sur son blog le jour du départ de l’expédition :

« Pendant les douze prochains mois, ils seront seuls en Antarctique. Une fois qu’ils auront entamé la traversée, personne ne pourra les aider. Ils devront réussir un utilisant leurs compétences et leur ingéniosité. Les équipes de recherche et de secours ne peuvent en aucun cas être envisagées et tous les élèvements autour d’eux les forceront à s’arrêter. L’insupportable obscurité et le froid casseront peu à peu les hommes et les machines. Sur le bateau, la réalité de ce défi décourageant devenait de plus en plus claire. L’amusement du voyage depuis le départ de Londres a peu à peu laissé place à l’appréhension et à la tension. Quitter la civilisation était inévitable. Le moment était destiné à arriver. Il serait extraordinaire qu’un drame ne se produise pas lors d’une traversée de 4000 kilomètres par des températures avoisinant les -70 degrés, et qui plus est de nuit où les crevasses peuvent avaler l’équivalent d’un bulldozer de 25 tonnes en un claquement de doigt. Les vents ravageurs et les blizzards perçants vont remplacer la douce splendeur de l’été sud africain. C’est le moment où tout le monde prend conscience de la dure réalité de ce qui nous attend. » 

 

 "Les crevasses peuvent avaler l'équivalent d'un bulldozer de 25 tonnes en un claquement de doigt"

« Les crevasses peuvent avaler l’équivalent d’un bulldozer de 25 tonnes en un claquement de doigt »

 

 

 « Les crevasses peuvent avaler l’équivalent d’un bulldozer de 25 tonnes en un claquement de doigt »

Depuis quarante ans, Fiennes et ses équipes enchaînent les défis. L’explorateur a traversé l’Antarctique l’été, réalisé un tour du monde à pied et à la voile en reliant les deux pôles, couru sept marathons en sept jours sur les cinq continents, etc. Chaque exploit est un évènement médiatique en Grande-Bretagne.

En savoir plus sur http://www.atlantico.fr/pepites/90c-ces-aventuriers-qui-vont-tenter-traversee-antarctique-en-sachant-que-ne-peut-que-mal-se-passer-600610.html#vwDmEDRYMmiTgPiF.99

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Mise à jour investigation océanographique et oanis, le 25/01/2013, 12h45.

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