INVESTIGATION OCEANOGRAPHIQUE ET OANIS Nos questions Ufologiques nous orientent vers le cosmos, cependant certaines réponses pourraient venir des Abysses
L’une des lunes de saturne,Enceladus par la sondeCassini renifle l’habitabilité dans les jets jaillissant de la surface lunaire. Crédit image : crashdebug.fr
Des lacs sous-glaciaires pourraient nous aider à chercher la vie extraterrestre
Article source : futura-sciences.com/
Publié le 17/04/2018 par: Laurent Sacco
Par sérendipité, une équipe internationale de chercheurs vient de découvrir le premier lac sous-glaciaire arctique canadien. Grande nouveauté, il est hyper-salé, ce qui en fait un environnement sur Terre similaire à l’océan sous la banquise d’Europe. De quoi exciter les exobiologistes voulant explorer la lune de Jupiter.
Lorsqu’il s’agit de rechercher de la vie sur Mars, les exobiologistes et les planétologues testent leurs théories et leurs stratégies dans des environnements terrestres, au moins depuis les années 1970. Carl Sagan a ainsi largement relayé dans le grand public les travaux du microbiologiste Wolf Vladimir Vishniac, mort en 1973 alors qu’il effectuait ses recherches en Antarctique, qu’il considérait comme un environnement similaire à celui de certaines régions de Mars. Les idées de base sont bien sûr de vérifier si des micro-organismes peuvent survivre et prospérer dans des conditions similaires, et enfin de découvrir où l’on peut le plus facilement les mettre en évidence et avec quelles techniques.
L’île Devon, un environnement martien au Canada
Les exobiologistes ont continué à explorer la voie ouverte par Vishniac en Antarctique mais aussi dans le désert de l’Atacama et même en Arctique sur l’île Devon qui est située dans une partie isolée du territoire du Nunavut au Canada. Elle est généralement considérée comme la plus grande île inhabitée du monde. Ainsi, chaque été depuis 1999, des chercheurs du projet Haughton-Mars de la Nasa et de la Mars Society résident dans cet endroit pour étudier les caractéristiques géologiques et environnementales d’un site considéré comme un excellent analogue de Mars, notamment parce qu’il se trouve à proximité d’un cratère d’impact, le cratère Haughton.
Toutefois, la découverte qui vient d’être annoncée par une équipe de chercheurs dans un article de Science Advances, et qui concerne les exobiologistes en quête de vie ailleurs dans le Système solaire, n’a pas été faite dans le cadre du projet Haughton-Mars, même si elle concerne également l’île Devon.
Elle prend racine dans le travail de thèse de la géophysicienne Anja Rutishauser qui s’occupait de sondages radar de la couverture glaciaire du Canada pour des études de glaciologie à l’université de l’Alberta. Il s’agissait en l’occurrence de regarder de plus près les données radar collectées depuis un avion par la Nasa et l’Institut de géophysique de l’université du Texas (UTIG) pour décrire les conditions du substratum rocheux sous la calotte glaciaire du Devon.
Des analogues des lacs d’Europe sous la banquise de l’île Devon
La chercheuse a alors mis en évidence ce qu’elle ne cherchait pas à prouver au départ, l’existence de deux lacs situés sous la calotte glaciaire de l’île entre 550 et 750 mètres de profondeur. Des lacs sous-glaciaires ont déjà été découverts en Antarctique, comme le célèbre lac Vostok, et même quelques-uns sous l’Inlandsis du Groenland, mais c’est la première fois que l’on en découvre dans l’Arctique canadien. Le résultat le plus étonnant, c’est qu’à ces profondeurs, les eaux des deux lacs doivent être à -10° C environ et même en tenant compte de la pression, pour rester liquide à cette température, elles doivent également être hyper-salées (ces lacs doivent contenir des concentrations importantes de chlorure de sodium ou d’autres sels, avec des concentrations salines supérieures à celles de l’eau de mer, soit 35 grammes par litre), ce qui ne s’était encore jamais vu avec les environ 400 autres lacs sous-glaciaires connus.
Envoyer un sous-marin dans l’océan d’Europe
Vidéo NASA Jet Propulsion Laboratory via Youtube
Les scientifiques croient qu’il y a un océan caché sous la surface de la lune Europa de Jupiter. L’astrobiologiste de la NASA-JPL Kevin Hand explique pourquoi les scientifiques sont si excités par le potentiel de ce monde couvert de glace à répondre à l’une des questions les plus profondes de l’humanité. Images sous-marine fournies par John Delaney, Université de Washington.
Les deux lacs hypersalins révélés par les ondes électromagnétiques ont des surfaces d’environ huit et cinq kilomètres carrés respectivement et ils ne semblent pas reliés à des sources d’eau marine ou à des eaux de surface. Ils doivent donc leur salinité à des affleurements géologiques salifères sous la glace. On peut raisonnablement avancer que ces lacs sont isolés depuis au moins 120.000 ans d’après les chercheurs.
Voilà qui est très intéressant pour l’exobiologie car une telle éventualité ouvre une fascinante possibilité. Si des formes de vie ont été piégées dans ces lacs et ont évolué en survivant jusqu’à nos jours, leur étude serait riche d’enseignements pour mieux évaluer la possibilité d’une vie dans les océans d’Europe, sous la banquise de la lune de Jupiter.
Nous connaissons environ 400 lacs sous-glaciaires sur Terre mais nous venons de découvrir les tout premiers sous la glace de l’Arctique canadien, par hasard, lors de travaux de glaciologie avec des sondages radar.
Les deux lacs découverts sont hypersalins et ils pourraient être isolés depuis 120.000 ans sur l’île Devon, un environnement qui sert déjà d’analogue à Mars pour les planétologues et les exobiologistes.
Ils pourraient contenir des formes de vie microbienne qui seraient adaptées à ces lacs, ce qui en ferait, peut-être, des équivalents de l’océan d’Europe, la lune de Jupiter.
Un mystérieux son métallique entendu dans la fosse des Mariannes enfin identifié ?
Publié par Émeline Ferard, le 21 décembre 2016
Des scientifiques américains pensent avoir identifié la nature d’un étrange son métallique enregistré dans les profondeurs de la fosse des Mariannes. Surnommé « Western Pacific Biotwang », il s’agirait en réalité d’un chant inconnu provenant de baleines.
Les profondeurs des océans recèlent de nombreux mystères. Mais des scientifiques pensent aujourd’hui avoir percé l’un d’entre eux : celui du « Western Pacific Biotwang », en français le « Biotwang du Pacifique ouest ». Ce nom désigne un mystérieux son enregistré à quelque 1.000 mètres de profondeur dans la fosse des Mariannes. S’étendant entre le Japon et l’Australie, cette fosse océanique est considérée comme l’endroit le plus profond de la croûte terrestre, avec des profondeurs descendant jusqu’à 10.000 mètres. Afin d’étudier ses secrets, une équipe de l’Oregon State University y a envoyé entre l’automne 2014 et le printemps 2015, des dispositifs sous-marins acoustiques fonctionnant de façon autonome.
Ce sont eux qui ont enregistré un son jusqu’ici jamais entendu. Légèrement métallique, il a été capturé à plusieurs reprises, perdurant entre 2,5 et 3,5 secondes. Et chaque son montre une étonnante complexité : d’après la description faite, il se décompose en plusieurs parties et comprend des fréquences allant de 38 à 8.000 Hertz.
Second article: Un mystérieux bruit entendu dans les eaux de l’Arctique intrigue le Canada
datant du 8 /11/ 2016 –
Depuis des mois, un bruit mystérieux émane des eaux de la région arctique de région arctique, située au nord du Canada. Semblable à un bourdonnement, celui-ci effraie la faune et désespère les chasseurs locaux. C’est un véritable mystère qui agite aujourd’hui la communauté locale de Nunavut, une région éloignée se situant au nord du Canada. Documenté dans les détroits de Fury et d’Hecla, en Arctique, il se manifeste sous la forme d’un bruit étrange décrit comme un tintement ou un bourdonnement. Personne ne sait de quoi il s’agit et le moins qu’on puisse dire, c’est que la situation ne semble pas s’améliorer. Le phénomène se prolonge depuis le début de l’été, donnant lieu à de nombreux témoignages rapportés notamment par les chasseurs locaux et navigateurs de passage. Selon ces derniers, le bruit semble provenir des profondeurs marines. Paul Quassa, membre de l’Assemblée législative du Nunavut, redoute que l’écosystème de la région en pâtisse. La zone en question est en effet considérée comme un refuge pour de nombreuses espèces marines.
Par La Voix de la Russie | Pour le développement des ressources minérales dans l’Arctique, les scientifiques russes envisagent de construire les villes sous-marines dans les glaces, le fonctionnement desquelles sera suivi par des robots marins qui pourraient reconnaître l’un l’autre, a déclaré le vice-premier ministre Dmitri Rogozine.
Des navires sous-marins de prospection, des navires-porteurs, des moyens de forage, de la production, de la préparation des produits, de l’énergie, de la maintenance, de la réparation et de la sécurité intégrée seront les principaux éléments de ces complexes.
Selon les experts, jusqu’à 30% des réserves d’hydrocarbures au large des côtes de la planète sont stockées en Arctique.
Le navire-laboratoire connus sous le nom d’Université flottante de l’Arctique appareille ce premier juin pour du port d’Arkhangelsk pour étudier l’hydrologie des mers Blanche et de Barents le navire porte le pavillon de la Société géographique russe.
C’est la premières des trois expéditions prévues cette année dans le cadre du projet unique « Université flottante de l’Arctique ». Le navire-laboratoire Professeur Moltchanov et le seul de sa classe à servir d’université flottante. Ce voyage permettra aux jeunes explorateurs de l’Arctique d’acquérir des connaissances nouvelles et de faire éventuellement des découvertes. Le programme scientifique de l’expédition a des déclinaisons océanologiques, météorologiques, hydro-chimiques et biologiques. Une attention particulière est accordée à la glaciologie, la science des glaces naturelles. Elle permet de mieux comprendre les changements climatiques dans l’Arctique qu’on appelle « la cuisine du temps », estime Konstantin Bogolitsyne, directeur scientifique de l’expédition et pro recteur de l’Université de l’Arctique basée à Arkhangelsk :
La glaciologie permet de suivre l’évolution de la situation en Arctique et sur les territoires insulaires. C’est très important surtout à la lumière de ce qui se passe au Groenland dont les glaces fondent rapidement sous l’effet du réchauffement global. Il nous est très important de savoir exactement ce qui se passe dans cette région.
En plus du travail de recherche et de formation, l’expédition est également chargée d’une mission diplomatique, notamment en ce qui concerne le Spitzberg qui est une des volets de coopération entre la Russie et la Norvège, – fait ressortir Elena Koudriachova, la rectrice de l’Université d’Arkhangelsk :
Nous allons consacrer une demi-journée pour discuter avec nos partenaires norvégiens des grandes orientations du travail dans le Spitzberg. Nous avons également prévu une série des rencontres et des négociations destinées à mettre au point des programmes de formations et de recherche communs. Notre université est appelée à y jouer un grand rôle conformément à la décision prise par le ministère russe de l’éducation nationale et de la recherche.
Le premier voyage de l’Université flottante au eu lieu l’été dernier. Le projet a été organisé par l’Université de l’Arctique et la Société géographique russe. L’expédition de juin 2013 durera 25 jours. Source:
Mise à jourinvestigations océanographique et oanis, le : 02 /06/2013 à : 21h45.