Xeno­bot » un nouveau type d’in­di­vidu : un organisme vivant programmable. » »

Ces scientifiques ont créé le premier robot fait de cellules vivantes

Article source : ulyces.co/

Crédits  image : Douglas Blacks­ton, Sam Krieg­man

À partir de plusieurs centaines de cellules embryon­naires de grenouilles, des cher­cheurs améri­cains ont construit un petit robot vivant. Ce xeno­bot « n’est ni un robot tradi­tion­nel, ni une nouvelle espèce d’ani­mal », explique Joshua Bongard, auteur d’une étude publiée lundi 13 janvier dans la revue PNAS et relayée le lende­main par CNN. « C’est un nouveau type d’in­di­vidu : un orga­nisme vivant program­mable. »

Au lieu de lais­ser les cellules de grenouilles afri­caines à griffes (Xeno­pus laevis) former des tissus et donner vie à un animal, les cher­cheurs de l’uni­ver­sité du Vermont et de l’uni­ver­sité Tufts, dans le Massa­chu­setts, les ont ré-assem­blées. Ayant simulé les résul­tats à l’aide d’un super­or­di­na­teur et d’al­go­rithmes, ils ont trouvé une combi­nai­son capable de se dépla­cer dans un envi­ron­ne­ment aqueux pendant une semaine à la seule force de ses lipides et protéines.

Du point de vue de son ADN, le xeno­bot est une grenouille : les cellules de la peau lui servent de struc­ture et il est propulsé par des cellules muscu­laires. Pour réduire le frot­te­ment, il est doté d’un trou en son centre, lequel trou pour­rait aussi servir à trans­por­ter des objets. Une fois ses nutri­ments épui­sés, le robot n’est plus qu’un amas de cellules mortes. On peut donc imagi­ner le lâcher dans le corps humain, pourvu d’une substance théra­peu­tique à appliquer à un endroit précis.

Inca­pables de se repro­duire, de se multi­plier ou d’évo­luer par eux-mêmes, les xeno­bots pour­raient néan­moins dispo­ser de systèmes nerveux ou être utili­sés en tant qu’armes biolo­giques. Ce qui ouvre assu­ré­ment une kyrielle de ques­tions éthiques. Le cher­cheur de l’uni­ver­sité Tufts Michael Levin préfère songer à des appa­reils traquant la pollu­tion, collec­tant les micro-plas­tiques dans les océans ou nettoyant le sang des artères.

Source : PNAS, CNN

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 Mise à jour investigation Océanographique et O.A.N.I.S le- 15/ 01/2020 à 21H35.
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