Des drones sous-marins pour la marine russe

Photo: RIA Novosti
Article source: http://vilistias.unblog.fr/
 

Les mini-sous-marins habités( note perso- spécialité iranienne )  et les véhicules sous-marins sans pilote occupent une place de plus en plus importante dans les marines des différents pays du monde, et sont utilisés dans des buts très différents, autant pour des missions militaires, que des missions de recherche.

  • Ces systèmes permettent d’augmenter considérablement l’efficacité des navires de surface et des sous-marins, car ils permettent d’assurer une surveillance constante et méticuleuse de la zone sous-marine. Le navire de sauvetage de la Marine russe Igor Beloussov sera équipé de véhicules sous-marins autonomes pour des missions de sauvetage et de recherche en eaux profondes.

Des moyens pour atteindre inaccessible

Les véhicules sous-marins, conçus initialement comme des outils pour étudier les fonds marins, et destinés aux travaux de recherche et de sauvetage, sont désormais utilisés pour des buts différents.

  • Les premiers robots sous-marins sont apparus dans les années 1950-1960, mais le véritable boom de ces systèmes multifonctionnels a commencé à la fin des années 1990.
  • C’est alors qu’est apparue la possibilité technologique de produire des appareils inhabités capables d’effectuer des opérations complexes sans l’intervention de l’homme.
  • Ces systèmes étaient d’une grande aide dans des situations où l’utilisation des appareils avec l’équipage serait trop risquée ou techniquement impossible.

Les robots sous-marins sont capables de faire face sans l’intervention de l’homme aux mines et à d’autres obstacles sous-marins.

  • Ils permettent également d’augmenter la portée de détection des systèmes de sonars sous-marins.
  • Ils sont par ailleurs capables de contrôler et de réparer les objets sous-marins, d’explorer les fonds et la colonne d’eau.
  • Ces tâches vont au-delà des missions des militaires : ces caractéristiques sont nécessaires autant pour la marine, que pour des organismes de recherche.

Les premiers robots sous-marins prenaient trop de place et ne pouvaient pas être utilisés depuis les bateaux et sous-marins conventionnels. Des supports spéciaux étaient construits pour que ces robots puissent être utilisés.

Il s’agit notamment du sous-marin nucléaire SSN-23 « Jimmy Carter » de la marine des Etats-Unis, qui est exploité actuellement. Le prototype du sous-marin classique multifonction du type « Seawolf » a été modifié encore au stade de la construction pour qu’il puisse être compatible avec des robots sous-marins.

  • Les véhicules spéciaux submersibles qui sont utilisés actuellement dans la marine russe, fournissent de nombreuses opportunités pour travailler avec des systèmes multifonctionnels habités et non habités.
  • La technologie de miniaturisation permet actuellement de créer des robots sous-marins semblables à des torpilles, des mines sous-marines, voire même des systèmes de taille beaucoup plus petite. Grâce à l’interface des commandes des sous-marins, ces dispositifs peuvent être utilisés depuis des navires submersibles classiques.

A la poursuite du leader

Les possibilités des nouveaux sous-marins russes dans ce domaine sont des secrets d’Etat.

Il est donc difficile de juger si la marine russe est en retard par rapport à ses concurrents étrangers. Toutefois, même si l’équipement des différents appareils sous-marins des services de recherche et de sauvetage de la marine russe est en retard par rapport à ses analogues étrangers, ce retard est en train d’être rattrapé.

  • En plus de Igor Beloussov, qui sera équipé d’un robot sous-marin et de deux caméras habitées, le Service de sauvetage sous-marin de la Marine de Russie a également reçu au cours de ces dernières années plusieurs appareils autonomes de type Panthère de fabrication britannique.
  • Les appareils de descente en eaux profondes Rus et Konsul de fabrication russe sont également devenus très précieux pour la marine, car ils peuvent être utilisés non seulement pour les travaux de sauvetage, mais aussi pour des missions de recherche. Konsul serait notamment capable de plonger au moins à 6500 m de profondeur selon les résultats des tests auxquels il a participé.

Le Konsul a été construit en Russie, mais ses prédécesseurs, les submersibles de type Mir, sont de fabrication finlandaise, commandés par l’URSS. Le point faible des appareils russes, c’est qu’ils contiennent un pourcentage important de composants étrangers, notamment les composants électroniques, et des systèmes mécaniques de précision.

Malheureusement ce problème ne peut pas être résolu par la simple augmentation des commandes pour des véhicules sous-marins. Pour ce faire, le secteur industriel, spécialisé dans la fabrication de ces systèmes, ne doit pas se limiter exclusivement au secteur militaro-industriel.

Sinon, ces industries de haute technologie, comme des plantes issues d’une serre, se trouvent fragilisées et risquent de mourir à chaque changement climatique,comme cela s’est déjà produit dans les industries de haute technologie du complexe-militaro-industriel soviétique après 1991.

 
 
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